A noter aussi dans l'équation japonaise, qu'entre la baisse du yen et les hausses des prix du pétrole, qu'ils paient le pétrole 70% plus cher qu'il y a un an... Quand on sait qu'il sont importateurs de toutes les matières premières (et d'autant plus après fukushima), je vois mal comment l'économie pourrait se redresser et faire durablement baisser la dette...

Cela va peser sur la consommation et les marges des entreprises.

A noter aussi dans l'équation japonaise, qu'entre la baisse du yen et les hausses des prix du pétrole, qu'ils paient le pétrole 70% plus cher qu'il y a un an... Quand on sait qu'il sont importateurs de toutes les matières premières (et d'autant plus après fukushima), je vois mal comment l'économie pourrait se redresser et faire durablement baisser la dette...

Cela va peser sur la consommation et les marges des entreprises.

La planche a billet resoud tout, finit toujours bien.

la charge de la dette japonaise est très peu élevée: 245% du PIB x taux d'intérêt moyen de +/- 0.7% = 1.7% du PIB. C'est moins que pour la plupart des pays. La charge d'intérêt de la plupart des pays se situe entre 3% et 5% du PIB. Un pays qui aurait une dette publique de 50% du PIB et un taux d'intérêt moyen sur la dette publique de 5% aurait une charge d'intérêt de 2.5% du PIB.

Et alors vous pensez sans doute que ces taux d'intérêts vont être bloqués à vie? Les taux ne reflètent en rien la santé économique réelle d'un pays mais plus un indice de confiance insufflé par les marchés. Et les marchés sont irrationnels.

Que se passe t il si en quelque mois il y a panique et que les taux grimpent à 7-8%??? A ce moment la charge de la dette japonaise sera de 17%!

Selon vous celà n'a donc 0.000001% de chance d'arriver?

Je n'ai affirmé nulle part que les taux d'intérêt japonais vont rester peu élevés. En fait, si l'assouplissement monétaire en cours réussit, ils devraient monter. Au pif je dirais jusque 3 ou 4%.

Des taux d'intérêt bas ne sont pas un signe de confiance des marchés ou un signe de bonne santé économique. Ils sont un signe que la politique monétaire a été trop restrictive. Un commentaire de Milton Friedman écrit en 1998 (!!!).

The surest road to a healthy economic recovery is to increase the rate of monetary growth, to shift from tight money to easier money, to a rate of monetary growth closer to that which prevailed in the golden 1980s but without again overdoing it. That would make much-needed financial and economic reforms far easier to achieve.

Defenders of the Bank of Japan will say, "How? The bank has already cut its discount rate to 0.5 percent. What more can it do to increase the quantity of money?"

The answer is straightforward: The Bank of Japan can buy government bonds on the open market, paying for them with either currency or deposits at the Bank of Japan, what economists call high-powered money. Most of the proceeds will end up in commercial banks, adding to their reserves and enabling them to expand their liabilities by loans and open market purchases. But whether they do so or not, the money supply will increase.

There is no limit to the extent to which the Bank of Japan can increase the money supply if it wishes to do so. Higher monetary growth will have the same effect as always. After a year or so, the economy will expand more rapidly; output will grow, and after another delay, inflation will increase moderately. A return to the conditions of the late 1980s would rejuvenate Japan and help shore up the rest of Asia.

THE INTEREST RATE FALLACY

Initially, higher monetary growth would reduce short-term interest rates even further. As the economy revives, however, interest rates would start to rise. That is the standard pattern and explains why it is so misleading to judge monetary policy by interest rates. Low interest rates are generally a sign that money has been tight, as in Japan; high interest rates, that money has been easy.

http://www.hoover.org/publications/hoov ... ticle/6549

Les marchés financiers sont soumis à la loi de l'offre et de la demande, comme tous les marchés. Ce n'est pas parce que VOUS ne comprenez pas comment les marchés financiers fonctionnent qu'ils se comportent de manière irrationnelles.

Le résultat de la politique monétaire trop restrictive, c'est entre autres 15 années de déflation. Mais c'est aussi une épargne trop abondante et une demande de crédit du secteur privé trop faible. Comme les taux d'intérêt reflètent l'équilibre entre l'offre d'épargne et la demande de crédit, ils ne peuvent être que bas dans un pays comme le Japon.

