Les fonctionnaires qui traitent des sujets qui se discutent à Bruxelles. Beaucoup de domaines sont concernés: la diplomatie, l'économie, l'énergie, les transports, la communication, l'environnement, la sécurité sociale, la migration, la police, la défense, la justice... Il n'y a bientôt plus que le choix des jours fériés qui n'est pas touché par l'UE (et encore, uniquement dans la mesure où ils n'impactent pas des domaines décrétés de compétence bruxelloise par Bruxelles).
Avec le taux de fonctionnaire parmi les actifs, c'est relativement facile à atteindre des taux de 20%. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas d'adeptes de Bruxelles hors des cercles que j'ai mentionné (ou que 100% des cercles concernés soit pro-Bruxelles). Mais l'intérêt pour une adhésion hors de ces cercles est très certainement plus que modeste. Pour le commun des citoyens suisses, voter pour adhérer à Bruxelles, c'est un peu comme de voter pour s'obliger à fermer sa gueule à l'avenir.