Une phrase de Martin Luther King junior, leader contre le racisme anti-noirs:
"quand les gens critiquent les sionistes, ils veulent dire les juifs. c'est de l'antisémitisme"
Ray Charles a dit ël est l’une des rares causes que j’aime soutenir. Les Noirs et les Juifs sont liés par une histoire commune de persécution.
De l'antisionisme radical à l'antisémitisme, Laurent Rosenblatt (Extrait):
L'antisionisme actuel n'est pas l'accentuation plus ou moins pernicieuse du cadre idéologique anti-Israël qui sévissait dans les années 60 et 70. Nous avons affaire à un antisionisme qualitativement nouveau, une culture de combat qui, par ses traits originaux, rejoint l'antisémitisme le plus brutal et le plus criminogène.
L'antisionisme classique
L'antisionisme traditionnel - classique, pourrait-on dire - puisait sa source et ses arguments dans la conception du monde propagée par les marxistes et leur système global. A ce titre, on peut parler d'un antisionisme relativisé, puisque la stigmatisation d'Israël prenait place au côté de certains 'démons' politiques : Pinochet, le Shah d'Iran, etc., mais aussi des dictatures arabes désignées comme des "régimes complices". La cible considérée comme principale était les Etats-Unis, et le combat contre le sionisme se trouvait relégué au rang de lutte secondaire. Une lutte qui n'avait pas de valeur en elle-même, mais prenait son sens en relation avec l'affrontement titanesque qui opposait, à l'échelle de la planète, "l'impérialisme", dont l'épicentre était censé se situer à Washington, et les "masses dominées". Quant à Israël, c'était un ennemi auquel on ne reconnaissait pas une négativité inhérente à sa nature propre, mais qui se voyait rejeté en raison de ses liens, de ses relations avec une malignité politique supérieure, les Etats-Unis, voire le "système capitaliste" dans son ensemble.
L'antisionisme de Durban
Durban et le climat intellectuel qui règne actuellement dans une grande partie de l'Europe ont donné naissance à un nouveau type d'antisionisme, que l'on peut qualifier d'absolu, en ce sens qu'il désigne Israël comme la cible principale, suprême, première. Israël devient un ennemi stigmatisé comme étant à la fois le degré ultime du mal et la source de celui-ci. Le combat contre Israël n'est plus pensé en lien avec une entreprise plus vaste qui l'engloberait et le relativiserait. Au contraire, Israël devient la figure du "mal par excellence", qui porte en elle tous les stigmates d'une négativité morale et politique qu'elle diffuse et propage autour d'elle, et sur laquelle, par conséquent, l'on doit concentrer les coups les plus percutants.
Le terrorisme, les dictatures, les désordres internationaux, "l'ingérence américaine" ? Autant de maux mineurs en regard du sionisme, si l'on en croit le discours actuel. Et surtout, autant de maux qui ne constituent que des réactions à l'existence même d'Israël, autant de problèmes qui trouvent leur origine dans ce mal suprême qu'est le sionisme. Israël est le problème originel, le 'soleil noir' qui obscurcit la planète, et les bienfaiteurs de l'humanité ont enfin trouvé le moyen d'éradiquer toute manifestation de malfaisance.
Des exemples ? Dans les manifestations de gauche, le slogan "Bush - Sharon, assassins !" revêt une signification assez précise. L'ennemi principal, ici, c'est Sharon : Bush est attaqué parce qu'il soutient Sharon, et non l'inverse. On demande à Bush de s'amender, de se purifier, en rompant ses liens avec un élément qui personnifie l'injustice, le crime, et à qui est refusée, de ce fait, toute possibilité de réforme ou d'amélioration. Notons déjà que les violences physiques contre les Juifs, qui ont lieu lors de tels rassemblements, ne sont pas des accidents, des 'bavures' occasionnelles : il existe un lien profond entre la culture antisioniste diffusée par les groupes organisateurs et les passages à l'acte. Des Juifs sont victimes d'agressions brutales parce qu'Israël est désigné comme une cible radicalement et absolument pervertie, dont il n'y a rien à attendre, une nation à l'intérieur de laquelle on chercherait vainement des éléments positifs.