Seul un assouplissement monétaire peut durablement augmenter les taux d'intérêt. Le résultat d'un tel assouplissement monétaire sera aussi que le gouvernement japonais pourra alors réduire le déficit budgétaire sans provoquer de contraction économique.

En simplifiant, on part de la situation actuelle suivante. L'épargne annuelle nette des japonais est de 10% du PIB. Les prises de crédit nettes du secteur privé sont de 2% du PIB par an. Et le déficit budgétaire annuel est de 8% du PIB. Par définition, épargne annuelle nette = prise de crédit nette du secteur privé + déficit budgétaire.

Ces chiffres sont juste illustratifs. Je ne prétends pas qu'ils correspondent exactement à la réalité, mais je pense qu'ils n'en sont pas loin.

L'objectif d'un assouplissement monétaire est de réduire le taux d'épargne et d'augmenter les prises de crédit du secteur privé. On devrait donc aboutir dans quelques années au résultat suivant par exemple. Epargne annuelle nette des japonais: 8% du PIB. Prises de crédit nettes du secteur privé: 7% du PIB. Déficit budgétaire annuel: 1% du PIB.

De plus, l'assouplissement monétaire doit se traduire par une augmentation de l'inflation. L'objectif de la Banque du Japon est de passer de 1% de déflation annuelle à 2% d'inflation. Un calcul assez élémentaire démontrerait qu'avec une inflation de 2%, une croissance de 1% et un déficit budgétaire de 1% du PIB, le ratio dette publique / PIB se met à baisser assez rapidement.

En quoi le taux de change entre le yen et le dollar par exemple influence-t-il le niveau d'une dette exprimée en yen pour un japonais? Poser la question c'est y répondre: en rien.
Ben, pour les japonais rien effectivement et cette arme est sans doute moins utile au Japon qu'ailleurs... Je ne dis pas le contraire. Mais 9% de 245% ça fait tout de même 22% du PIB qu'on peut diminuer en dévaluant.

La dépréciation du yen ne change strictement rien à la dette que les japonais doivent payer, ni aux charges d'intérêt. Rien de rien. Par contre, la dépréciation du yen réduit le return que des investisseurs non-japonais obtiennent de leurs investissements en yen. Mais ça, c'est leur problème.

A noter aussi dans l'équation japonaise, qu'entre la baisse du yen et les hausses des prix du pétrole, qu'ils paient le pétrole 70% plus cher qu'il y a un an... Quand on sait qu'il sont importateurs de toutes les matières premières (et d'autant plus après fukushima), je vois mal comment l'économie pourrait se redresser et faire durablement baisser la dette...

En dollar, le prix du pétrole n'a pas beaucoup bougé depuis un an. Et le yen s'est déprécié de +/- 20% par rapport au dollar. Comment arrivez-vous à une augmentation de 70% du prix du pétrole en yen?

Cela va peser sur la consommation et les marges des entreprises.

On observe exactement l'inverse. Et cela n'a rien de surprenant, puisque c'est une conséquence normale d'un assouplissement monétaire.

La planche a billet resoud tout, finit toujours bien.

Quand le problème de base est une politique monétaire trop restrictive, et que le taux directeur de la banque centrale est à zéro, la 'planche à billet' est effectivement une des principales solutions pour assouplir la politique monétaire.

Bien entendu, si le taux directeur de la banque centrale est au-dessus de zéro, on assouplit la politique monétaire tout simplement en abaissant le taux directeur.

La planche a billet resoud tout, finit toujours bien.

Quand le problème de base est une politique monétaire trop restrictive, et que le taux directeur de la banque centrale est à zéro, la 'planche à billet' est effectivement une des principales solutions pour assouplir la politique monétaire.

Bien entendu, si le taux directeur de la banque centrale est au-dessus de zéro, on assouplit la politique monétaire tout simplement en abaissant le taux directeur.

Juste 2 questions :

- avez vous des reserves en Yens ?

- Avez vous des exemples de part le monde ou la planche a billet c'est bien finit et surtout comment une banque centrale a reussit sans faire eclater de bulles a faire disparaitre les "billets" a la fin tout en souplesse ... comme a voulu le faire par exemple Bernanke aux US sous pretexte que tout allait mieux que bien ?

