La philo, ça pue.
que les littéraires en fassent, comme une langue morte, pourquoi pas.
ça fait partie des humanités.
mais coller ça à des élèves qui ont fait volontairement des choix de série non littéraires, c'est inepte.
ça ne peut conduire qu'à un bachotage stérile.
On ne peut pas raisonner comme cela. (Quand je dis "raisonner", dans ton cas, ce n'est bien sûr qu'une manière de parler, je n'ai jamais rien lu sous ton clavier qui mérite ce terme).
René Thom, un de nos plus brillants mathématiciens, disait qu'il faudrait arrêter avec les maths au lycée, qui emmerdent tout le monde, d'autant plus quand on sait que ces élèves n'en n'ont rien à foutre des maths (ils sont seulement des élèves sérieux, d'un bon niveau général, on pourrait aussi bien les sélectionner sur un tournoi de bridge), et qu'ils iront vendre des bagnoles ou des appartements, diriger des Offices du Tourisme ou des chantiers. Il en concluait sur l'idée qu'il fallait foutre la paix aux élèves avec ça, puisqu'il y a environ 5% des gens qui sont à peu près à portée de faire des trucs intelligents en maths, et ne serait-ce déjà que comprendre de quoi il s'agit.
5%, c'est à peu près ce qu'on doit trouver comme personnes capables de disserter un peu sérieusement sur La Bruyère ou Montesquieu.
On peut dire aussi qu'il faudrait les laisser tranquilles avec ça.
Mais ce n'est pas ça, l'objet.