Cem, je réponds point par point sauf ceux que j'ai escampés (supprimés en occitan).
l'embryon ou le foetus est ou n'est pas un individu si on veut, le débat n'est pas là => c'est ce qu'il va devenir qui compte.
de plus, toujours ambiguë : pourquoi au cas par cas si ce n'est qu'un acte médical comme un autre ne prenant pas en compte la spécificité dont je parle plus haut ? Si ce n'est vraiment rien d'autre, il n'y a aucune raison de ne pas le libéraliser tout-à-fait (ce qui est le cas) ; et si c'est autre chose, c'est quoi ? ta position me semble, comme je l'ai écrit hier, difficilement tenable. de plus, l'objection de la douleur, etc... ne tient pas, celle qui décide, c'est quand même la mère.
En outre, il n'y a pas besoin d'être catholique ou autre pour s'opposer à l'IVG, les deux morales, naturelle et religieuse se confondent (au moins chez nous) et la première suffit largement pour argumenter.
dernière chose : si, les motivations sont importantes ; une femme n'avorte pas comme elle change de culotte, on lit assez de pleurnicheries sur les effets dramatiques induits pour supposer que ce n'est pas anodin.
dans ce cas, il est parfaitement légitime de se demander quels sont les motifs (multiples) qui conduisent 212000 d'entre elles à avorter chaque année. je te fais remarquer que cet argument des multiples raisons n'est pas de moi, mais du ****. ceci posé et enlevé l'IMG, il n'y a pour l'instant aucune réponse ; ne serait-ce pas parce que l'IVG est devenu une contraception a postériori ?
Je connais le couplet sur le devenir de l'embryon et je ne dis pas le contraire, nulle part.
Au cas par cas car comme tu l'écris en conclusion du paragraphe : c'est la mère qui décide ! Perso, je ne suis pas pour une libéralisation totale de l'IVG comme je l'expliquais plus haut et que tu as cité. Donc je te prie de considérer ce que j'écris stp. Les autres "choses" il me semble en avoir fait une liste, de tête, sans avoir la prétention d'être exhaustif ne connaissant pas tous les motifs d'IVG. Difficilement tenable selon TA grille de lecture. Moi je ne dis pas pas que ta position est intenable même si nous sommes en désaccord, ponctuellement.
Oui bien sûr. Mais ne viens pas me faire croire malgré les non-dits volontaires que la religion est absente dans ce type de débat, je ne te croirais pas, et tu le sais. Mais je veux bien admettre qu'il n'y a pas QUE la religion. Mais bon, comme dans le cas du mariage, elle n'en est pas absente, me dirais-tu le contraire.
Je suis d'accord. Cependant ce que je disais hier sur les galipettes du samedi entre intimes d'une soirée ont parfois des conséquences inattendues que toutes et tous ne peuvent ni ne veulent assumer. Là oui, il s'agit souvent de confort et je veux bien croire que cela puisse poser question. Mais je n'ai pas de réponse définitive à y apporter.
Là encore, je suis d'accord et je n'en connais pas les motifs même si j'en aurais bien une idée : la facilité légale et médicale dans un certain nombre de cas probablement, sans pour autant être foutu d'avancer la moindre statistique. Ben voilà, nous vivons une époque ou chacun utilise à sa guise les outils qu'on lui met à disposition. On peut ne pas trouver cela normal, mais c'est comme ça. Bien, pas bien ? Vaste débat où chacun y va de sa sensibilité et où probablement il faudrait mettre de l'ordre. Probablement... Ça n'est pas à l'ordre du jour cependant.
en ce qui concerne le point 3, je me borne juste à constater que pas une fois, que ce soit ici ou pour le mariage gay, je n'ai utilisé d'argument religieux ; bien entendu, elle n'est pas absente (chez moi) mais elle court-circuite le débat trop vite. Comme je l'ai écrit plus haut, le lien ténu entre elle et notre morale suffit amplement à pouvoir débattre de faits de société en se bornant à une stricte laïcité 8)
je te prie de noter quand, dans les deux cas, les références et allusions religieuses sont venues d'ailleurs, sans doute dépités de ne pas y trouver leur cible favorite, certains ont cru bon de l'y mêler, mais ce n'est pas mon cas.
pour le point 2 : je lis avec la plus grande attention ce que tu écris, et c'est pour cette raison que je pose la question, de pourquoi "du coup par coup" si c'est anodin, et, si c'est pas anodin, ("autre chose") qu'est-ce que c'est ?
en fait, il a deux axes qui sont très logiques : c'est celui du "pour à 100%" là, clairement, y a rien et on y va à donf, et celui du "contre à 100% --réserve sur le cas de la mère quand sa santé est en jeu--" où c'est clair qu'il y a qqch et dans le doute...
mais la ligne qui tient que dans certains cas on peut, et dans d'autres moins, franchement, je ne la comprends pas (d'un point de vue intellectuel)