Plusieurs points:
je me souviens d'un reportage sur un paysan Français qui se contentais de passer la herse sur son terrain, car expliquait il, les principes nutritifs sont en surface. quand on retourne la terre, ils se retrouvent dessous, loin des racines et du coup, il faut apporter des engrais. NPK par exemple.
Or il obtenait d'excellent rendements de blé.
on sait par ailleurs, que des doses diluées d'engrais sont bien plus efficaces que des apports massifs, tout comme le fameux Roundup très dilué serait infiniment plus dangereux pour l'homme.
En bourgogne quelques jeunes agriculteurs ont constaté que leurs terres ne contiennent pas plus de vie que le sable du Sahara, ce qui se traduit par des terres compactes que les pluies lessivent, laissant des croûtes de pesticides au fond des flaques évaporées au soleil. D'où la réintroduction par certains, particulièrement intelligents, du labour avec percheron. Selon eux, "on a défait en un demi siècle ce que les anciens avaient réalisé en plusieurs siècles".
concernant, les maladies cryptogamiques des vignes mildiou et oïdium par exemple, un ingénieur agronome a relevé que ces "véroles se développent sur des supports acides, d'où la possibilité de traiter avec des produits comme les bicarbonates de sodium ou de potassium, ou encore avec de la javel très diluée.
Par ailleurs, le chaulage est-il encore pratiqué ?
enfin, on apprend que les fraises n'ont pas du tout les mêmes caractéristiques alimentaires selon qu'elles poussent sur un support biologique naturel, ou qu'elles provienne de l'agriculture chimique.
certains diront "elle bat la campagne".... et pourtant !!!