Franchement cemab, je ne sais pas à quoi vous voulez jouer. Quel est le sujet, l'avortement ou si une loi est contestable ? A la deuxième question, je réponds, bien sûr qu'on peut les contester. Et tenter de respecter le gros du cadre légal aussi et à la fois. Ça limite les dégâts et n'oblige pas à se casser la gueule avec les CRS pour faire connaître son opposition à l'avortement. Ou, au mariage entre homosexuels et on voit bien le genre de stratégie employée en ce moment. Vous étiez pourtant d'accord avec moi quand je trouvais absurde ce que fait la droite avec cette loi. Pourquoi essayez-vous de faire la même chose ici, alors ? Car c'est le même système, une extrapolation et un amalgame de ce que peuvent dire les uns et les autres pour finir par manifester contre un droit déjà accepté par la majorité des français qui ont aussi accepté de poursuivre sur la voie de la consolidation et ampliation des droits et des libertés civiles.

En plus vous exigez des justifications à volonté, sur tout et n'importe quoi. Juste pour essayer de mettre en relief la soi-disant incohérence qu'il y aurait à défendre le principe démocratique. C'est aussi ce que font les abrutis qui trainent leurs gosses dans les manifs. De la provocation, quoi.

Alors, si vous avez une question à me poser, faites-le clairement. Pas un truc incompréhensible où vous mélangez ce que je dis avec ce que dit un autre. D'ailleurs vous avez raison, je fatigue. J'aime bien déconner mais pas n'importe comment. Je ne pense pas durer très longtemps, ici.

la démocratie sert à asservir les gens
peut y contribuer si au départ il y a tromperie sur la marchandise

non ?Oui, le totalitarisme est une tromperie donc il peut surgir de n'importe où, d'accord. Mais, pour qu'un état démocratique devienne réellement totalitaire, les pouvoirs doivent se concentrer, les libertés fondamentales s'annuler, etc.. Donc il y a peut-être un court moment de mais une fois engagé, le processus totalitaire tue la démocratie. Donc, une démocratie totalitaire, ça n'existe pas.

C'est, par exemple, ce qui a fondu la république de Weimar, morte en 1933 des coups de sabre du caporal dingue aux textes constitutionnels.

Non, parce qu'un embryon de quelques semaines ne peut être considéré comme un être humain disposant de tous les droits attachés à la personne humaine.

Pourquoi ?

C'est une question assez délicate et il n'y a pas de réponse binaire mais un cheminement intellectuel à faire pour définir ce qu'est ( ou ce que n'est pas ) la vie en général, un être vivant en particulier et enfin plus précisément un être humain qui disposerait de droits.

Y'a pas trop de place pour les dogmes quels qu'ils soient.

Je pense d'abord qu'il faut un commencement à tout : on sait quand la vie finit, c'est la mort lorsque les fonctions biologiques essentielles d'un être vivant ne peuvent plus être assurées.

A contrario, on peut définir que la vie commence lorsque toutes les fonctions biologiques essentielles sont opérationnelles.

Dans le règne animal ( l'homme est biologiquement un animal, vertébré et mammifère ) les principales fonctions biologiques sont la respiration, la circulation du sang et l'activité cérébrale.

S'agissant d'un embryon de 12 semaines, on peut considérer qu'il y a circulation sanguine, mais pas d'activité cérébrale et pas de respiration non plus.

Ce n'est donc pas un être vivant " autonome " et complet, mais un être vivant en " " qui n'a pas d’existence distincte de la femme qui le porte.

D'un point de vue juridique, peut-on accorder des droits à un système cellulaire qui iraient en contradiction avec ceux de la femme qui le porte ?

On peut se poser la question .

J'y réponds, en ce qui me concerne, par la négative.

Aprés, on peut aussi se poser la question de savoir à partir de quel moment un embryon possède les caractéristiques qui permettraient de le qualifier d'être humain.

Là aussi c'est trés délicat.

Pour simplifier, on peut considérer que le propre de l'être humain est d'avoir une " conscience " ou du moins d'être en capacité de la développer.

D'un point de vue biologique, le système nerveux se construit entre la 12éme et la 24eme semaine.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Neurogen%C ... bryonnaire

C'est avant cette phase de construction du système nerveux que le législateur a autorisé l'IVG parce que le stade de développement de l'embryon ne permet pas de lui conférer le statut et donc les droits d'être vivant et d'être humain.

A ce stade de développement embryonnaire, l'embryon n'a pas l'autonomie biologique ni le statut juridique d'un être vivant et à fortiori d'un être humain.