Dans les défilés où l'on hurle "Bush - Sharon, assassins !", on agresse des Juifs, des organisations juives, des commerces juifs, jamais des Américains, des touristes texans, ni des pubs californiens. Dans les manifestations contre la visite de Poutine, on ne s'en prend pas aux restaurants russes. D'où la différence essentielle, dans l'esprit et l'univers culturel de cette gauche, entre l'antiaméricanisme et l'antisionisme, ou bien entre la lutte contre la politique de Poutine et l'offensive contre celle de Sharon. D'où, également, le lien intime qui relie l'antisionisme actuel aux offensives brutales dirigées contre l'ensemble du peuple juif.
Autre exemple : l'indifférence envers le caractère profondément tyrannique et criminel de certains régimes arabes. Des sites pro-palestiniens citent, sans commentaire ni critique, les propositions et communiqués du gouvernement syrien, comme s'ils émanaient d'un organe de droit, démocratique, transparent, contrôlé, soumis à la séparation des pouvoirs, alors que les initiatives israéliennes sont systématiquement et a priori, traitées comme entachées de duplicité, de ruse, de parjure. De même, des groupes musicaux marqués à gauche, comme "Noir Désir", se produisent en Syrie, alors qu'ils refusent l'idée même de jouer sur le sol d'Israël, qu'ils considèrent comme marqué du sceau de l'infamie.
Quelle est l'idéologie d'où procèdent ces attitudes, dont nous pourrions multiplier les exemples à l'infini ? Quelle idéologie ? sinon celle qui permet de transcender tous les clivages ordinaires, d'inverser toutes les hiérarchies admises, dictature ou démocratie, arbitraire ou Etat de droit, terrorisme ou pureté des armes...Une idéologie qui substitue le clivage Juif - non-Juif aux jugements de valeur habituels : un Etat juif, même paré des lauriers de la démocratie et respectueux du droit, sera totalement dévalorisé face aux pires dictatures elles-mêmes.
De même que pour les antisémites du XIXe et du XXe siècles - les Maurras, Drumont, Vallat -, un Juif, fût-il agrégé de lettres, fin connaisseur de Racine, ancien combattant bardé de décorations, arborant tous les signes de la sociabilité civile, ne pouvait pas être considéré comme un citoyen, ni d'ailleurs comme un homme, et se voyait assigner un statut inférieur à celui du pire criminel, déserteur, illettré, goujat, pourvu que ce dernier fût déclaré "français de souche"... De même, pour les tenants actuels de l'antisionisme, Israël n'est pas un Etat comme les autres, il est, par nature et par essence, un Etat infâme, quelle que soit, par ailleurs, la nature de son régime. Les attributs d'Israël (la démocratie, le droit, la guerre morale) sont reconnus comme des qualités, mais uniquement chez les autres, ou dans d'autres contextes, d'autres conflits. Par exemple, chacun, ou presque, approuve les mesures anti-terroristes du gouvernement espagnol au Pays Basque, ou celles des Britanniques en Irlande du Nord. Parce qu'Israël est un Etat juif, ses qualités ne valent rien, ou bien elles se corrompent au contact d'un élément qui porte en lui le mal, le diffuse, permet la transmutation de toutes les valeurs.
Ne nous y trompons pas : les acteurs ont changé, les décors aussi, mais l'intrigue et l'idéologie du nouveau spectacle restent les mêmes.
Antisémitisme ?
On peut évidemment parler d'antisémitisme, puisque Israël, en tant qu'Etat, subit des attaques comparables à celles que subissait le Juif, en tant qu'individu, en raison des méfaits de l'idéologie antisémite traditionnelle. Diabolisé à l'extrême, Israël fait figure de "Juif des nations" : seul de tous les Etats à être présenté - de manière répétitive - comme étant l'incarnation même de l'injustice, une injustice indépassable, incommensurable, en regard de laquelle tous les autres travers humains - et entre autres le terrorisme et la corruption des régimes environnants - s'évanouissent ou deviennent tolérables.
