Chacun doit, durant tout le déroulement de sa vie, interagir avec ses concitoyens, à savoir traiter, aider, subir, se confronter, vivre avec eux. Afin de s’épanouir et de se réaliser, l’on doit ainsi, quelque soit la voie prise, choisir, entreprendre, convaincre, réussir.
Les hommes et les femmes diffèrent quant à leurs aptitudes, leurs facilités et leurs inclinaisons vis-à-vis de tout cela. Les façons viriles d’agir se distinguent des manières féminines. Les femmes ne parviennent que bien moins par la force physique ou par ce qui s’y apparente. Les relations sociales et les potentialités de celles-ci sont leur force à elles.
Au motif d’une pudeur vouée à couvrir une nudité englobant jusqu’à la chevelure et parfois plus, le voilage s’érige en fait, concrètement, socialement, en effaceur, en négateur de la féminité et de sa puissance de séduction.
Cet abandon de force lié au port du voile sous classe les femmes par rapport aux hommes dans leurs propensions respectives à interagir fructueusement pour avancer avantageusement dans la vie.
En acceptant le port du voile, une femme accepte de se dévêtir des atouts propres à son sexe.