Pour la 1ère fois, un rapport sur les retraites ne se limitent pas à taxer la même catégorie sociale, les actifs du privé, pour garantir le pouvoir d'achat des actuels retraités en particulier la génération des soixant'huitards, qui nous ont bien foutu dans la merde.
Enfin , un rapport moral, qui cherche l'égalité entre français. Il est moral, car contrairement, à tous les autres rapports, il ne ment pas aux français. Pour retablir l'équilibre, il faut agir sur tous les curseurs et non pas uniquement sur le même : retarder la date de départ.
De très bonnes idées:
- Enfin taxer les actuels retraités, qui aujourd'hui sont quasiment tous partis en retraite à 60 ans avec de belles pensions ( alignement du taux de CSG avec les actifs et suppression de l'abattement de 10% pour "frais professionnels" )
- ne plus indexer les retraites sur l'inflation. L'idéal serait de les indexer sur la croissance, qui elle determine le volume des cotisations
- rapprocher le régime des fonctionnaires et des entreprises publiques, avec celui du privé.
Reste une mauvaise idée, l'allongement du la date de départ, qui ne fera que transférer le déficit des caisses de retraites sur celles du chomage.
Je ne comprend pas que le patronat soit d'accord avec cette idée, qui obligera les entreprises à garder des gens de 66 ans peu performants, dont certains seront en perpétuels arrêts maladie.
Ce qu'il faut c'est une retraite par points, avec départ libre. à partir de 58 ans.
Reste cette injustice, où les cadres et les fonctionnaires partent en retraite au même âge que les ouvriers et les travailleurs manuels, avec des pensions bien plus élevées , tout en vivant en moyenne 9 ans de plus que les ouvriers.
Ce sont ces 2 catégories sociales ( les cadres et les fonctionnaires) qui sont responsables du déficit des retraites, certainement pas les ouvriers.
Pour quelqu'un qui salut une répartition égale entre actif et non actifs des efforts, votre remarque sur les soixantuitards est déplacée et montre que vous en voulez en fait aux retraités, mais passons. Vous avez remarquez vous aussi ?
Oui, je suis d'accord, égalité des droits et devoirs entre actifs et retraités.
Donc d'accord sur le fait que ce soit imposable pareil et pareil entre privé et public.
Sur les 10% défiscalisés, comme ils sont justifiés par les frais de transport pour le travail, logiquement ça ne devrait pas s'appliquer aux retraités, mais ça veut dire en fait que les retraités vont être plus fiscalisés que les actif, je suis partagé.
OK, à condition de généraliser les frais réels et supprimer les "niches fiscales" comme celle dont bénéficient les journalistes"
Ne plus indexer sur l'inflation, c'est réduire en pratique les retraites, mais si c'est compensé sur une indexation sur la croissance, pourquoi pas.
En période de croissance, la croissance est par définition supérieure à l’inflation et à la croissance du salaire médian. LEs pensions du privées devraient + ou - être indexées sur la collecte.
Par l'allongement du temps de cotisation, il y a peut-être un peu plus de chômage mais surtout des retraites anticipées, à cause du faible nombre d'actifs après 55 ans, donc c'est en pratique plus une baisse des retraite, c'est pour ça que le patronat est pour, ça réduit la pression sur les cotisations.
Par contre sur l'allongement de l'age du départ, je suis d'accord avec vous, c'est un transfert vers le chômage, mais le MEDEF s'en fout, c'est un autre équilibre sur lequel il faudra une autre réforme, réduction de la courbe d'indemnisation au cours du temps.
Non aux 2 §
Je ne suis pas d'accord sur votre injustice entre ouvriers et cadre, les cadres reçoivent plus mais ont cotisé en proportion, ils ont un taux d'activité au delà de 50 ans plus élevé, et par leurs cotisations ils participent au financement du minimum vieillesse qui ne les concerne pas
Je crois que le régime coté cadre est bénéficiaire et déficitaire coté ouvriers.
De mémoire, la caisse complémentaire des cadres est déficitaire du fait du relèvement trop rapide du plafond SS.