Moi, tous ces trucs en "isme" m'ont toujours fait bien rigoler...
La seule des seules vérités philosophiques à laquelle je crois ( un peu) c'est que l'homme-singe" n'est dirigé que par son EGO.
Tout le reste c'est de la poule au pot.. pour les nigauds.
Ah bon ?
Je n'aurais pas cru.
Je vous voyais bien dans un certain nombre de "-ismes", en fait...
Pour l'ego, il n'est pas forcément si lu-ci-de que ça sur lui-même, l'ego, hein. Il se figure être des tas de choses qu'il n'est pas.
Moi j'adorerais votre ego qui ne s'occuperait et ne se prévaudrait que de lui-même, mais alors il ne ferait pas de politique (pourquoi se soucier des autres, de ce qu'ils font, sont, feront, ont fait, etc.) et il écrirait encore moins sur un forum politique. Donc votre ego, s'il existe, ce n'est pas ici, et pour ce qui est d'être "la seule vérité", il ira se rhabiller, si vous voulez bien.
C'est sur ce point que Marx rejoint Ricardo et les libéraux.
Ca ne peut que conduire à un désastre une fois appliqué.
Bonnet-blanc, blanc-bonnet
Ah bon, des petites unités de productions auto-gérées, cela ne peut conduitre qu'au désastre ? Et pourquoi ? C'est quoi, l'élément désastreux la bas, là-dedans ? Et qui serait évité par la grosse exploitation capitaliste ? Et un Etat sur-puissant et organisateur ?
Je ne vous croirais pas sur parole, sans argument. Mais j'apprécie que vous parliez d'alternatives et de questions réelles, et pas seulement des caricatures et des propos absurdes.
Et si vous permettez, Dédé, j'ai connu moi-même, lorsque j'étais gamin, 4 paysans - j'allais en vacances chez l'un des 4, et il y avait un Dédé (=André (1) dans le tas, aussi. Y en avait un qui avait le gros tracteur, un autre tel autre matos, ils allaient faire la moisson chez les uns et les autres, y avait pas de capitaliste exploiteur, personne pour venir enculer les autres, et cela marchait fort bien. Ils n'avaient pas de plus mauvais résultats en rendement sous prétexte qu'ils s'aidaient au lieu de s'entretuer (puisqu'il paraît que la Concurrence est mère de toutes les Vertus), on allait boire le cidre chez les uns les autres (c'était en Bretagne) et y avait pas besoin de se détester pour que ce soit un succès.
J'attends donc avec impatience la démonstration que toute cette solidarité n'était qu'une connerie,que le mieux c'est les multinationales, qu'elles nous apportent les solutions dans l'intérêt de tous.
Cela ne générait pas du tout naturellement l'envie de l'un d'être le chef et de réduire les autres à de la merde. Ca ne marchait pas comme cela. Le gain pour chacun était tout à fait évident et je n'ai jamais perçu le moindre doute là-dessus.
Bien sûr, lorsque, bien plus grand, j'ai abordé ce genre de question d'une manière plus médiatisée, je fus tout de même influencé par cette expérience de manière décisive. Au moins en termes de "préparation". Je n'ai pas eu de difficulté à comprendre que la coopération des hommes donnait des résultats infiniment supérieur à leur opposition - même si ceci est toujours à vérifier et reconfirmer, c'est pas un dogme.
(1) vous allez rire, mais je me souviens de ce Dédé, dans mes souvenirs de gosse, parce qu'il avait une tronçonneuse, instrument très rare en ce temps (cela devait être vers 1968-70, un truc comme ça) et à cet endroit-là. IL venait exprès avec sa baguette magique à tronçonner quand on avait besoin de lui, et il était la vedette du jour. En revanche, quand on allait dans sa ferme lui donner un coup de main pour récolter ses patates, on était surpris de voir manquer d'autres éléments de confort, parfois assez élémentaires...
Je suis au contraire pour l'économie locale.
Demandez-vous pourquoi Marx est repris partout et aussi et surtout par les libéraux. C'est simple il trouve la même raçine dans l'économie Malthusienne qui a été repris aussi par Ricardo.
Si vous mettez un système communiste en place à la manière Marxiste, vous mettez en place un système libérale. Les deux sont donc voués à l'échec total.
Maintenant la question est peut-on mettre en place un système communiste autre que basé sur Marx. Je dis oui, avec les théories de Proudhon, Schumpeter qui sont autrement plus élaborées que Marx le gros niais.