Il est considéré comme étant une partie de la femme qui le porte et la loi de la république donne à cette femme le droit de disposer de son corps.

que l'humain soit en formation ou non, il est vivant.

le rapport au vivant, qu'il soit humain ou non est primaire dans notre société, il n'est pas reconnu en tant que sujet mais en tant qu'objet à exploiter.

sale mentalité déresponsabilisant.

que l'humain soit en formation ou non, il est vivant.

le rapport au vivant, qu'il soit humain ou non est primaire dans notre société, il n'est pas reconnu en tant que sujet mais en tant qu'objet à exploiter. sale mentalité déresponsabilisant.

Je vois pas en quoi ne pas définir un embryon ou un rein comme un sujet implique une absence totale de règle.

Les organes ne sont pas considérés comme des personnes, c'est pas pour autant qu'on peut en faire n'importe

quoi.

que l'humain soit en formation ou non, il est vivant.

A mon avis tu devrais affiner un peu ton raisonnement ...

En effet, la tomate que tu cueilles sur son plant est vivante mais ça ne suffit évidemment pas pour lui octroyer un droit dans notre société.

le rapport au vivant, qu'il soit humain ou non est primaire dans notre société, il n'est pas reconnu en tant que sujet mais en tant qu'objet à exploiter.

sale mentalité déresponsabilisant.

Ce qui est déresponsabilisant, c'est l'absence de liberté et donc de choix.

Toute liberté implique que celui qui en bénéficie assume la responsabilité de ce qu'il dit et de ce qu'il fait.

Tu ne dois pas avoir peur de la liberté, en encore moins de la liberté des autres qui sont sensés l'exercer avec le même sens de la responsabilité que toi.

Aprés, c'est clair que si tu considères que la liberté est dangereuse en soi et qu'il faudrait donc les supprimer, c'est un autre débat et une approche trés singulière de la condition humaine.

Les valeurs de gauche mettent au 1er plan la liberté ( et la justice ) mais tu as évidemment le droit de considérer que l'être humain n'est pas assez évolué intellectuellement pour jouir de la liberté ...

;)

que l'humain soit en formation ou non, il est vivant.

le rapport au vivant, qu'il soit humain ou non est primaire dans notre société, il n'est pas reconnu en tant que sujet mais en tant qu'objet à exploiter. sale mentalité déresponsabilisant.

Je vois pas en quoi ne pas définir un embryon ou un rein comme un sujet implique une absence totale de règle.

Les organes ne sont pas considérés comme des personnes, c'est pas pour autant qu'on peut en faire n'importe

quoi.

un humain en développement n'est pas un organe.

que l'humain soit en formation ou non, il est vivant.

A mon avis tu devrais affiner un peu ton raisonnement ...

non j'aime les idées claires, simples.

En effet, la tomate que tu cueilles sur son plant est vivante mais ça ne suffit évidemment pas pour lui octroyer un droit dans notre société.

le rapport au vivant, qu'il soit humain ou non est primaire dans notre société, il n'est pas reconnu en tant que sujet mais en tant qu'objet à exploiter.

sale mentalité déresponsabilisant.

Ce qui est déresponsabilisant, c'est l'absence de liberté et donc de choix.

Toute liberté implique que celui qui en bénéficie assume la responsabilité de ce qu'il dit et de ce qu'il fait.

Tu ne dois pas avoir peur de la liberté, en encore moins de la liberté des autres qui sont sensés l'exercer avec le même sens de la responsabilité que toi.

Aprés, c'est clair que si tu considères que la liberté est dangereuse en soi et qu'il faudrait donc les supprimer, c'est un autre débat et une approche trés singulière de la condition humaine.

Les valeurs de gauche mettent au 1er plan la liberté ( et la justice ) mais tu as évidemment le droit de considérer que l'être humain n'est pas assez évolué intellectuellement pour jouir de la liberté ...

;)

aucun rapport avec mon propos, va lacher ton délire sur le dos d'un autre.

et je me fous des autorisations de droits ou de libertés que tu distribues.

le comportement vis à vis du coït n'est pas le même si tu considères l'humain en développement comme sujet ou objet.

le soucis est qu'en le considérant comme objet, ça implique une déresponsabilisation des choix des partenaires sexuels et des modes de préservation de l'enfantement, principalement.

que l'humain soit en formation ou non, il est vivant.

le rapport au vivant, qu'il soit humain ou non est primaire dans notre société, il n'est pas reconnu en tant que sujet mais en tant qu'objet à exploiter. sale mentalité déresponsabilisant.

