L'utilitarisme benthamien est bien la dernière des philosophies que j'invoquerais pour parler de complexité ou de hauteur d'esprit...
Je n'invoque pas l'autorité des philosophes cités, je réponds juste par l'exemple à l'affirmation grossière que vous portiez au sujet des partisans de la peine capitale.
"décider arbitrairement d'ôter la vie à"
...un violeur, un meurtrier, bref un criminel menaçant les citoyens et la cité en général.
Si c'est arbitraire, toute peine l'est et vous êtes donc inconséquent.
"la citoyenneté communément admise, participation de droit et de facto à une communauté d'existence organisée entre hommes égaux"
Vision délirante qui n'est pas communément admise.
"Répondre à la mort par la mort (de même que répondre à un dommage par la mutilation et la souffrance physique) plaçait la société dans une logique de destruction l'amenant à se mutiler elle-même"
Si ces puérilité au sujet du Talion étaient vraies, l'humanité aurait disparu depuis des millénaires.
La société se mutile elle-même quand elle ne fait plus de distinction entre l'innocent et le criminel, prend tout au premier pour "soigner" le second, jusqu'à ce que relâché "soigné" il s'en reprenne au premier...
La société se mutile quand elle refuse de considérer l'existence du mal et se convainc à ses dépends que le criminel n'existe pas, que c'est un gentil un peu égaré, qui n'a pas compris la beauté de tout ce qu'elle lui offre... Il est flagrant que le gauchiste parle habituellement des pires ordures, des hommes endurcis dans la barbarie, comme de grands enfants ayant besoin d'une petite séance d'éducation civique...
la société a les criminels qu'elle mérite...
Ce n'est pas une incantation simplissimement simpliste dédouanant l'individu de toute responsabilité, ça ?
Je n'ai pas une vision utilitaire de la peine, je l'ai écrit au-dessus.
On ne fera jamais disparaître la criminalité, mais c'est un devoir pour le souverain d'exterminer ceux qui s'y livrent.