Des communautés en harmonie avec la politique nationale, certes. Lorsque le FN (pour ne citer que lui) revendique la mise au pas des collectivités locales, on est plus loin du simple relais institutionnel que de la dissolution pure et simple du citoyen dans l'Etat.
La dissolution de l'individu dans la nation est compris dans ce que j’appelle "processus de construction politique par le haut".
La fonction des relais institutionnels est justement de diffuser une propagande qui a pour but créer le sentiment national. Je pense à l'école en premier lieu mais pas seulement. La négation de l'importance de l'égo est un cas extrême ou une idéalisation. L'important est que les inspirations individualistes ne nuisent pas à l’intérêt national.
Notez toutefois que le processus de dissolution de l'individu dans le groupe n'est pas exclusif au nationalisme. C'est un processus qui existe dans tout ce qui nécessite une coopération poussée. Ce processus correspond à un développement de l'esprit d'équipe dans un sport collectif par exemple.
L'autodétermination, suppose avant toute chose être capable de retenue... Non pas d'explosion de violence en lieu et place d'une réponse à la frustration. Le qualitatif contre le quantitatif est justement ce qui me froisse, lorsque l'on me parle de nationalisme à l'ére des drones et d'internet.
Être capable de retenue est essentiel mais cela ne doit pas occulter l'existence de menaces potentielles et la nécessité de gérer ces menaces quand elles se présentent.
Il me faut préciser que quand je parle de la victoire du quantitatif sur le qualitatif je parle d'éléments de même nature, en l’occurrence de l'homme. Ainsi un homme fort physiquement et moralement ne tient pas contre des hommes plus faibles mais plus nombreux. La technologie change le cadre de comparaison. La technologie a justement pour utilité de permettre un saut qualitatif et quantitatif a un individu. Saut quasiment impossible pour l'homme avec ses seules capacités. Pour ce qui est de la maîtrise de ces technologies, on retombe dans le cadre ou le quantitatif l'emporte sur le qualitatif. La force d'internet pour ne parler que lui est justement de connecter un grand nombre d'acteurs. Un internet de meilleur qualité mais connectant peu d'acteur est toute façon moins intéressant.
Mais soit, allons dans ce sens. Donc on est dans une logique du fort contre le faible. Ensemble nous sommes fort, pourquoi ne pas montrer au désormais faible ce qu'il en coûte d'être seul. Pas sûr que ce genre de raisonnement n’amène pas à s'essayer à mesurer sa force contre le faible, histoire de se rassurer sur sa propre force ou du moins embrigader plus de faibles pour être encore plus fort.
Montrer aux faibles ce qu'il en coûte d'être seul est hélas une dérive comportementale commune.
Le seul moyens de s'opposer à ces dérives relève de la morale. Ainsi le fait que plusieurs personne s'en prenne a une personne isolé est objectivement efficace mais si cet acte est moralement répréhensible , les contrevenants risquent de se mettre à dos le reste de la population.
Il va sans dire que ce type de comportement n'est pas propre au nationalisme : l’appât du gain est un moteur suffisant. C'est un comportement sociologique humain de base. Elles sont l'une des formes que peuvent prendre les interactions entre les groupes sociaux, l'autre étant par exemple le commerce.
Le rôle de la nation en tant que construction politique est justement de s'opposer aux organisations clanique qui peuvent naître d'une association de malfaiteur. Ne serait ce que parce que le clanisme est un système rival qui peut déboucher sur des organisation type mafia concurrent beaucoup plus sérieux,
la dissolution de l'individu dans la nation et la mise au pinacle de l’intérêt national au détriment des intérêts particuliers joue un rôle dans la pacification interne des relations humaines.
Valeur nationale et morale s'accordent très mal avec l'anarchisme...
Je n'ai pas voulu dire que l'anarchisme impliquait une valeur morale. Je dis que l'anarchiste, si il veut conserver son mode de vie, devra spontanément adhérer a quelques valeurs. L'une de ces valeurs consiste à prendre les armes pour défendre son voisin ou une autre communauté d'anarchistes contre une tentative de soumission d'une organisation politique tiers. Cela même si les mœurs du voisin ou de la communauté voisine laisse à désirer.
C'est l'une des conditions qui permettra aux anarchistes de rester anarchiste.
La ou le nationalisme "impose" un système d'entraide et gomme les écarts de mœurs qui pourraient entraîner un chiisme. Un système anarchique devra être composé d'individus qui portent en eux ces valeurs de façon spontanée, cela afin d'offrir une résistance/résilience équivalente aux systèmes rivaux.
Mais bon, l'anarchisme achoppe tout simplement parce que les hommes ne sont pas fait pour cela (cf les raisons que j'invoque précédemment). La culture de masse évite de fabriquer des hommes en lieu et place des estomacs piaillant comme des coucou actuel.
