Le RMI n'existe plus !
Quelle différence fais-tu entre un demandeur d'emploi percevant des indemnités ASSEDIC et un autre percevant le RSA ? :?:
Pour moi aucun n'est assisté mais ce sont des gens que l'on a bien souvent sacrifiés pour le "bien être" de leur employeur ou des "actionnaires de leur entreprise" .... ce qui revient au même ! Je te précise également que ces gens quu tu te permets de traiter d'assistés ont cotisé à l'assurance chômage .... pour une majeure partie et pendant plus de 30 ans pour certains !
Je ne conteste pas qu'il puisse y avoir quelques "fainéants" parmi le lot de demandeurs d'emploi mais c'est très loin d'être la majorité !
Les traiter d'assistés pour moi est une insulte !
tu as cotisé sur tes salaires pour toucher le chômage, une période tampon entre deux travails, tu l'as gagné ce droit, c'est une espèce d'assurance que tu as payé.
le RSA n'est pas payé par les cotisations sur les salaires mais par les impôts, c'est donc une assistance, tu peux ne jamais avoir payé pour ce droit
Parce que tu t'imagines que les gens qui perçoivent le RSA n'ont jamais payé d'impôts ?
Et puis pour ton information te voilà une petite enquête sur ce fameux RSA :
ENQUETE - L'Insee a réalisé une enquête sur l'impact du RMI, puis du RSA sur le travail des jeunes...
Le RMI et le RSA découragent-ils les jeunes de travailler?
Cette question fait régulièrement débat en France. Mais plus pour longtemps. A l’issue d’une enquête très fouillée, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient clore les discussions. D’après ses analyses, la réponse est non. En tout cas pour les jeunes sans enfant.
Bien qu’elles soient illimitées dans le temps et non conditionnées à une recherche active d’emploi, ces deux aides –rappelons que le Revenu minimum d’insertion (RMI) a été remplacé en 2009 par le Revenu de solidarité active (RSA)– n’incitent donc pas les jeunes à l’inactivité. Ou du moins de façon si marginale qu’elle ne peut être mesurée.
Les moins diplômés font un peu exception
Il existe une seule exception: les moins diplômés. Pas les jeunes ayant en poche un BEP ou un CAP, mais ceux qui ne disposent d’aucun diplôme ou tout au plus du brevet des collèges. Parmi eux, certains auraient en effet été découragés de travailler en raison du RMI. Mais l’impact est limité: selon les hypothèses, ce renoncement au travail concernerait seulement 1,7 à 2,9% de ces jeunes très peu diplômés.
Plus intéressant, si ce découragement existe, il s’observe seulement chez les jeunes peu diplômés exerçant à temps partiel… Et il n’existe même plus depuis 2009, c’est-à-dire depuis la mise en place du RSA, qui a justement permis de cumuler aide minimum et revenus issus du travail.
La méthode de l’Insee
Mais comment l’Insee est-il parvenu à ces résultats? Puisque les jeunes de 24 ans ne peuvent pas percevoir le RMI/RSA, l’Institut a comparé leur taux d’emploi avec celui des 25 ans et cherché s’il existait des ruptures. «La variation des montants d’aide sociale entre ces deux populations très similaires peut donc être exploitée», explique l’Insee.
L’institut met toutefois un bémol à cette enquête en précisant que ces résultats «ne préjugent évidemment pas de l’effet qu’aurait l’extension du revenu minimum à des tranches d’âge plus jeunes». Ajoutant également qu’il est possible «qu’à d’autres âges, les arbitrages entre salaire et minima sociaux soient différents et qu’ils entraînent un effet désincitatif plus fort».
Le RSA, ça rapporte combien?
Concrètement, en 2012, une personne seule sans ressources reçoit chaque mois une allocation RSA de 418 euros si elle bénéficie par ailleurs d’une allocation logement, est propriétaire de son logement ou est logée à titre gratuit.
Une personne seule à mi-temps rémunérée au Smic perçoit une allocation de 210 euros, ce qui, ajouté à son salaire de 548 euros, porte son revenu mensuel à 758 euros.
Un couple sans enfant et sans ressources reçoit 598 euros et une famille avec un enfant à charge, 729 euros, qui viennent s’ajouter aux 127 euros des allocations familiales, soit 856 euros au total.
Rappelons qu’en France, 9% des jeunes de 25 à 30 ans sans enfant bénéficient du RSA, qu’il soit de socle ou d’activité.