Juste 2 questions :

- avez vous des reserves en Yens ?

Depuis peu, une petite partie de mon portefeuille est en actions japonaises.

- Avez vous des exemples de part le monde ou la planche a billet c'est bien finit et surtout comment une banque centrale a reussit sans faire eclater de bulles a faire disparaitre les "billets" a la fin tout en souplesse ... comme a voulu le faire par exemple Bernanke aux US sous pretexte que tout allait mieux que bien ?

Depuis la deuxième guerre mondiale, la plupart des désordres monétaires ont été de nature exactement inverse à ce que de nombreux pays connaissent aujourd'hui. Càd qu'en général, la politique monétaire était trop stimulative. Par exemple la période inflationniste entre 1973 et 1981.

Dans ce cas de figure, toute forme d'assouplissement monétaire, planche à billet ou pas, se termine par de l'inflation, et dans certains cas par de l'hyperinflation.

En fait, les seuls précédents à la situation actuelle que je connaisse sont les suivants:

- le Japon depuis 1995

- tous les pays sous le standard-or entre 1929 et 1939.

Chaque fois, la sortie de la dépression des années trente est passée par une sortie du standard-or et un assouplissement drastique de la politique monétaire. Japon début 1931, Royaume fin 1931, États-Unis et Allemagne 1933, France 1937. Et cela n'a pas posé de problèmes particuliers, non. Ni en terme d'inflation, ni sur les marchés financiers.

- La vidéo a été postée par un site qui promeut les métaux précieux....

Il est récurrent de voir ceux qui spéculent ou vivent de la spéculation sur les métaux précieux parier sur un défaut des dettes.

Et alors??? On ne discute pas de la personne qui argumente mais de la justesse de ses arguments.

Je ne vous demande pas de démolire la personne mais ses arguments.

Bref le cheminement de pensé est-il fondé ou pas?

- La dette japonaise est détenue à 91% par les japonais eux mêmes. Le risque de défaut s'en trouve très fortement limité.

Pourquoi limité? Que je sache si j'ai une dette détenue par mon voisin ou par un mec à l'autre bout du monde, je dois payer des intérêts à cette personne. Et a un moment je ne peux plus payer.

Non : l'intérêt de prêter à son voisin, c'est d'avoir des taux avantageux contrairement à ce qu'il se passe lorsqu'on emprunte à un investissement fructueux. Lorsque l'on prête de l'argent à son propre pays, on investit en infrastructure et l'on s'enrichit à la fois.

L'intérêt que la dette soit nationale permet aussi à ce qu'il ne puisse presque pas avoir de faillite mais si la dette s'élevait à 450%.

Il en est de la survie du modèle économique japonais. Si les japonais empruntaient à l'étranger, ils finiraient ruinés. Heureusement pour eux qu'ils font tourner la planche à billet : c'est ce qui leur permet de vivre comme les européens sans aucunes ressources naturelle.

Je ne suis vraiment pas le seul à faire le parallèle entre la situation actuelle du Japon et la dépression des années trente. Je rappelle au passage que la cause de la dépression des années trente est de nature monétaire. C'est ce que Milton Friedman a brillamment démontré dans un livre (A monetary history of the United States) publié avec Anna Schwartz en 1963.

Abenomics as a Fulfillment of Milton Friedman's Policy Prescriptions

David Beckworth - 31 juillet 2013

Today would be Milton Friedman's 101st birthday. What better way to celebrate his birthday than to recognize that Abenomics is largely a fulfillment of the policy prescriptions he outlined for Japan 13 years ago. Here is Friedman in 2000:

he Bank of Japan’s argument is, “Oh well, we’ve got the interest rate down to zero; what more can we do?” It’s very simple. They can buy long-term government securities, and they can keep buying them and providing high-powered money until the high powered money starts getting the economy in an expansion. What Japan needs is a more expansive domestic monetary policy.

In other words, Friedman was calling for large scale asset purchases (LSAPs) long before it was vogue and understood that for the purchases to help the economy there must be a sufficiently large and permanent expansion of the monetary base. On the latter point, Friedman knew that even though the monetary base and treasuries may be near perfect substitutes in a zero lower bound environment, they would not be in the future. And since investors make decisions on what they think will happen in the future, a monetary base injection that is expected to be permanent and greater than the demand for the it in the future is likely to affect spending today.

