Et puis ?Le role de l'université n'est pas d'alimenter le marché du travail en jeunes diplomés conditionnés et prets à l'emploi...
Elle sert à quoi alors?
Elle sert a la production et à la transmission du savoir.
Et puis ?Le role de l'université n'est pas d'alimenter le marché du travail en jeunes diplomés conditionnés et prets à l'emploi...
Elle sert à quoi alors?
Elle sert a la production et à la transmission du savoir.
Elle sert a la production et à la transmission du savoir.
Un en Uni ne produit aucun savoir avant le Master (essentiellement).
Et l'Université n'est pas une colonie de vacances payée par le peuple pour occuper les gens à s'instruire: cela, c'est la fonction des études pré-Bac. Après, il y a des bibliothèques (y compris universitaires).
Et je ne parle même pas d'Internet qui est la plus gigantesque concentration de connaissances de l'histoire de l'humanité (bon, il y a encore des accès payants...).
l'universtié française, principalement lettres, sciences humaines et arts prduisent des gauchistes incapables de produire quoi que ce soit!!! subventions de la fac à la retraite,c bizarre mais les pays où les universités publqiues sont payantes et chères sont bcp mieux notées que les nôtres....
l'universtié française, principalement lettres, sciences humaines et arts prduisent des gauchistes incapables de produire quoi que ce soit!!! subventions de la fac à la retraite,c bizarre mais les pays où les universités publqiues sont payantes et chères sont bcp mieux notées que les nôtres....
Sans les facs de sciences humaines, on ne pourrait plus enseigner l'histoire-géographie et l'économie en collège ou lycée. Vu le niveau des français dans ces domaines, ce serait une catastrophe.
Et les facs de lettres et langues sont utiles. Celui qui ne comprend pas l'utilité du français et surtout de l'anglais, ne serait-ce que d'un point de vue économique (l'anglais est la langue de l'économie, du marché), est un demeuré.
Toutes ces facultés ne servent pas directement dans l'économie c'est assez clair, cela peut paraître un peu lourd parfois voir inutile je sais. Mais comme les facultés servent aussi à former les futurs professeurs, elles sont utiles. Et il n'y a aucune raison de ne pas permettre à ces disciplines d'effectuer des recherches, d'abord parce que c'est utile du point de vue disciplinaire, et ensuite parce que les programmes changent relativement souvent en tenant justement compte (avec un délai) des évolutions d'une discipline.
On enseigne pas de la même manière l'histoire dans les collèges cette année qu'il y a 25 ans.
Les sciences humaines sont en permanente évolution, certes plus lente, mais il faut en tenir compte.
les "sciences "humaines sont de l'ordre de la culture générale, ok à part éco gestion droit qui ont leur utilité, mais bac+5 en espagnol, je veux bien que cette langue soit utile...mais déjà bien connaitre sa propre langue, sa littérature et sa culture est primordial
la ruée vers psycho sociaux sciences de l'éduc...bref les filières "poubelle" c un gâchis humain et financier
MEILLEURES ORIENTATION ET CORRELLATION AVEC LE MONDE DU TRAVAIL PRODUCTIF
On a beaucoup besoin de psychologues.
La meilleur solution pour faire des économies dans ces filières est de mettre une sélection au début du cursus, plus qu'à la fin.
de psychiâtres oui!! nous en avons besoin
mais des psychologues, psychanalystes, analystes et autres philosophes ècrivains râtés ne se basent que des théories plus que douteuses
école freudienne, lacanienne, dolto...NE PROUVENT RIEN DE SCIENTIFIQUE!
Un en Uni ne produit aucun savoir avant le Master (essentiellement).
C'est la période ou la connaissance est transmise. Il faut un certain laps de temps avant de produire de la connaissance. Etre au fait de l'état de l'art est appréciable si on ne veut pas reproduire ce qui a déjà existé.
Et l'Université n'est pas une colonie de vacances payée par le peuple pour occuper les gens à s'instruire: cela, c'est la fonction des études pré-Bac. Après, il y a des bibliothèques (y compris universitaires).Et je ne parle même pas d'Internet qui est la plus gigantesque concentration de connaissances de l'histoire de l'humanité (bon, il y a encore des accès payants...).
