Je vois que vous n'êtes pas totalement idiot. Je reformule: "Les chercheurs sont ils très demandé sur le marché du travail ?"
Attention, qui a dit: ?
Donc finalement, l'Université fournit bien des "jeunes diplômés conditionnés et prêts à l'emploi" au "marché du travail"... de la recherche?
C'est votre parole contre celle de mon prof.
Non, ce sont les faits vs n'importe nawak.
Tenez, un travail de "chercheur": prenez n'importe quelle encyclopédie à la page de la définition d'Université, et vous me trouverez à quel moment l'enseignement a été "imposé" aux chercheurs.
Je n'ai pas réfléchi pour le coup. Votre incapacité à comprendre le sarcasme ne m'y incite pas...
X messages de sarcasmes décrivant les grandes écoles?
Je suis resté dans une optique d'opposition entre utile avec ses débouché professionels et ses répercutions économique et l'inutile dans le sens jeter de l'argent par les fenetres. J'en suis venu a opposé l'Université et ENS en parce que j'y voyais le sigle d'une obscure école d'ingénieur.
C'est bien vous êtes un petit malin mais vous bottez en touche.
Ce n'est pas une optique dans laquelle vous êtes resté: ce sont des postulats que vous avez posé, postulats qui s'opposent juste frontalement au fait.
Et c'est moi qui botterait en touche? J'attends ma réponse: lien entre les cours de cosmologie de l'ENS et le marché du travail?
Notez que cette remarque s'applique aussi à beaucoup d'écoles prodiguant des formations en sciences humaines (langues, philosophie, histoire, etc...). On peut aussi citer les écoles d'officiers ou les Beaux-Arts.
En gros, vous avez décidé que les grandes écoles se limitaient aux écoles d'ingé/commerce et donc, que la dichotomie grande-école/uni se faisait naturellement sur une base professionalisante/non-professionalisante.
C'est une généralisation outrancière. En somme, il n'y a pas une formation de grande école qui ne se retrouve pas à la fac, et vice versa. Il y a bien deux systèmes parallèles en France.
Pour recentrer la discussion, j'ai posté en en réponse au réaction indignés sur le sujet "Université: licence de chanson française". La cosmologie est en effet une matière qui offre peu de débouché. C'est typiquement un domaine d'étude inutile à priori dans la mesure économiquement il coute plus qu'il ne rapporte. Cela le rapproche de la licence de chanson française.
Même si en tant que scientifique je mets la cosmologie au dessus, je ne vais pas discriminer une matière par principe. Je n'ai pas la présomption de savoir ce qui demeurera inutile et ce qui aura une inutilité à postériori.
La question que je soulève n'est certainement l'utilité d'une matière mais l'utilité de dispenser certaines formations à de si grands nombres. Faits que vous n'avez jamais relevé.
50% des inscrits en première année n'obtiendront pas de diplôme. Cela ne vous interpelle pas, ce n'est pas parce que "certains" (la moitié...) "profitent" du système que le système est mauvais (sic). Ah. Et il faut qu'il se passe quoi pour que le système soit remis en cause chez vous?
Et pendant ce temps, il y a un manque criant de moyens. Exemple terre à terre: il y a des Universités (même des unités du CNRS) qui ont des chiottes qui font juste croire qu'elles se trouvent au Bangladesh.
Et maintenant, les conséquences de notre merveilleux système à ne pas remettre en cause se combine avec la crise économique: le nombre de postes de maîtres de conf'/CNRS s'est effondré, pendant que le nombre de candidats continu de croitre.
Normale sup ce n'est vraiment le niveau bac. Vous etiez bien en train de critiquer le modèle universitaire. L'ENS prend sur concours et dossier aussi bien en prépa qu'en Licence. Je me permet d'en déduire que les deux systèmes marchent.
On cause du supérieur. Le supérieur, c'est tout ce qu'il y a après le bac.
Et un système avec 50% d'éléments qui sortent du système avec rien (Uni) dans les deux premières années, avec en parallèle un manque considérable de moyens, il n'y a que chez vous que c'est un système "qui marche".
Certes, les Unis ne sont pas encore fermées, mais on tend doucement vers une fonctionnalité de plus en plus faible. Une minuscule sélection à l'entrée de l'Uni (en admettant que l'on puisse détecter ceux qui vont être largués dans les premiers mois) permettrait de dégager 50% de moyens en plus (pour l'Uni elle-même, et pour les étudiants), tout en faisant une économie de 25% des sommes actuellement allouées à l'Uni et aux aides sociales étudiantes.
La recherche documentaire est une grosse partie du travail de recherche même si c'est un minium.
Je ne vais pas disserter 3 ans sur la définition de chercheur.
Oui, la recherche documentaire fait partie du travail de chercheur. Comme la rédaction, la maîtrise de l'anglais ou taper sur un clavier.
Est-ce que la recherche documentaire seule est de la recherche? NON, mille fois non, pas plus que taper sur un clavier.
Les étudiants ne sont pas chercheurs pour un sou, pas avant le M2 minimum (ou le premier stage menant à une production significative).