Ce qui empêche d'assumer le dépeuplement c'est le retournement de la pyramide des âges et la présence sur notre sol même de millions d'étrangers qui, eux, se foutent bien des histoires de mathusianisme (théorie d'ailleurs infirmée dans les faits, si on avait dit à Malthus que la Terre supporterait pendant des décennies une population humaine de 6-7 milliards d'habitants, il ne l'aurait pas cru).
La supériorité militaire n'est rien si on ne veut pas s'en servir, et mis à part les engins de destruction massive atomiques que notre philanthropie nous empêchera d'utiliser à temps, nous n'avons rien qui permettrait de se lancer sans crainte dans une bataille à un contre cent, surtout de type contemporain, c'est à dire informelle, contre des réseaux qui seraient soutenus par les populations allogènes déjà présentes en Europe, etc. (si la supériorité technique avait servi Russes et Américains en Afghanistan, ça se saurait.)
Loin de se préparer à cette perspective, on laisse d'ailleurs n'importe qui entrer, on les soigne à l'étranger, on les nourrit, on les arme, etc.
La réduction de la population est discutable dans l'absolu, dans notre situation actuelle c'est juste un suicide.
Mais on s'en fout, c'est déjà joué de toute façon. Nous revivons le sort de Rome à grande échelle, sauf que nous n'avons même pas de principes qui nous permettraient de tourner à notre profit le cosmopolitisme.