The importance of the public believing the monetary base expansion will be permanent can be illustrated by looking back to the early part of the Great Depression. As seen in the figures below, the monetary base grew rapidly between 1929 and early 1933 compared to previous growth. Yet during this time the money supply and nominal GDP continued to fall. The reason this monetary base growth did not stall the collapse of financial intermediation and aggregate spending is because it was still tied to the gold standard. Consequently, the public did not expect a large, permanent expansion of the monetary base. But that all changed with FDR in 1933. He created what Christy Romer calls a "monetary regime shift" both by signalling through articles, speeches, and movies a desire for a higher price level and by abandoning the gold standard which led to even more rapid monetary base expansion. This shift is apparent in the figures below. FDR's actions caused the public to expect a permanent monetary base expansion that would raise future nominal income. A sharp recovery followed in 1933.

The key, then, to making monetary policy expansions work in a slump is to create the expectation that at least some part of the monetary base expansion will be permanent. Japan's first try at quantitative easing in the early-to-mid 2000s failed on this front as noted by Scott Sumner and Michael Woodford. Here is Woodford:

The economic theory behind QE has always been flimsy...The problem is that, for this theory to apply, there must be a permanent increase in the monetary base. Yet after the Bank of Japan’s experiment with QE, the added reserves were all rapidly withdrawn in early 2006...

Well that was then and this is now. Prime Minister Shinzo Abe has committed the government to a radical monetary regime shift that is similar in spirit to FDR's actions in 1933, as noted by Christy Romer. This program, called Abenomics, aims to permanently double the size of the monetary base and end the long run of deflation. It currently is engaged in asset purchases that are triple the size of the Fed's relative to GDP. And the Bank of Japan has committed to doing more if needed. So this is a big regime shift and one that arguably fulfills Milton Friedman's policy prescriptions for Japan.

It is too early to know for sure whether Abenomics is working, but the evidence so far suggest it is making a difference. Here is Ambrose Evans-Pritchard:

Abenomics is working," says Klaus Baader, from Societe Generale. The economy has roared back to life with growth of 4pc over the past two quarters – the best in the G7 bloc this year. The Bank of Japan's business index is the highest since 2007. Equities have jumped 70pc since November, an electric wealth shock.

"Escaping 15 years of deflation is no easy matter," said Mr Abe this week, after winning control over both houses of parliament, yet it may at last be happening.

Prices have been rising for three months, and for six months in Tokyo. Department store sales rose 7.2pc in June from a year earlier, the strongest in 20 years.

I think Milton Friedman would be happy to see Abenomics if he were alive. Happy birthday Milton Friedman.

De plus, l'assouplissement monétaire doit se traduire par une augmentation de l'inflation. L'objectif de la Banque du Japon est de passer de 1% de déflation annuelle à 2% d'inflation. Un calcul assez élémentaire démontrerait qu'avec une inflation de 2%, une croissance de 1% et un déficit budgétaire de 1% du PIB, le ratio dette publique / PIB se met à baisser assez rapidement.

Pour ceux qui n'auraient pas compris ...

Année 1:

PIB = 100

Dette publique = 245

Ratio dette publique / PIB = 245%

Année 2:

PIB = 100 + 100 x (1% de croissance + 2% d'inflation) = 103

Dette publique = 245 + 103 PIB x 1% déficit budgétaire = 246.03

Ratio dette publique / PIB = 246.03 / 103 = 238.8%

Et ainsi de suite. Le ratio dette publique / PIB converge vers le ratio déficit budgétaire en % du PIB / croissance nominale du PIB.

Pour 8% du PIB de déficit budgétaire et 3% de croissance nominale du PIB, le ratio dette publique / PIB converge vers 266%.

Pour 5% du PIB de déficit budgétaire et 3% de croissance nominale du PIB, le ratio dette publique / PIB converge vers 166%.

Pour 3% du PIB de déficit budgétaire et 3% de croissance nominale du PIB, le ratio dette publique / PIB converge vers 100%.

Pour 1% du PIB de déficit budgétaire et 3% de croissance nominale du PIB, le ratio dette publique / PIB converge vers 33%.

Je n'y crois pas une minute !!!