D'accord sur ce point. Les média ne sont pas entre les mains de la nation, pas plus qu'ils ne sont aux mains d'anarchiste. Libéralisation oblige.
Plutôt que de servir de relais à nos institutions nationales, les médias servent de relais à l'idéologie libertaro-consumériste. On assiste en fait a une révolution de palais en direct. Révolution achevée pour une large part.
Des affects dus aux besoins non résolus, surtout lorsque l'on parle des occidentaux, actuellement sont bien l'indice d'un mauvais étayage libidinal. Voile toi la face si ça te plait -ça s'appel le refoulement-, mais ça n'enlèvera rien au fait que s'imposer une frustration, peur ou tout sentiment négatif est un sadomasochisme. Le seul qui est responsable de la surreprésentation qui s'offre à toi, c'est toi.
Du pur flan de relevant de la pseudomorale freudienne.
A titre personnel je n'ai rien contre l'enculade généralisée et sans limite mais le rapport au sexe n'est qu'un des éléments de la question sociale. Le rapport a la sexualité est même très secondaire.
Mais loin d'aller te convaincre de venir fumer des joints avec moi et mes chèvres dans le Vercors et d'appeler tes gosses Mitaine et Tatamis; je te rappel juste, que le nationalisme, que tu proposes se construit en contre. Contre le libéralisme outrancier. Le pognon donc. Réduire la création en politique à sa seule composante économique tout en pointant du doigt ce qui n'est pas de la tradition, de l'ordre et de la sécurité est une illusion. Ca n'a strictement rien à voir et ça ne te rendra pas fort. Tout juste énervé, mais en terme systémique -parce que le prédateur c'est le marché-, ça ne te feras que gaspiller tes forces. Le nationalisme, à l'heure de la mondialisation? Sincèrement? Franchement? Tout seul contre le reste du monde? Ca ne te rappel rien?
Je n'irai pas fumer de joint avec toi parce que l'idée de m'embrumer l'esprit avec une substance quelconque me rend anxieux. La peur de ne plus pouvoir revenir (d'autres auront peur du vide).
En revanche, je n'ai rien contre le fait de me balader pied nu toute la journée, boire du lait de chèvre et appeler mes gosses Mitaine ou Tatamis, et faire des vases en argile. Seulement, je perdrai pas de vu que le monde extérieur n'est pas aussi paisible. J'essaierai de me tenir prêt au cas ou des prédateurs essaieraient de nous soumettre, qu'ils soient capitalistes ou autres.
Je ne réduis pas la politique a sa composante économique mais a la question sociale. L'économie n'est que l'étude des flux d'activités au sein du tissu social. Je recherche un type de société et je suis prêt à accepter l'économie qui en découle (payer des impôts, service civil, service militaire etc.).
La tradition, l'ordre et la sécurité ne sont intéressants que dans la mesure ou elle protègent la société, y compris les sociétés partouzardes.
Le nationalisme est une solution de défense contre le mondialisme. En fait il s'agit de deux systèmes de domination qui s'opposent. Si je perçois un nouveau système de domination comme étant pire que l'ancien, je vais forcément être réactionnaire et me poser la question de la défense vis à vis de cette menace.
En fait, tu nous fais de l'utilitarisme version prolo... C'est justement cette vision des choses qui est méprisable. Au lieu d'expliquer que tout le monde pourrait s'y retrouver, tu m'expliques que l'on est trop con pour s'en sortir par nous même. Moi je te répond juste, chiche?
J'ai seulement compris que tout le monde ne sera pas assez intègre pour que l'on se passe de juge ou de police, tout le monde n'est pas assez épris de liberté pour accepter de payer le prix qu'implique une vie sans bride, tout le monde n'a pas assez conscience de son environnement pour agir en pensant à minimiser les conséquences négatives.
Pour que l'anarchie fonctionne à échelle raisonnable, il faut qu'une grosse majorité de la population adhère à des principes. C'est en cela que l'anarchie est une doctrine d'élite car celui qui est capable d'adhérer à des principes est au dessus de la masse.
En fixant un cadre, un système nationaliste permet ceux qui n'adhèrent pas aux principes, c'est à dire aux non nationaliste, de se conformer au cadre, assurant ainsi le fonctionnement des institutions et une certaine paix sociale.
Dans un système anarchique, la gestion des questions régaliennes échoit à la population. Cela doit se faire sans hiérarchie formelle, uniquement avec des gens prêt à faire ce qui est nécessaire pour le bien de la communauté. Si un individu est capable de remplir spontanément ces fonctions, quand bien même il fumerait des pets et partouzerait pendant son temps libre, cet individu aurait toute sa place dans la communauté.
En centrant la question à la liberté sexuelle sans entrave, vous vous disqualifiez. Personne n'accepterai de nettoyer vos latrines pendant que vous passez en revue les jeunes femmes de la communauté.