Vous parlez comme si ceux qui partaient en apprentissage ne faisaient plus rien dans les matières générales, ce qui est absolument faux.
Ce d'autant plus qu'apprendre encore des bases pendant l'apprentissage est beaucoup mieux pour les élèves, car dans ce cadre ils savent ce qu'ils veulent, tout du moins leur avenir est plus concret et ils savent d'avantage pourquoi ils travaillent, ce y compris dans les matières générales.
L'apprentissage c'est surtout un autre cadre dont certains élèves ont besoin.
Bien sûr qu'ils continuent à bosser les matières dites générales, mais il faut les bases pour les bosser ? Ce n'est pas du cas par cas, on ne pas apprendre à lire aux élèves par exemple. Or en envoyant ces "déchets" on casse complètement cela, car ils ne peuvent pas apprendre les cours de matières générales (et celles professionnelles parfois) sans les bases. Je suis d'accord avec votre dernière phrase, mais cela doit intervenir sur des élèves ayant les bases (école primaire en gros au minimum),sinon ça passera pas.
Oui des classes de remise à niveau pourquoi pas, mais là encore je crois que cela ne correspond pas forcement à tous les élèves. Si par exemple les élèves en ont marre dès le collège, je ne vois vraiment pas en quoi une classe de "remise à niveau" va les aider et mieux réussir à les intéresser. Pour beaucoup le but deviendrait alors : attendre 16 ans pour s'en aller de l'école. La conséquence c'est la déscolarisation dans diplôme...
Le but n'est pas de transformer le lycée en un collège bis et le bac en un brevet bis, car le lycée est censé être une transition vers des études supérieures.
S'ils possèdent les bases pourquoi pas, mais c'est dur (dans le système actuel) à mettre en place je pense.
La base actuellement c'est le collège. C'est le meilleur compromis qu'on pouvait faire au vu de la diversité du public. Cependant plutôt que de fixer un cadre trop rigide, mieux vaut instaurer une certaine souplesse pour que le plus d'élèves ai quelque chose qui les corresponde. Pour moi il faudrait informer les élèves sur les orientations dès la 6ème.
En effet il y a un gros boulot à faire sur l'orientation, et notamment changer la formation des conseillers. Pour la souplesse je suis d'accord mais pas au détriment de ce que l'on juge être les bases.
Ce que vous dites est bien abstrait.
Sachant que le budget de l'éducation augmente il me semble chaque année, votre tirade sur le manque de moyen est juste idiote.
Vous adoptez la même logique comptable que tous ces ministres qui ne voient l'EN qu'au travers de chiffres et pas de réalités concrètes. On ne résoudra pas tous ces problèmes avec plus ou moins de moyen. Il faut surtout mieux les répartir (moins d'administration scolaire), savoir comment on apprend (méthodes) et qu'est-ce qu'on apprend (contenu des programmes, matières à enseigner) pour répondre à des besoins les plus divers possibles.
Le moyen n'était pas necessairement pécuniaire. Il faut en effet revoir les programmes et certaines méthodes.