Je vois pas en quoi ne pas définir un embryon ou un rein comme un sujet implique une absence totale de règle.

Les organes ne sont pas considérés comme des personnes, c'est pas pour autant qu'on peut en faire n'importe

quoi.

un humain en développement n'est pas un organe.

Dès la fécondation, c'est une vie. Désirable ou indésirable.

Proposez d'autres solutions.

l'adoption est douloureux, en profondeur, une déchirure pour toute une vie, pour les 2 parties.

généraliser l'abandon sous X, n'est pas une solution à mes yeux.

l'adoption est douloureux, en profondeur, une déchirure pour toute une vie, pour les 2 parties.

généraliser l'abandon sous X, n'est pas une solution à mes yeux.

Demandez à un anti IVG quelle autre solution il propose. Il n'en a pas.

La difficulté que je rencontre avec ce point de vue, c'est qu'il semble défendre la vie en tant qu'entité, pas en tant qu'identité.

Hautement soucieux de l'état embryonnaire, l'humain en âge d'être dans la merde ne lui inspire plus la même attention.

Curieux, mais bon, pourquoi pas.

oui, j'ai aussi remarqué et les mêmes envoyaient leurs filles en suisse, pour donner dans la caricature.

nan, je comprends l'avortements, il y a des cas pathétiques, qu'on laisse ces femmes tranquilles.

c'est la dérive qui est à endiguer, l'immaturité des femmes dans leurs relations amoureuses et sexuelles et leurs incapacité à mettre en place une contraception fiable.

de ce que j'ai pu voir, pas tout évidement, beaucoup de femmes aspirant à devenir mère mais n'ayant pas de compagnon partageant cette aspiration, beaucoup de femmes dépendantes affectivement et matériellement. elles aspirent mais n'ont pas créé le nid pour accueillir le petit.

il faudrait qu'un professionnel nous présente les profils de ces femmes.

Ce qui est déresponsabilisant, c'est l'absence de liberté et donc de choix.

Toute liberté implique que celui qui en bénéficie assume la responsabilité de ce qu'il dit et de ce qu'il fait.

A croire que vous faites mine de ne pas comprendre. Peut on parler de responsabilisation quand l'impunité règne ?

Encore un glissement sémantique typique de l'argumentation biaisée du libéral. En présentant le concept de responsabilité comme découlant naturellement du libre choix vous le signifiez comme être auteur/conscient de son l'acte. Puis vous présentez la responsabilisation dans son sens véritable c'est à dire avoir à répondre d'autrui. Il est évident que le fait d'avoir a répondre d'autrui ne dépend pas de la liberté précisément de cette autre personne qu'est autrui. Autrui pouvant être une personne morale en les institution et la loi.

Nier le status de sujet a un être vivant est bien de la déresponsabilisation. Assouplir ou abroger une loi est bien de la déresponsabilisation. Si l'on prend le mot responsabilisation dans le sens avoir à répondre de ses actes, votre prêche libéral ne peut se comprendre que comme de la déresponsabilisation a outrance. Encore une foi il ne s'agit pas de vous reprocher vos vues mais d'assumer les implications de votre idéologie.

Tu ne dois pas avoir peur de la liberté, en encore moins de la liberté des autres qui sont sensés l'exercer avec le même sens de la responsabilité que toi.

On peut légitimement se méfier de l'usage qu’autrui peut faire de sa liberté. Pour le reste, vous savez très bien que le sens des responsabilités varie selon les individus.

Les valeurs de gauche mettent au 1er plan la liberté ( et la justice )

L'un de ces deux concept primera forcément sur l'autre. Il va falloir fait un choix.

Il va également falloir que vous précisez ce que vous entendez pas justice. S'agit il du corpus juridique ou de l'équité ?

Demandez à un anti IVG quelle autre solution il propose. Il n'en a pas.

La difficulté que je rencontre avec ce point de vue, c'est qu'il semble défendre la vie en tant qu'entité, pas en tant qu'identité.

Hautement soucieux de l'état embryonnaire, l'humain en âge d'être dans la merde ne lui inspire plus la même attention.

Curieux, mais bon, pourquoi pas.

J'ai bien une solution mais ce ne sera pas celle d'un anti IVG...

