Euh la dessus toutes les études sur les "sociétés" un peu ancienne vont dans son sens. la propriété n'est pas necessairement dans la nature humaine. La question plus délicate est peut il y avoir un retour en arrière ?
Quelles études?
Comme sinistrevent qui pense que la propriété ne fait pas partie intégrante de l'homme.
Non point. Mais je ne considère pas qu'elle soit une condition sine qua non de l'existence ni de l'élévation de l'homme. Notez que je la fustige pas pour autant, mais je ne la considère que comme une possibilité.
Mais c'est vous qui citiez la DDH.
On a quatre point dans l'article 2, qui définirait les droits naturels et imprescriptible de l'homme
- Liberté
- Propriété
- sureté
- résistance à l'oppression.
Ce que je dis c'est que ces droits n'ont rien de naturel et que votre axiome, puisqu'in fine, à bout d'argument vous vous défaussez sur la DDH comme un croyant à la vérité révélé, est faux.
Je n'ai rien contre le concept de propriété mais je m'élève contre le fait de la considérer comme condition de ce qui fonde l'homme.
je hiérarchise les droits que devraient posséder l'homme; J'estime par exemple supérieur:
- Le droit de manger à sa faim
- Le droit d'accèder au savoir.
Ces deux points je les considère comme supérieur au droit à la propriété. Or la DDH sacralise la propriété, pas le droit d'instruction ni le droit d'avoir de quoi manger.
Demandez-vous pourquoi? parcque ceux qui l'ont pondu étaient des bourgeois qui avaient le ventre plein et l'accès au savoir - il n'était donc pas utile de défendre ses deux points -, mais qui craignaient pour leurs biens. Considérer que tout le monde avaient droit de manger a sa faim eut été donner une autorisation tacite au gueux de détrousser le riche pour bouffer, considérer que l'instruction et l'accès au savoir était une nécessité aurait été abandonné une partie de leur pouvoir au profit du gueux. Qu'il ne sache pas lire et se fasse duper par les beaux discours des rhéteurs étaient tous aux bénéfices de ceux qui usurpaient leurs voix: ceux qui étaient au pouvoir, les bourgeois.
Inscrire la propriété dans la DDH n'était point de l'humanisme mais une défense des intérêts privés de la bourgeoisie. Ce n'est pas une avancée sociale c'est un moyen de défendre sa position de pouvoir.
Le libertarien c'est ça. Il défend son patrimoine rien de plus, tout le discours qu'il y a derrière c'est de la duperie, histoire de justifier un intérêt privé en le masquant d'intérêt général.
Pourtant c'est uen condition sine qua non de l'humain, même si vous continuez à tapper du pied en disant non, non, non et encore non.
Pourquoi ces droits(liberté propriété sureté résistance à l'oppression) ne seraient ils pas naturels?
C'est vous qui dites que c'est faux. Et je note que vous vous limitez à dire que c'est faux comme un croyant sans apporter aucun argument rationnel.
Le droit de manger. Intéressant, d'où vient cette nourriture? d'une production. D'où vient cette production? d'un capital et d'un travail.
Le droit d’accéder au savoir. Très bien, et qui transmet ce savoir? celui qui le possède, pourquoi le transmet il? car il à quelque chose à y gagner. Et oui si vous dites que votre image vous appartient votre savoir vous appartient aussi, sur ce coup là, je ne vous trouve pas très cohérent.
Je ne me demande pas pourquoi: je vous l'ai expliquer( http://www.forum-politique.org/post3201729.html#p3201729).
Surtout que vous pensez comme un utilitariste. En utilisant cette phrase très révélatrice de la pensée utilitariste: <<Considérer que tout le monde avaient droit de manger a sa faim eut été donner une autorisation tacite au gueux de détrousser le riche pour bouffer>>. Vous justifiez le vole par l'utilité de se qui est volé. Pensez au travail qui produit ce qui est utilisé. La propriété n'est pas uniquement la grande propriété, mais aussi la propriété de ce que nous produisons(le travail). Chose que le serf n'avait pas.
Vous nous dites qu'il y à conspiration bourgeoise, chose qu'il reste à prouver.
En suite la propriété et la constante volonté de l'homme d'améliorer ses conditions de vies, font partie de nous, c'est grâce à çà que nous ne vivons plus dans des cavernes.