Quand on voit ce que sont devenus l'Irak et la Lybie Assad est un moindre mal.
C'est plus qu'un moindre mal, c'est quelqu'un de bien même, dans le fond. Il a entrepris de grandes réformes, a ouvert son économie, l'a relancé, relance d'industrie, donc relance de l'emploi. Même au niveau politique il a beaucoup allégé l’aspect dictatorial par rapport à son père, la critique est beaucoup plus aisée qu'autrefois, y compris dans les émissions. Certes, c'est encore un régime autoritaire, mais dans un changement progressif positif.
On ne passe pas de 40 ans de dictature à la démocratie du jour au lendemain, sauf si on veut provoquer le chaos, surtout dans un pays arabe. Et comme il veut éviter le chaos pour son pays, il fait cela petit à petit. Il ne faut pas oublier non plus qu'il est constamment en lutte contre la vieille garde traditionnelle du parti ba'as, et malgré sa volonté, il ne peut pas faire des miracles et faire plier tout le monde. Ce genre de processus prend du temps.
Ras le bol de cette dictature de la pensée dès qu'on ose dire du bien d'un dirigeant qu'on nous désigne comme ennemi parce qu'il n'est pas démocrate comme BHL et Fabius le voudraient.
Franchement faut faire fort pour dire de telles contre vérité. C'est Hafez assad qui a effectivement sorti sont pays de l'orniére, relise mes post : je vous remets celui que j'ai déjà fourni cet après midi : bonne lecture
voilà ce que j'ai dit déjà :"il est vrai que depuis l'indépendance de la Syrie juqu'à la prise de pouvoir par Hafez El Assad (père de Bachaar), la syrie n'avait été qu'une suite de crise et il est aussi vrai qu'à ces débuts le régime de Hafez El Assad avait mis en oeuvre des mesure allant dans le bon sens "reconciliation avec Beyrouth et les autres capitales arabe représentationtrès large des élus politiques à la chambre entrainant une détente immédiate et arrêts des crises,assouplissement de la potitique extérieure... en gros mise en oeuvre d'une politique privilégiant lessolutions diplomatique au solution militaire. Mais tout cela remonte au début des années 1970.
Le premier faux pas de Hafez a été d'avoir rompu la solidarité avec les états arabe en s'associant avec l'iran en guerre contre l'Irak puis deuxième faux pas d'être devenu l'allié de l'URSS en 1980 avec la signature du traité d'amitié et de coopération et troisième faux pas lorsqu'il c'est associé avec la coalition occidentale contre l'Irak lors de la première guerre du golfe en 1990 (cela probablement car il cherchait une ouverture avec l'occident se rendant compte de la perte de son allié l'URSS entre temps démantelée.
Le régime d'Hafez reposait sur une minorité (alaouite 13% de la population ainsi que par des minorité Druze et chrétienne ) qui se partage la totalité des richesse.
82% de la population est constitué par les sunnites qui commence dans la fin des années 1980, notamment suite à l'intervention contre le liban, à contester le régime de Hafez. Celui-ci se heurte de front à l'opposition des FM et à l'opposition läique socialiste: quatrième faux pas ,en réduisant l'opposition laïque non Baas, Hafez à laissé le champ libre aux musulmans intégristes...
Aujourd'hui, son fils recueille ses erreurs et n'a toujours pas compris qu'il ne matera pas cette rebellion de son peuple par des massacres. Il continu sur la même ligne que son père au lieu de s'assurer dans son pays du soutien de l'autre front de contestation que lui offre l'opposition laïque, celle-ci bien que non structurée pourrait si Bachaar El Assad voulait jouer l'ouverture, permettre une reconciliation avec son peule...