Mais on peut qualifier d'antisémite le discours actuel en se référant à un autre critère. Jean-Paul Sartre, dans Réflexions sur la question juive, range "l'indignation sélective" parmi les instruments privilégiés auxquels recourt le discours antisémite. L'indignation sélective consiste à choisir, parmi les faits et événements qui agitent le monde, ceux qui présentent les Juifs sous un jour systématiquement défavorable et négatif - opération qui ne va pas sans caricature, distorsion, ni surtout omission délibérée de faits en contradiction flagrante avec la thèse de l'accusation. Dans les années ‘30, l'extrême droite attribuait la responsabilité des scandales politico-financiers à la seule communauté juive, en n'évoquant que les quelques Juifs impliqués, et en passant sous silence les Basques, Bretons, et autres Français compromis jusqu'au cou, ainsi que les milliers de Juifs honnêtes et innocents. Sartre affirme, à juste titre, que l'intention première de telles campagnes n'était pas de combattre la corruption, ni d'assainir les moeurs parlementaires (puisque l'immense majorité des coupables non-Juifs, étaient épargnés), mais bien de monter de toutes pièces un scénario dans lequel les Juifs étaient artificiellement placés dans la position de seuls responsables des malheurs de l'humanité.
Aujourd'hui, en France, il existe dans chaque département- y compris dans certaines sous-préfectures, ou chefs-lieux de canton -, des "Comités-Palestine". Mais existe-t-il, ne serait-ce qu'un seul "Comité-Nigéria", "Comité-Sud-Soudan", "Comité-Congo", "Comité-Timor", toutes contrées qui connaissent des tragédies humaines au moins égales à celle qui déchire le Moyen-Orient ? On peut légitimement se demander, si l'on adopte le critère de Sartre, quelles sont les motivations de cette mouvance antisioniste. Prendre en compte et soulager les souffrances de l'humanité tout entière, de l'Afrique à l'Indonésie, ou bien nuire aux Juifs, les placer dans la position d'accusé unique, et, pour ce faire, découper, dans l'histoire et l'actualité, un cadre réducteur où on leur fera endosser le costume carcéral ?
Qui est responsable des agressions ?
Qui doit être tenu pour responsable des agressions antisémites qui ensanglantent chacune des diverses manifestations pro-palestiniennes, anti-guerre, anti-mondialisation ? Prenons un point de comparaison qui, espérons-le, fera jurisprudence. En mai 1995, à l'occasion d'une manifestation du Front National (FN), un jeune marocain fut assassiné par des éléments d'extrême droite qui, soulignons-le, ne faisaient pas formellement partie du parti lepéniste, et qui avaient même été dénoncés à la police par le service d'ordre de celui-ci. Or, qui les différentes organisations antiracistes ont-elles dénoncé comme étant les vrais coupables de ce crime odieux ? Les individus qui sont directement passés à l'acte, bien entendu, mais aussi et surtout ceux qui ont fourni aux bras assassins le cadre organisationnel (la manifestation en elle-même), la 'mise en condition' idéologique, la désignation obsessionnelle de certaines cibles, à savoir : les dirigeants du FN, la presse du FN, même si ceux-ci n'avaient pas de lien direct avec les meurtriers.
Pourquoi cette argumentation élémentaire ne vaudrait-elle pas pour les "chasses aux Juifs" qui jalonnent régulièrement les rassemblements antisionistes ? En l'occurrence, qui doit-on accuser ? Les quelques marginaux dont on nous répète qu'ils n'ont qu'une connaissance sommaire du judaïsme et des conflits moyen-orientaux ? Ou bien les responsables des manifestations qui fournissent aux agresseurs le cadre idéal pour l'accomplissement d'un acte de violence antisémite ?