Vous caricaturez mais il y a de cela. L'université est un genre de mécenat publique. Il est en quelque sorte le prolongement des études prébac tout du moins pour ce qui est du tronc général.
Cela pose des problèmes aux chantres du productivisme alors on impose aux chercheurs de donner des cours aux étudiants, histoire d'être sur qu'ils ne sont pas payer à rien faire. Seulement certains chercheur ne considère pas l'enseignement comme leur métier (et il n'ont pas tord) et cela se ressent dans la qualité des cours...
Pour ce qui est des bibliothèques et d'internet je suis d'accord. L'université pourrait se poser en organisme qui organise et qui contrôle la qualité des publications. Tout le monde gagnerait à une démocratisation des connaissances.
L'erreur est de considérer l'Université comme un centre de formation professionnel bon marché. Malheureusement 99% des étudiants voient l'université comme cela.
La faute au "gauchiste" mais aussi au staff universitaire en mal de subventions. La formation professionnelle devrait être assurer par les entreprises elles mêmes ou des établissement spécialisées en la matière: grandes écoles, centres de formation, etc.
Des fois je me dis que l'université ne devrait plus délivrer de diplômes. Un universitaire qui voudrait entrer dans le monde professionnel le ferait en valorisant sa production univertaire comme garant de son expertise plutôt qu'en valorisant son diplôme.
ok, alors pourquoi ne pas confier aux entreprises (intéressées...éh éhéhéh) la formation des experts artistiques, linguistiques, sociologues experts docteur ès sciences de l'éducation...?
je pense qu'il y aurait BEAUCOUP MOINS DE CLASSES, UNIVERSITES.. DONC DE BRANLEURS futurs asistés
Les gars qui sortent des filières artistiques universitaires sont les premiers à reconnaitre que la fac c'est interessant mais qu'on apprend beaucoup plus en apportant le café en milieu pro. C'est la différence entre le savoir et le savoir faire.
Confier aux entreprises la formation de leur futur employé serait logique mais beaucoup préfèrent profiter d'un futur employé formé avec l'argent du contribuable plutôt que le leur.
Oh, et si on peut reproché a un universitaire d'être moins efficace que quelqu'un qui sort d'une grande école, on ne peut surement pas leur reprocher d'être des assistés. Personne ne sera derriere eux pour leur donner du boulot. Ceux qui ne se bougent pas le cul spontanéement se feront éjecter en première année.
Après je ne nierai pas que beaucoup s'inscrivent dans une filière au pif pour perdre une année au chaud...
La meilleur solution pour faire des économies dans ces filières est de mettre une sélection au début du cursus, plus qu'à la fin.
C'est relativement évidemment, surtout au vu des chiffres de l'échec durant les deux premières années.
Cela permettrait de faire des économies ET d'augmenter les moyens pour les étudiants passant la sélection.
C'est la période ou la connaissance est transmise. Il faut un certain laps de temps avant de produire de la connaissance. Etre au fait de l'état de l'art est appréciable si on ne veut pas reproduire ce qui a déjà existé.
Le rapport du nombre d'étudiants entre la première année et le master montre que la transmission de connaissance à la plupart des étudiants ne mènera jamais à la production de quoi que ce soit. Un gâchis de temps (aussi bien pour ceux qui dispensent les cours que pour ceux qui les suivent), de ressource financière, mais aussi intellectuelle.
Ressources qui pourraient être utilisées ailleurs.
Vous caricaturez mais il y a de cela. L'université est un genre de mécénat publique.
"Mécénat public" est un oxymore. Avec une idée pareille de l'Université, rien d'étonnant à ce qu'elle se trouve dans un état pareil et que son image soit aussi lamentable: une garderie.
Il est en quelque sorte le prolongement des études prébac tout du moins pour ce qui est du tronc général.
Non. Il y a spécialisation dès la première année, même si elle n'est pas du même ordre que la spécialisation venant dans les années suivantes.
Cela pose des problèmes aux chantres du productivisme alors on impose aux chercheurs de donner des cours aux étudiants, histoire d'être sur qu'ils ne sont pas payer à rien faire. Seulement certains chercheur ne considère pas l'enseignement comme leur métier (et il n'ont pas tord) et cela se ressent dans la qualité des cours...
Plusieurs choses.
