Et non on ne peut acquérir une base qu'on aurait du apprendre à l'école primaire c'est impossible et vous le savez très bien.
On ne peut pas forcement plus le faire dans le secondaire général actuel...
Le tout dans ces cas là c'est de trouver des filières adaptées. Donc les 4ème SEGPA, d'autres filières comme celle dont parle le prêcheur.
Mais pourquoi pas non plus l'apprentissage pour ceux qui sont déjà prêts, qui veulent vraiment sortir du collège ?
Je tiens à signaler que les 4ème et 3ème SEGPA vont ensuite en apprentissage. Pour autant les exigences de ces classes sont en-deçà du socle commun...
Les pro ont un programme chargés eux aussi, les profs ne peuvent faire du cas par cas, et apprendre à lire à un gamin de 15 ans.
Ce qui compte surtout c'est de ne pas laisser un élève aller vers quelque chose qui ne lui est pas adapté.
Sachant que là, pour se retrouver avec un élève qui ne sait pas lire en 3ème, c'est qu'il y a eu des passages laxistes. Mais vous conviendrez que ce n'est pas la majorité du genre.
Après pourquoi 14 ans ? Pourquoi cette limite à ce moment ? Autant faire correspondre l'orientation à la fin du collège, ça me semble plus cohérent.
Justement je ne fixe pas vraiment de limite. Je pense qu'une telle démarche doit pouvoir être décidée à partir de 14 ans, mais si l'élève veut le faire à 15, 16 ou 20 ans c'est son choix.
A 14 ans, l'élève a déjà passé minimum 2 ou 3 ans au collège. On connait donc son niveau, ses capacités, sa motivation. Lui même sait aussi si l'environnement lui plaît ou pas, et on peut quand même globalement dire s'il est fait pour des études longues ou courtes.
Le redoublement est malheureusement inexistant ou trop peu, cela est encore plus flagrant au lycée (passage seconde première) mais on l'observe aussi en 6ème.
Le redoublement je ne suis pas contre, mais il paraît que les résultats sont plutôt mitigés. Moi je préfère changer un élève de filière plutôt que de le faire redoubler, surtout si ce n'est pas la première fois.
Il faut bien un socle commun, ou alors plus besoin d'aller à l'école on l'envoie à la mine car il est pas "capable" d'apprendre à lire ? Le tout est donc de déterminer ou s'arrête ce socle commun.
Si quelqu'un n'a pas d'aptitude, mieux vaut en effet ne pas s'acharner de trop et trouver d'autres moyens de valoriser ses qualités.
Mais tout cela je l'ai déjà dit.
Et vous caricaturez un peu. L'apprentissage, ce n'est pas envoyer à la mine.
Si l'on suit le collège c'est que l'on a le niveau collège et donc qu'on a la même base de connaissance (du moins en théorie). Viens ensuite la capacité de l’élève, ses envies etc.
Oui vous avez raison de dire que c'est de la théorie.
Car dans le collège, vous avez ceux qui ont tout juste la base du primaire. Mais vous avez aussi ceux qui ont déjà beaucoup plus que la base.
Les intelligences sont multiples selon Jung. Il faut adapter le système scolaire à ce constat.
Toutefois, il ne faut pas se leurrer, je ne pense pas qu'il y ait le système parfait répondant à la volonté et au besoin de chacun qui évite le zéro illétrisme.