Tant qu'on ne peut prouver le contraire c'est un mythe
Qu'est-ce que je disais.
Inversion des charges de preuve, hypercritique politiquement orientée.
Vous n'avez pas inventée l'eau tiède, décidément.
Les preuves ce sont entre autres Tertullien - I - (quasi-contemporain, décrivant la Judée telle qu'il la vit) puis Eusèbe de Césarée - II - s'appuyant sur un texte perdu d'Ariston de Pella, autre auteur quasi-contemporain de la répression de la dernière révolte juive et de l'anéantissement de la province qui mentionnent cette expulsion.
I - Mais nous remarquons que dans cette ville de Bethléem, il ne reste plus aujourd’hui un seul membre de la race d’Israël. Il y a plus. Depuis que la défense en a été portée, aucun Juif ne peut même demeurer dans le voisinage de cette contrée, si bien que la menace du prophète s’est accomplie à la lettre : « Votre terre est déserte ; vos villes sont la proie des flammes, » c’est-à-dire (hélas ! vous l’avez vu à l’époque de votre guerre), « des étrangers, sous vos veux, ont dévoré votre patrie ; elle est désertée comme le champ que l’ennemi a dévasté. »
II - epuis ce temps, tout le peuple reçut, par une loi et des prescriptions d'Hadrien, la défense absolue d'approcher du pays qui entoure Jérusalem : si bien qu'il était interdit aux Juifs de regarder même de loin le sol de leur patrie. C'est ce que raconte Ariston de Pella.
Cela est confirmé par l'importante diaspora juive dans tout l'empire romain.
Mais je suppose qu'ils étaient sionistes...
Sur la violence de la répression romaine, voir aussi Dion Cassius :
Adrien envoya contre eux ses meilleurs généraux, parmi lesquels le premier fut Julius Sévérus, qu'il manda de la Bretagne, où il commandait, pour lui confier la guerre contre les Juifs. Celui-ci n'osa nulle part en venir à un engagement face à face avec des ennemis dont il voyait le nombre et le désespoir ; mais, les attaquant séparément, grâce au nombre de ses soldats et de ses lieutenants, il parvint, en leur coupant les vivres et en les enserrant, il parvint, dis-je, lentement, il est vrai, mais sans hasarder ses troupes, à écraser, à étouffer, à anéantir leur sédition.
Peu échappèrent à ce désastre. Cinquante de leurs places les plus importantes, neuf cent cinquante-cinq de leurs bourgs les plus renommés, furent ruinés ; cent quatre-vingt mille hommes furent tués dans les incursions et dans les batailles (on ne saurait calculer le nombre de ceux qui périrent par la faim et par le feu, en sorte que la Judée presque entière ne fut plus qu'un désert...)
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Et je n'envisage pas d'être historien.