Primo, votre discours sert les différents gouvernements qui se sont succédés depuis des décennies et qui ont été incapables de résoudre le problème du chômage des jeunes et de leur insertion professionnelle: faisons-les glander à l'uni plutôt que d'aggraver nos stats.
Ensuite, il existe des indices (h-index) censés donner une indication (plus au moins bonne...) de l'activité d'un chercheur. Il y aussi les classements de l'ANR, etc... Pour faire de la recherche pure, en France, il y a le CNRS. Les enseignants-chercheurs devraient aussi être jugés sur leurs enseignements pas seulement sur la recherche, et c'est bien normal: c'est dans leur contrat. Un employé qui ne respecte pas son contrat, c'est la porte (dans un monde normal).
Pour ce qui est des bibliothèques et d'internet je suis d'accord. L'université pourrait se poser en organisme qui organise et qui contrôle la qualité des publications. Tout le monde gagnerait à une démocratisation des connaissances.
Elles sont déjà démocratisées (même si on peut faire toujours plus).
Mais ce n'est PAS le rôle fondamental de l'université, même si cela fait parti de ses devoirs (cours au public, communication, etc...). Il n'y a pas à y mettre plus de moyens que le raisonnable l'impose.
L'erreur est de considérer l'Université comme un centre de formation professionnel bon marché. Malheureusement 99% des étudiants voient l'université comme cela.
Ce n'est pas mon ressenti. Une bonne moitié des étudiants y finit sans qu'ils sachent eux-mêmes pourquoi.
Et il y a des Master professionalisant dans une multitude de domaines qui marchent bien.
Bref, il serait peut être temps de rationaliser un peu le supérieur en France. Pas forcément une rationalisation maximale (probablement psychologiquement insupportable pour l'être humain), mais tendre vers une rationalisation optimum.
Moi je veux bien que la Fac ne se pose pas comme mission première le fait de former des éléments utiles à la société mais dans ce cas soit elle ne concerne que moins de 1% de la population étudiante, la petite cerise sur la gateau, esthétique.
Soit elle est financée directement par les élèves.
Moi je veux bien que la Fac ne se pose pas comme mission première le fait de former des éléments utiles à la société mais dans ce cas soit elle ne concerne que moins de 1% de la population étudiante, la petite cerise sur la gateau, esthétique.Soit elle est financée directement par les élèves.
Objectivement, il faudrait que (au moins) la moitié des élèves voulant entrer en fac soit refusée, toute filière confondue (c'est à peu près le taux d'échec sur les deux premières années).
Faut voir le fric qu'une sélection d'un seul candidat sur deux dégagerait. De quoi très nettement améliorer les conditions pour les étudiants acceptés (locaux, bourses, logements) et même de faire en plus des économies.
Ce qui impose en parallèle d'avoir des formations professionalisantes pour ceux qui n'y entrent pas.
Non. Il y a spécialisation dès la première année, même si elle n'est pas du même ordre que la spécialisation venant dans les années suivantes.
Dans ce cas la spécialisation commence au lycée lors du choix de la filière voir au collège par le choix des premières options...
La distinction entre le tronc général et les filières techniques est que le tronc général c'est la connaissance pour la connaissance. Dans les filières plus techniques on apprend un métier.
Primo, votre discours sert les différents gouvernements qui se sont succédés depuis des décennies et qui ont été incapables de résoudre le problème du chômage des jeunes et de leur insertion professionnelle: faisons-les glander à l'uni plutôt que d'aggraver nos stats.
Mon discours ne sert pas les gourvernements qui se sont succédés au contraire.
Je dis que l'université n'est pas faite se former à un boulot. On peut en revanche, y aquerir des connaissances qui peuvent servir dans la vie professionnelle: c'est très différent !
Dans le cadre de sa fonction l'université doit être ouverte à tous.
La fonction de l'université a été dévoyée à des fins politiques. C'est en effet c'est un moyen pratique et frauduleux de faire baisser le chomage en y entreposant des jeunes pendant x temps, mais il y en a d'autres techniques pour faire baisser le chomage.
