D'où vient le besoin de croire ? http://www.scienceshumaines.com/d-ou-vi ... 15110.html
Le problème c'est que chez certains le besoin de croire les rend incapable de réflexion ce que ne mentionne pas le présent article que tu postes car ne développant pas suffisamment l'aspect plus anthropologique et sociale de la religion notamment sa dimension identitaire, de loin une des plus importantes! On croit à une religion => donc on appartient à une communauté religieuse => notre communauté religieuses est dans le vrai les gens extérieurs à celles-ci ont donc tort => nous avons raison nous sommes supérieurs => si un mécréant n'est pas d'accord avec nous je n'ai pas à l'écouter car c'est nous qui sommes supérieurs! C'est simplifier et caricaturer mais en gros c'est bien cela! S'ensuite bien sûr toute l'organisation sociale des communautés religieuses notamment en tant que groupes de pressions, missiosn prosélytes, pressions sur les individus de la communautés via différentes normes à adopter, on sort de l'aspect purement neurologique et psychologique pour entrer de plein pas dans l'aspect anthropologique et sociale! Remarque je ne porte pas un jugement intrinsèquement négatif sur cet aspect particulier de la religion, toute société à besoin de normes structurantes et la religion peut les apporté, en revanche elle peut également être un frein à d'autres aspects positifs et avoir des effets négatifs, le rejet de pans importants de la connaissance scientifique et les crispations identaires entre différentes communautés sont des exemples de conséquences négatives constatées
J'ai toujours eu un problème avec le tout sociétal. L’identité prend trois formes : personnelle, sociale et culturelle. (selon la psycho sociale)
Elle repose sur une unicité, une individualité différente des autres. Cependant, si l’individu souhaite se différentier (moi/autrui), il est également motivé à s’identifier à un groupe qui partage les mêmes valeurs, la même culture (eux/nous).
La Socialisation et l’Enculturation représentent les contraintes sociétales qui pèsent sur le sujet. Cependant, il ne s’agit pas d’un pur conditionnement. Le sujet est acteur de sa socialisation puisqu’il va s’approprier et réinterpréter subjectivement ces pressions sociales.
La religion peut être considérée comme une production sociale qui s’inscrit dans un processus de transmission intergénérationnelle. Celui-ci fait intervenir différents agents ou instances de socialisation (famille, pairs, école religieuse).