Si l'on en croit les dirigeants de la mouvance pro-palestinienne, personne n'est vraiment responsable. Ni les auteurs directs des agressions, puisqu'on nous les présente comme de "pauvres types", "des paumés incultes et inconscients de leurs actes", "ne faisant pas la différence entre un incendie de synagogue et un vol de voiture". Ni la cohorte des journalistes et plumitifs qui s'acharnent quotidiennement à présenter Israël comme l'incarnation du mal absolu, puisqu'ils n'ont jamais, officiellement, formellement, appelé à détruire tel ou tel lieu de culte, au moment exact et précis où il a été attaqué.
Ce raisonnement spécieux, plaidoyer des leaders de la gauche antisioniste, n'est pas sans rappeler celui que ressasse l'extrême droite, depuis 1945, pour se dédouaner de ses crimes pronazis. A écouter les nostalgiques de Vichy, les troupes de la collaboration auraient été composées soit de "bras sans tête" (les Miliciens 'de base', pauvres hères embarqués malgré eux, pour des motifs très prosaïques, non politiques - comme le 'système D' ou le simple copinage -, dans une grande histoire dont ils auraient été incapables de comprendre les tenants et les aboutissants); soit de "têtes sans bras", les scribouillards pronazis, les Brasillach, les Herold-Paqui, qui auraient manié uniquement des idées et de l'encre noire sans jamais commettre de forfaits effectifs. Bref, personne n'est vraiment coupable !
Or, c'est précisément la rencontre - la conjonction, l'alliance complémentaire -des professionnels de la propagande (journalistes, dessinateurs, cinéastes), et des marginaux déclassés et frustrés, qui a toujours constitué l'essence même de la violence antisémite. Les uns créent un "climat" et désignent des "cibles"; les autres trouvent enfin l'occasion de libérer une violence latente et diffuse, en temps ordinaire, à la faveur de cette "ambiance idéologique" qui fait disparaître tabous et inhibitions. Sous l'empire tsariste, quel était l'élément déclencheur des pogroms, sinon l'action conjuguée de la populace et des services idéologiques de la police secrète - la première étant surexcitée par les mythes, calomnies et bobards inventés et propagés par la seconde ? Dans la France actuelle, qui doit être tenu pour responsable des agressions antisémites, sinon ce cocktail criminogène qui enivre la fureur de certains déclassés, alimentée par la désinformation et les obsessions haineuses que charrient nombre de médias antisionistes ?
La vieille rengaine sur les "Juifs extrémistes"...
A moins que... A moins que la responsabilité n'incombe aux "Juifs extrémistes" !
Là aussi, c'est un vieux, très vieux truc de l'argumentation antisémite. Les ennemis des Juifs ne feraient que répondre à des "provocations" : la violence première, originelle, serait à mettre au compte de certains Juifs (les "radicaux"), les antisémites se trouvant placés en situation de légitime défense. A la suite des pogroms de 1881, le gouvernement russe chargea une commission de déterminer la cause des massacres (que ce même gouvernement avait encouragés en sous-main !) : son rapport mit en cause le (soi-disant) "fanatisme religieux" de certains Juifs, auquel la meute déchaînée n'aurait fait, plus ou moins légitimement, que réagir. Afin de justifier les atrocités perpétrées lors de la "Nuit de Cristal", en novembre 1938, les dirigeants nazis invoquèrent le geste d'un jeune Juif qui avait tiré, quelque temps auparavant, sur un diplomate du Reich en poste à Paris, "provocation" qui aurait déclenché "la colère du peuple allemand"...