Ensuite, il existe des indices (h-index) censés donner une indication (plus au moins bonne...) de l'activité d'un chercheur. Il y aussi les classements de l'ANR, etc... Pour faire de la recherche pure, en France, il y a le CNRS. Les enseignants-chercheurs devraient aussi être jugés sur leurs enseignements pas seulement sur la recherche, et c'est bien normal: c'est dans leur contrat. Un employé qui ne respecte pas son contrat, c'est la porte (dans un monde normal).
Enseignant et chercheur ce n'est pas le même boulot.
La partie enseignement a été imposé aux chercheurs pour justifier les dépenses universitaires. C'est un peu la même dynamique qui fait que les flics verbalisent pour remplir un quotas. C'est une manière administrative de s'assurer qu'un boulot a été fait.
Pour ce qui est des bibliothèques et d'internet je suis d'accord. L'université pourrait se poser en organisme qui organise et qui contrôle la qualité des publications. Tout le monde gagnerait à une démocratisation des connaissances.
Elles sont déjà démocratisées (même si on peut faire toujours plus).
Mais ce n'est PAS le rôle fondamental de l'université, même si cela fait parti de ses devoirs (cours au public, communication, etc...). Il n'y a pas à y mettre plus de moyens que le raisonnable l'impose.
Quel est sont rôle fondemental d'après vous ?
L'université a toujours eux ce rôle. Internet a été crée pour l'armé mais a été développé par les univertaires.
Qu'est ce qu'on aurait du faire ? Empécher ces branleurs de joueur avec le reseau au frais de l'Etat ? Le HTML ne serait pas né et toute la valeur ajouté apporté le web non plus.
Ce n'est pas mon ressenti. Une bonne moitié des étudiants y finit sans qu'ils sachent eux-mêmes pourquoi.
Parce que l'on se sert de l'université comme d'un lieu de stockage de jeunes sans qualification. C'est une pratique regrettable mais ce n'est pas parce que les politiques sont moisies que l'université tel qu'elle est conçue l'est également.
Et il y a des Master professionalisant dans une multitude de domaines qui marchent bien.
Le master professionnel est clairement une dérive. Un tentative de transformer l'université en un centre de formation avec tout les pertes que cela occasionnera.
Bref, il serait peut être temps de rationaliser un peu le supérieur en France. Pas forcément une rationalisation maximale (probablement psychologiquement insupportable pour l'être humain), mais tendre vers une rationalisation optimum.
Le problème est que votre optimum est un optimum local. C'est entre autre parce que la Chine avait une vision beaucoup plus pratique de la production de connaissance qu'elle a fini par perdre son avance technologique sur l'Europe.
Moi je veux bien que la Fac ne se pose pas comme mission première le fait de former des éléments utiles à la société mais dans ce cas soit elle ne concerne que moins de 1% de la population étudiante, la petite cerise sur la gateau, esthétique.Soit elle est financée directement par les élèves.
Objectivement, il faudrait que (au moins) la moitié des élèves voulant entrer en fac soit refusée, toute filière confondue (c'est à peu près le taux d'échec sur les deux premières années).
Faut voir le fric qu'une sélection d'un seul candidat sur deux dégagerait. De quoi très nettement améliorer les conditions pour les étudiants acceptés (locaux, bourses, logements) et même de faire en plus des économies.
Ce qui impose en parallèle d'avoir des formations professionalisantes pour ceux qui n'y entrent pas.
Il faut créer plus d'écoles d'ingénieurs ou plus de centre de formation et arreter d'amalgamer les études universitaires et la formation professionelle.
Si on explique aux étudiants que l'université c'est pour la recherche et non pour trouver du boulot et si en paralelle ont développe des filières professionalisantes de qualités, alors bien moins de la moitié des étudiant iraient à l'université.
La séléction a l'entrée sur d'autres critères que la motivation est contraire aux principes de l'université.
Dans ce cas la spécialisation commence au lycée lors du choix de la filière voir au collège par le choix des premières options...La distinction entre le tronc général et les filières techniques est que le tronc général c'est la connaissance pour la connaissance. Dans les filières plus techniques on apprend un métier.
Il n'y a pas de réelle spécialisation pré-bac. Il n'y a que quelques matières qui ne sont pas dispensées uniformément dans toutes les filières. Les fondements, tel que le français, restent largement enseignés jusqu'au bac, quel qu'il soit.