Le problème est que la l'essence d'une l'identité est subjective car elle dépend de celui qui identifie. Si on se base sur l'identité, c'est l'ouverture a arbitraire le plus absolu. Quoi de plus facile que d'identifier un individu , même adulte, comme non humain pour justifier le meurtre ou l'esclavage ? Cela met sur le même plan l'embryon et l'humain en age d'être dans la merde, mais également le riche et le pauvre, le bien portant et handicapé, etc.

que l'humain soit en formation ou non, il est vivant.

A mon avis tu devrais affiner un peu ton raisonnement ...

non j'aime les idées claires, simples.

En effet, la tomate que tu cueilles sur son plant est vivante mais ça ne suffit évidemment pas pour lui octroyer un droit dans notre société.

le rapport au vivant, qu'il soit humain ou non est primaire dans notre société, il n'est pas reconnu en tant que sujet mais en tant qu'objet à exploiter.

sale mentalité déresponsabilisant.

Ce qui est déresponsabilisant, c'est l'absence de liberté et donc de choix.

Toute liberté implique que celui qui en bénéficie assume la responsabilité de ce qu'il dit et de ce qu'il fait.

Tu ne dois pas avoir peur de la liberté, en encore moins de la liberté des autres qui sont sensés l'exercer avec le même sens de la responsabilité que toi.

Aprés, c'est clair que si tu considères que la liberté est dangereuse en soi et qu'il faudrait donc les supprimer, c'est un autre débat et une approche trés singulière de la condition humaine.

Les valeurs de gauche mettent au 1er plan la liberté ( et la justice ) mais tu as évidemment le droit de considérer que l'être humain n'est pas assez évolué intellectuellement pour jouir de la liberté ...

;)

aucun rapport avec mon propos, va lacher ton délire sur le dos d'un autre.

et je me fous des autorisations de droits ou de libertés que tu distribues.

le comportement vis à vis du coït n'est pas le même si tu considères l'humain en développement comme sujet ou objet.

le soucis est qu'en le considérant comme objet, ça implique une déresponsabilisation des choix des partenaires sexuels et des modes de préservation de l'enfantement, principalement.

Visiblement tu ne sais pas faire la différence entre sexualité et reproduction.

Ils sont tous comme toi les réacs de droite ?

: :

la reproduction, comme tu dis, se conçoit via la sexualité.

c'est en baisant sans contraception que les femmes se retrouvent enceintes.

Visiblement tu ne sais pas faire la différence entre sexualité et reproduction.

Ils sont tous comme toi les réacs de droite ?

: :

Pourquoi devrait-on différencier la sexualité de la reproduction? Le but de la sexualité, c'est la reproduction.

Pourquoi devrait-on différencier la sexualité de la reproduction? Le but de la sexualité, c'est la reproduction.

Les voies de Dieu sont impénétrables. Ne parle pas à sa place. Cela dit, si on prend un peu de hauteur, on dirait que tu as raison (ce qui est loin d'être certain à 100 %). La sexualité c'est avant tout pour se faire plaisir. Ça, c'est sûr à 100 %, c'est donc le but. Après…

la reproduction, comme tu dis, se conçoit via la sexualité.

Mais la sexualité peut se concevoir sans reproduction ....

Tu n'as pas l’air d'être au courant mais renseigne-toi ... ta vie va changer du jour au lendemain ...

: :

c'est en baisant sans contraception que les femmes se retrouvent enceintes.

T'es vraiment à la ramasse mon pauvre !

:

Les techniques modernes permettent de féconder une femme sans rapport sexuel.

Tu devrais te renseigner ...

: :

Et on peut baiser trés copieusement sans que quiconque ne soit enceinte, y compris dans les couples hétérosexuels ....

: :

En fait le plaisir sexuel est une récompense du cerveau qui pousse a la reproduction. Sans cela la chose serait juste fatigante et sans grand intérêt. La douleur joue le rôle inverse et nous dissuade d'abimer notre corps et donc nos chances de survies.

Mais la sexualité peut se concevoir sans reproduction ...

Certes mais il s'agit la d'un usage détourné. A l'instar du mariage qui offrait un cadre juridique à la reproduction mais qui a été détourné pour offrir un cadre juridique à la sexualité.

En fait le plaisir sexuel est une récompense du cerveau qui pousse a la reproduction. Sans cela la chose serait juste fatigante et sans grand intérêt. La douleur joue le rôle inverse et nous dissuade d'abimer notre corps et donc nos chances de survies.

Mais la sexualité peut se concevoir sans reproduction ...

Certes mais il s'agit la d'un usage détourné. A l'instar du mariage qui offrait un cadre juridique à la reproduction mais qui a été détourné pour offrir un cadre juridique à la sexualité.

Tout ça se discute.