Non. Puisqu'il existe des dates divergentes il n'y a pas consensus, c'est à dire convergence. Le problème chez vous il est neuronal ou lexical?
C'est pas gênant que les néerlandais s'y prennent différemment, on s'en fout.
En France, le droit à l'IVG fait consensus, aucune majorité au pouvoir depuis la loi Veil n'a remis en cause ce droit.
C'est entré dans les mœurs depuis des dizaines d'années.
Pourquoi avez vous si peur de la rectitude intellectuel?
Rectitude ou raideur ?
Je considère en effet qu'il faut nuancer, prendre en compte le maximum de paramètres et éviter de sombrer dans l'intégrisme notamment sur les questions qui touchent à l'humain.
Dans le cas de l'avortement, il faut savoir arbitrer au plus juste entre les droits de la femme ( qui sont revendiqués et que les femmes ont légitimement obtenus ) et le sort de l'enfant potentiel qu'elle porte.
Interdire l'IVG ça revient à nier le droit des femmes à disposer de leur corps, ça ne peut pas être satisfaisant selon mon point de vue.
Et l'interdiction de l'IVG n'a jamais empêché les femmes d'avorter, les interruptions de grossesses se font alors dans la clandestinité avec tous les risques que cela comporte.
Ça me semble être la plus mauvaises des options parce qu'elle à la fois obscurantiste et inefficace.
Vous commencez a expliquer que , et que celà relève d'une évidence scientifique. Avant il n'y a pas de vie, après il y en a.
Il y a vie dès la fécondation, mais avant les 12 semaines et l'ébauche du système nerveux, on ne peut pas caractériser un être humain.
Or vous mentez en considérant que c'est un consensus puisque d'autres pays ont choisi d'autres dates.
En suivant votre raisonnement on est donc amener à considérer que
soit il existe une date d'arrivée de la vie 12 semaine, auquel cas les pays pratiquant l'avortement au delà ont des pratiques barbares et infanticides.
Soit votre date est arbitraire et vos arguties bidons.
Tu peux aussi considérer que chaque nation a sa culture, ses valeurs, sa sensibilité et ses lois et que ce qui est acceptable dans un pays peut ne pas l'être dans un autre.
On en revient à la distinction entre rectitude et raideur que j'évoque plus haut.
D'ailleurs, piégé, vous bottez en touche.
Genre: ca nous concerne pas.
Ben ouais, les Pays Bas sont une démocratie, les néerlandais font leurs choix qui ne regardent qu'eux-mêmes.
sauf que l'ingérence humanitaire on l'a bien fait dans plein de pays,
Ingérence humanitaire / IVG il ne s'agit pas des mêmes questions, tu es pris en flagrant délit d'incohérence intellectuelle ....
;)
on a tancé tel et tel état pour leurs pratiques, sur les droits de ceci, les droits de celà.
Et là, dans ce cas d'infanticide - toujours en suivant votre raisonnement -: rien à foutre.
L'IVG n'est pas un infanticide, c'est une interruption de grossesse.
Vous adoptez des positions a géométrie variable, incapable d'avoir une conception claire et honnête. Votre morale et votre sens de la justice n'existe pas, vous l'adaptez à la mode, aux bidouilles qui vous intéresse sur le moment et qui, surtout, servent votre parti.
Vous démontrez par votre absence de remise en question et votre absence de rigueur, que vous n'êtes qu'un propagandiste politique bas de gamme.
Défendre le droit des femmes à disposer de leur corps ça ne relève pas d'une mode passagère, c'est inscrit dans le progrès de l'humanité.
Finissons par le meilleur
En France, le droit à l'IVG fait consensus, aucune majorité au pouvoir depuis la loi Veil n'a remis en cause ce droit.
C'est entré dans les mœurs depuis des dizaines d'années.
Vous avez raison, d'ailleurs, il serait alors de bon ton que la France ferme sa gueule vis à vis des pays qui pratique la peine de mort, la torture, la charia et toute cette sorte de chose car: rions un peu:
L'arabie saoudite est-elle une démocratie qui respecte les droits de l'homme ?
A l'évidence NON.
Le fait que les peuples choisissent eux-mêmes les règles de la société dans laquelle ils vivent est un paramètre essentiel à prendre en compte me semble-t-il.
Aller, votre incurie va encore plus loin.
Durant la mariage gay vous nous vantiez les mérites du progrès social et du sens de l'histoire.
La pour défendre l'IVG vous finissez par invoquer le passé et la tradition.
Incapable d'être cohérent avec vous même.
Dans un cas comme dans l'autre il s'agit de promouvoir les droits et les libertés individuelles
Vous êtes vraiment minable moralement en fait.
Nul aussi, car vous n'avez aucune rigueur logique ce qui amène a vous ridiculiser dans vos argumentations.
Je pense que tu réfléchis sur la base de dogmes et de schémas anciens et que tu voudrais imposer tes choix personnels à l'ensemble de la société française.
Ma démarche est différente et consiste à considérer que sur les questions éminemment personnelles comme l'IVG ou le mariage, c'est la liberté de choix qui doit prévaloir.
S'agissant de l'IVG, la liberté de choix de la femme est encadrée et aboutit à ce que l'enfant qui né soit désiré.
Ça va totalement dans le sens de l'intérêt de la mère et de l'enfant.
Tu devrais pouvoir l'admettre.
Tout ce qu'il vous est demandé c'est d'admettre qu'une vie, ou du moins, un espoir de vie, est éliminé pour des raisons de confort d'autrui*. et, de fait, de ne pas nous rebattre les oreilles d'une sacralité de la vie qui s'appliquerait dans un cas (la peine de mort) mais pas dans l'autre (l'avortement).
IVG et peine de mort, ce sont des questions différentes au même titre qu' ingérence humanitaire et IVG.
De tels amalgames venant de toi qui essaies de te prévaloir d'une " rectitude intellectuelle ", c'est cocasse !
Considérer que la vie est sacré et doit être protéger en toute circonstance, d'accord. Considérez qu'elle ne l'est pas, ok.
Mais c'est l'un ou l'autre, pas les deux en même temps, selon ce que vous avez a argumenter.
Tu dois prendre en compte tous les paramètres de la problématique et intégrer en particulier le droit de la femme à disposer de son corps.
La loi française sur l'IVG repose sur les principes suivants :
- le droit de la femme à disposer de son corps est reconnu et établi,
- l'embryon est biologiquement considéré comme un être humain à partir de 12 semaines.
A partir de là, le droit de la femme prévaut sur celui de l’embryon jusqu'au stade de 12 semaines.
C'est une position sage et moderne qui permet de concilier le droit de la femme à disposer de son corps et le respect d'un enfant potentiel à naitre.
C'est largement préférable aux thèses que tu défends qui nient le droit de la femme à disposer de son corps et qui n'empêchent évidemment pas les interruptions de grossesses de se dérouler dans la clandestinité avec tous les risques que cela comporte.
* Notons que le terme de détresse a été récemment enlevé de la Loi, donc la question du confort est même légalement validé .
La notion de détresse permettait de réaliser le consensus lors du vote de la loi Veil en 1975.
40 ans plus tard, les mentalités ont évolué et on doit pouvoir se passer d'un simulacre de culpabilisation et reconnaitre un plein droit aux femmes.