Dans une fac d'histoire, il n'y a strictement aucune chance de faire des mathématiques. La spécialisation est d'un tout autre ordre.
Mon discours ne sert pas les gourvernements qui se sont succédés au contraire.
Ben si, j'explique même pourquoi et vous confirmez que c'est vrai.
Et l'ouverture de l'université à tous, on constate le résultat... brillant à tout point de vue.
Enseignant et chercheur ce n'est pas le même boulot.
La partie enseignement a été imposé aux chercheurs pour justifier les dépenses universitaires.
En pleine science-fiction. Cela aurait été imposé? Quand?
Quel est sont rôle fondemental d'après vous ?
L'université a toujours eux ce rôle. Internet a été crée pour l'armé mais a été développé par les univertaires.
Qu'est ce qu'on aurait du faire ? Empécher ces branleurs de joueur avec le reseau au frais de l'Etat ? Le HTML ne serait pas né et toute la valeur ajouté apporté le web non plus.
Le CERN est composé de branleurs de première année?
Vous êtes en train de réécrire l'histoire pour justifier des aberrations(*).
L'université est faite pour former des individus à des professions hautement qualifiées et spécialisées (chercheur, c'est aussi un métier). Ce qui implique, par définition, un nombre restreint d'étudiants. Sinon, comme déjà dit: dépense inutile de temps, d'argent, de cerveaux, dont surtout, on pourrait faire un bien meilleur usage dans le milieu universitaire (et ce n'est pas comme si il en avait besoin...).
Parce que actuellement, une personne ayant eu son bac au bout de la troisième tentative va pouvoir prendre sans aucune sélection une place en fac (ce qui en soit représente une dépense de locaux et de matériels), peut être même avoir une bourse, et même un logement étudiant. Pendant ce temps, un type ayant eu son bac avec mention qui est juste hors critères sociaux peut ne pas aller à la fac en raison de l'absence de moyens.
C'est juste aberrant.
(*): même si c'était vrai, cela justifierait de financer des milliers, si ce n'est des millions de cursus pour des étudiants qui n'en feront objectivement aucun usage professionnel, parce que dans le lot, 1/1000000 pourrait en faire quelque chose?
Parce que l'on se sert de l'université comme d'un lieu de stockage de jeunes sans qualification. C'est une pratique regrettable mais ce n'est pas parce que les politiques sont moisies que l'université tel qu'elle est conçue l'est également.
Mais... vous soutenez directement cette politique de stockage!
Sic:
D'ailleurs, vous n'avez pas mis sur le même plan grandes écoles et uni (encore que je ne vois pas la différence entre la formation dispensée par une ENS Lettres ou Sciences et l'uni...). Mais les gens qui sortent de l'uni (et qui ne se seraient pas renseignés...) pensent pouvoir postuler à des emplois très qualifiés, qui dans de très nombreux cas leur passeront sous le nez, parce que monopolisés par les diplômés des grandes écoles.
Le master professionnel est clairement une dérive. Un tentative de transformer l'université en un centre de formation avec tout les pertes que cela occasionnera.
Bon, je ne donnerais pas le fond de ma pensée...
Je connais personnellement plusieurs master professionnalisant en physique qui fonctionne très bien (embauche quasi systématique à la sortie), et les conséquences font froid dans le dos: certains entreprises (dont des grands groupes) commencent à croire que l'Université n'est pas qu'un lieu où les branleurs ayant peur du monde réel se cachent.
Quelle perte.
Le problème est que votre optimum est un optimum local. C'est entre autre parce que la Chine avait une vision beaucoup plus pratique de la production de connaissance qu'elle a fini par perdre son avance technologique sur l'Europe.
Non-mais-de-quoi-vous-parlez?
Du Xème siècle? Vous avez remarqué que le monde a changé depuis?
Vous avez la prétention (proprement délirante) de dire que le système universitaire français serait un optimum général au regard du temps?
Je souscris tout à fait à la vision de Haaa ! sur la fonction de l'université et la façon dont le gouvernement devrait mener la politique d'instruction publique à tous les niveaux.
Cordialement.
Il n'y a pas de réelle spécialisation pré-bac. Il n'y a que quelques matières qui ne sont pas dispensées uniformément dans toutes les filières. Les fondements, tel que le français, restent largement enseignés jusqu'au bac, quel qu'il soit.Dans une fac d'histoire, il n'y a strictement aucune chance de faire des mathématiques. La spécialisation est d'un tout autre ordre.
