Le calcul intégral (ou alors la Loi de Say ) devait sans doute susciter davantage ta libido ?
J'étais très mauvais en mathématiques, mais approfondir ne serait-ce que le programme de seconde en L au lieu de revenir à des exercices niveau collège serait la moindre des choses.
Après je peux voir une logique humanitaire derrière ce programme, quand je me souviens que certains étaient incapables de comprendre comment je faisais pour augmenter un nombre de 28% avec une simple multiplication sur la calculatrice : "mais tu as divisé avant ?"...
Je plussois !
En première, j'avais attaqué deux choses : la et Schopenhauer.
Pour Proust, j'étais enfin parvenu à aller au-delà des 50 pages terribles par lesquelles il commence, après 10 tentatives infructueuses, où le bouquin me tombait des mains, pour , j'y avais été bien amené par un petit bouquin trouvé et acheté un peu par hasard.
J'avais beaucoup de grain à moudre et je me suis un peu foutu du programme, avec ses auteurs du 18ème que j'appréciais moyennement et que je ne bossais que de très loin.
J'en ai profité quand même, avec peu d'attention, pour regarder plus sérieusement Diderot.
Mais je lisais quand même plus Proust et Schopenhauer, et, toujours furieusement, Victor Hugo (toute son oeuvre poétique, mais j'ai dû lire aussi à ce moment-là, à peu près).
Mais ce genre d'attitude est marginale et il n'arrive plus en seconde que des élèves qui ne lisent pas, ou pas des choses qui sont dans ses degrés-là.