Comparable aux inventeurs de la "novlangue", dans 1984, l'inquiétant chef-d'œuvre d'Orwell, la mouvance antisioniste utilise une phraséologie quelque peu ésotérique, qu'il s'agit de décrypter avec attention. Un "Juif extrémiste", dans leur univers sémantique, c'est un Juif qui ne baisse pas les yeux et qui choisit de combattre les agresseurs qui s'en prennent à lui. "Un Juif modéré" désigne un Juif qui garde un profil bas, pleurniche et implore la pitié, un Juif qui choisit de "calmer le jeu" et de "ne pas mettre de l'huile sur le feu". Le "Juif modéré" ne doit même pas employer le terme antisémitisme, car cela reviendrait à "jeter l'ostracisme sur certaines franges de la jeunesse", et contribuerait ainsi à "aggraver les tensions"; le "Juif modéré" doit se faire oublier, chuchoter, éviter les protestations identitaires (dénoncées aussitôt comme "communautaristes"...), en espérant que les agresseurs, qui sont les véritables "victimes" des "ségrégations sociales", modèrent leurs ardeurs.
"Crispation communautaire" : telle est l'insulte suprême dans la sémantique antisioniste... à traduire par : attitude de celui qui prétend répondre, en tant que Juif, aux violences dont il est la cible. Par "crispation communautaire", on entend stigmatiser celui qui, pénétrant dans sa maison souillée de "mort aux Juifs", ose parler d'antisémitisme et engager la lutte, en tant que Juif, sur la base de son identité juive et pour l'honneur de celle-ci, au lieu d'y voir une offense possible à son appartenance à l'amicale des mâcheurs de chewing-gum, ou au club des supporteurs de l'O.M.
Paradoxe qui n'étonnera que les naïfs : à la devanture des librairies, dans la France des synagogues incendiées, on trouve surtout les ouvrages de plumitifs prompts à critiquer ceux qui combattent l'antisémitisme - les Boniface, Lindenberg, Vidal, qui noircissent des pages et des pages pour dénoncer la "paranoïa" des "radicaux", leurs "outrances", leur "hystérie". Avec, comme toujours, l'argument ultime, que l'on peut appeler le "renversement de la charge" : "Peut-être qu'au départ, à l'origine, il existe une violence totalement injustifiée; mais les organisations juives, avec leurs attitudes provocatrices, leur soutien à Sharon, etc., n'ont fait qu'exacerber les tensions..." Certes, les agresseurs ne sont pas des anges, mais la responsabilité véritable se situe de l'autre côté, les Juifs (du moins certains d'entre eux) enveniment les choses...
Des synagogues brûlent dans la France du début du XXIe siècle : voilà un fait incontestable - et d'ailleurs incontesté. Or, que découvre-t-on en feuilletant les "rapports" du MRAP, et les ouvrages de Vidal, Boniface et Cie ? Il n'y a pas de véritable haine antisémite qui serait propagée par l'islamisme, ou par certaines franges antisionistes (seules quelques lignes évoquent le sujet). En revanche, il y a des attitudes hautement problématiques de la part d'institutions ou de personnalités juives (des chapitres entiers sont consacrés à disséquer et accuser les écrits, faits et gestes du CRIF, du Betar, de Finkielkraut, etc.). "Il n'y a pas de problème antisémite, il y a seulement un problème juif" (la phrase est de Goebbels) - un peuple qui attirerait et susciterait, par sa nature et ses actes, la haine des autres : leitmotiv de la propagande antisémite, de Saint Paul jusqu'aux nazis. Idéologie qui vise également, comme parachèvement de la violence, à inoculer aux Juifs la "culture de la culpabilité", à persuader l'agressé qu'il porte en lui-même un destin de victime, qu'il est le seul responsable de son propre malheur, que le bourreau est dans son bon droit, que le Juif doit s'adapter au bloc adverse et rendre des comptes, afin d'espérer une amélioration de son sort, au lieu d'adopter une culture de fierté et de combat.
On en revient toujours là : soit la culture de la honte, du complexe, de la soumission idéologique aux arguments de l'ennemi, de la mauvaise conscience et de la "justification permanente"; soit la culture de l'indépendance, de la légitimité et de la fierté.
Pour conclure. Quand on lit la prose antisioniste actuelle, on ne peut que faire sienne la réflexion désabusée de l'auteur de l'Ecclésiaste : «Rien de nouveau sous le soleil !»...