Il y a le CAP, le BEP et le bac PRO comme spécialisation réelle avant le bac. Quelqu'un s'oriente vers un bac scientifique arretera le français en seconde.
Suivre cursus universitaire d'histoire n'exlu pas de faire des maths. C'est ce que vous ne pigez pas. Un étudiant en histoire est libre choisir des maths ou une autre matière en complément. Je ne parle même pas d'un etudiant en histoire des sciences spécialisé en mathématique. Si un étudiant estime avoir besoin de mathématique pour sa thèse, il étudira les mathématiques. Les profils transversaux ne sont pas des exceptions.
Enseignant et chercheur ce n'est pas le même boulot.La partie enseignement a été imposé aux chercheurs pour justifier les dépenses universitaires.
En pleine science-fiction. Cela aurait été imposé? Quand?
Je tiens cela d'un de mes prof de fac. Il racontait surement des conneries.
Mais... vous soutenez directement cette politique de stockage!Sic:
D'ailleurs, vous n'avez pas mis sur le même plan grandes écoles et uni (encore que je ne vois pas la différence entre la formation dispensée par une ENS Lettres ou Sciences et l'uni...). Mais les gens qui sortent de l'uni (et qui ne se seraient pas renseignés...) pensent pouvoir postuler à des emplois très qualifiés, qui dans de très nombreux cas leur passeront sous le nez, parce que monopolisés par les diplômés des grandes écoles.
Pour bien comprendre, il faut voir l'université comme une super bibliothèque publique. Le fait qu'on ne veuille pas faire passer de test d'entrée ne veut pas dire que l'on cautionne ceux qui rentrent uniquement pour y dormir ou passer le temps.
La différence entre une ENS et une fac ?
En ENS ont va t'apprendre ce qu'il faut pour être performant dans ton métier. Tu auras en mains les outils qui permettent de te sortir de la majeure partie des cas et on évitera tout ce qui est jugé inutile. Le temps est compté Ans ans de prépa + 3 ans d'école. A la fin on juge tes aptitudes par rapport à ce que t'as apris.
En fac tu peux passer des mois voir des années de ton temps sur un problème fantaisiste. Le rapport au temps n'est pas le même. Dire dans un entretien d'embauche que tu as passé 10 ans pour resoudre un problème fantaisiste n'est pas vendeur. Un prof de math m'a parlé des nombres complexes comme etant un domaine relevant de la pure fantaisie de matheux parce que ca ne correspondait à rien dans le monde réel. Maintenant ils sont utilisés partout. Utilité découverte à postériori. Même choses pour les géométries non euclidienne, même chose pour le laser, etc.
Le problème est que votre optimum est un optimum local. C'est entre autre parce que la Chine avait une vision beaucoup plus pratique de la production de connaissance qu'elle a fini par perdre son avance technologique sur l'Europe.
Non-mais-de-quoi-vous-parlez?
Du Xème siècle? Vous avez remarqué que le monde a changé depuis?
Vous avez la prétention (proprement délirante) que le système universitaire français serait un optimum général au regard du temps?
Ce que j'essaie de vous dire c'est que se limiter à l'aspect utile est... limitant.
Le cas de la poudre par exemple. Les armes à feux été moins efficace que l'arc pendant une période considérable. Les chinois se sont arreté à l'utile et on limité l'usage de la poudre aux feux d'artifices. Les européens ont recupérer le principe et grace aux connaissances aquise en alchimie qui autre domaine d'étude inutile car le plomb ne peut se changer en or par un processus chimique. Ils ont mis au point une poudre dont les performances ont relégé l'arc au status d'arme antique.
La face géopolitique du monde se joue à partir de détails à la con comme celui la.
Il y a le CAP, le BEP et le bac PRO comme spécialisation réelle avant le bac. Quelqu'un s'oriente vers un bac scientifique arretera le français en seconde.Suivre cursus universitaire d'histoire n'exlu pas de faire des maths. C'est ce que vous ne pigez pas. Un étudiant en histoire est libre choisir des maths ou une autre matière en complément. Je ne parle même pas d'un etudiant en histoire des sciences spécialisé en mathématique. Si un étudiant estime avoir besoin de mathématique pour sa thèse, il étudira les mathématiques. Les profils transversaux ne sont pas des exceptions.