Deux remarques :

- La vidéo a été postée par un site qui promeut les métaux précieux.... Il est récurrent de voir ceux qui spéculent ou vivent de la spéculation sur les métaux précieux parier sur un défaut des dettes.

- La dette japonaise est détenue à 91% par les japonais eux mêmes. Le risque de défaut s'en trouve très fortement limité.

Oui, mais le risque de spoliation des citoyens japonais par l'état est élevé.

De plus, l'assouplissement monétaire doit se traduire par une augmentation de l'inflation. L'objectif de la Banque du Japon est de passer de 1% de déflation annuelle à 2% d'inflation. Un calcul assez élémentaire démontrerait qu'avec une inflation de 2%, une croissance de 1% et un déficit budgétaire de 1% du PIB, le ratio dette publique / PIB se met à baisser assez rapidement.

Pour ceux qui n'auraient pas compris ...

Année 1:

PIB = 100

Dette publique = 245

Ratio dette publique / PIB = 245%

Année 2:

PIB = 100 + 100 x (1% de croissance + 2% d'inflation) = 103

Dette publique = 245 + 103 PIB x 1% déficit budgétaire = 246.03

Ratio dette publique / PIB = 246.03 / 103 = 238.8%

Et ainsi de suite. Le ratio dette publique / PIB converge vers le ratio déficit budgétaire en % du PIB / croissance nominale du PIB.

Pour 8% du PIB de déficit budgétaire et 3% de croissance nominale du PIB, le ratio dette publique / PIB converge vers 266%.

Pour 5% du PIB de déficit budgétaire et 3% de croissance nominale du PIB, le ratio dette publique / PIB converge vers 166%.

Pour 3% du PIB de déficit budgétaire et 3% de croissance nominale du PIB, le ratio dette publique / PIB converge vers 100%.

Pour 1% du PIB de déficit budgétaire et 3% de croissance nominale du PIB, le ratio dette publique / PIB converge vers 33%.

Excuse moi mais je relève au moins une erreur dans ton calcul année 2, si je reprend tes chiffres :

C'est 1% de croissance - 2% d'inflation = -1 % de croissance, inflation positif et croissance positif ne s'additionne pas.

Bien sûr que si. Croissance réelle + inflation = croissance nominale du PIB

Bien sûr que si. Croissance réelle + inflation = croissance nominale du PIB

Dans ce cas si croissance relle a -5% et inflation a 10% = croissance nominale du pib a 5%.

C'est merveilleux les chiffres. 8)

Correct.

Je compare simplement l'évolution de la dette publique en nominal à celle du PIB en nominal. C'est cohérent. Je pourrais aussi comparer la dette en réel au PIB en réel. Dans ce cas, il faut travailler avec la croissance réelle du PIB et ajuster le montant nominal de la dette à la baisse pour prendre en compte l'inflation. Au bout du compte, les deux méthodes donnent le même ratio dette publique / PIB.

Correct.

Je compare simplement l'évolution de la dette publique en nominal à celle du PIB en nominal. C'est cohérent. Je pourrais aussi comparer la dette en réel au PIB en réel. Dans ce cas, il faut travailler avec la croissance réelle du PIB et ajuster le montant nominal de la dette à la baisse pour prendre en compte l'inflation. Au bout du compte, les deux méthodes donnent le même ratio dette publique / PIB.

Sauf que concrètement dans ce cas, le pays ne produit aucune richesse (donc chomage de masse) et l'épargant se fait entuber bien propre.

J'aimerai pas être au pouvoir pour gérer ça, même avec des beaux chiffres.

Personne ne prétend que 10% d'inflation et 5% de contraction économique réelle sont de 'beaux chiffres'. Où est le débat, là?

Personne ne prétend que 10% d'inflation et 5% de contraction économique réelle sont de 'beaux chiffres'. Où est le débat, là?

Je dis que pour moi ce genre de calcul revient a additionné des torchons avec des guenilles, alors que si on était dans ma logique on les soustrairait du beau linge ce qui donnerait une fidele image du niveau d'enrichissement et de la situation du pays.

Donc pour moi la croissance nominale du PIB ce n'est ni plus ni moins que de la merde.

Voilà, rien de plus.

Où est-ce que j'ai affirmé le contraire?