lire nos anciens, rencontrer les langues romanes, jouir à mort de la française et parler avec les contemporains, si si.
c'est grave, docteur ?
le latin, langue internationale, ça me fait bander grave de faire la nique aux anglois !!
tu ne parleras donc pas latin, tu le liras (sauf pour ton affaire internationale, bon courage)
et en le lisant, tu constateras que, pour la prose, les toniques et tutti quanti, on s'en fout complètement, vu qu'elles n'apportent aucune info importante.
en revanche, si tu persistes dans cette belle idée, arrivera un moment où tu te lanceras dans la poésie, tu seras confrontée à la scansion, aux longues, aux brêves, aux spondées, aux dactyles, à l’hexamètre, aux hémistiches, à tout un tas de gros bordayle qui te permettra de comprendre l'intérêt de savoir que l'ablatif en -a de rosa est une longue, et que son nominatif est une brêve.
d'ailleurs là, tu ne nous parleras plus, tu seras dans un autre monde
on verra ça, en attendant, le latin a une âme, pas seulement un déchiffrage, surtout une rencontre.
certes, de cette rencontre naîtra le déchiffrage, et derrière seulement apparaîtra l'âme.
ad augusta per angusta