Ce qui est affirmé sans preuve peut être réfuté sans preuve.
Ce que je fais: les profils transversaux, c'est une infime goutte d'eau dans l'océan des formations universitaires. C'est de l'anecdotique que vous aurez bien du mal à faire passer pour une généralité pour quiconque ayant fait des études sup.
De toutes mes études, j'ai en connu un: une santard, suivant le cursus de médecine et de physique (et ayant une incroyable mémoire photographique).
Et évoquer une thèse pour servir votre argumentaire, c'est vraiment vous tirer une balle dans le pied: une thèse, c'est le summum de l'ultra-spécialisation.
Certes, il y aura peu de doctorant en sciences dures ne maîtrisant pas au moins un langage de programmation, mais c'est un savoir périphérique (et il peut y avoir beaucoup de savoir périphérique dans une thèse) par rapport au fond de son travail.
Je tiens cela d'un de mes prof de fac. Il racontait surement des conneries.
Je confirme: c'est proprement n'importe quoi. Et qu'un prof de fac le sorte ne m'étonne qu'à moitié: si il est dégoutté de l'enseignement, plutôt que d'inventer des histoires à dormir debout, qu'il postule au CNRS ou qu'il démissionne.
La fonction d'enseignement des chercheurs en Université, c'est historique, aussi vieux que les universités elles-mêmes.
Pour bien comprendre, il faut voir l'université comme une super bibliothèque publique. Le fait qu'on ne veuille pas faire passer de test d'entrée ne veut pas dire que l'on cautionne ceux qui rentrent uniquement pour y dormir ou passer le temps.
Vous savez combien coûte une place dans cette "bibliothèque publique" par année?
Dépense moyenne par étudiant: 11 260€. Hors bourse et logement. C'est 5.4 milliards d'euros d'aide sociale aux étudiants. Par an.
Un étudiant sur deux en moyenne n'obtiendra jamais de licence (il y a des filières maths/info où ce score monte à 80%).
Combien de bacheliers corrects ne font pas d'études sup' faute de moyen? Aucune idée. Mais au regard des chiffres précédents, il est évident qu'un seul serait déjà strictement intolérable.
Et en réponse, vous soutenez que le système qui produit ce brillant résultat n'est pas à remettre en cause...
En ENS ont va t'apprendre ce qu'il faut pour être performant dans ton métier. Tu auras en mains les outils qui permettent de te sortir de la majeure partie des cas et on évitera tout ce qui est jugé inutile. Le temps est compté Ans ans de prépa + 3 ans d'école. A la fin on juge tes aptitudes par rapport à ce que t'as apris.
Mais de quoi parlez vous?
Les différences sont tellement grandes entre ENS et Uni, qu'à Lyon comme à Paris, certaines filières ont des cours commun (en astrophysique dans les 2 villes, au moins). La physique théorique ou le grec (pour changer) changeraient entre Uni et ENS? Et à l'université, on ne juge pas votre aptitude par rapport à ce que vous avez appris?
En fac tu peux passer des mois voir des années de ton temps sur un problème fantaisiste.
Non.
On ne passe un temps significatif sur un problème qu'en Master (et vraiment qu'en M2) et +. Vous êtes en train de vouloir faire croire (déjà dans votre précédent message) qu'un étudiant en Licence ferait de la recherche. C'est faux (sauf perle rarissime). Il y a des cours, des examens qui sanctionnent ses cours, fin de l'histoire. Et à l'ENS ou l'X (pour changer), on peut aussi obtenir un Master et un doctorat.
...
La face géopolitique du monde se joue à partir de détails à la con comme celui la.
Si vous permettez, je me permettrais d'ignorer cette "démonstration" complètement tirée par la touffe, qui ne change pas d'un iota le constat que j'ai dressé de l'uni française.
Sinon, je suggère à ceux qui se plaignent de cette formation de voir certaines proposées par de grandes universités US (UC Berkeley par exemple).
A Berkeley je sais pas, par contre quand tu sors diplômé du Berklee College of music, c'est que t'es
une sacrée brute.