ce n'est pas une question de considération. vous avez le droit de penser ce que vous pensez et moi de même. je suis ouverte à la discussion, je tolère vos avis, même si je ne les partage pas.
toutefois je ne dirais pas des droits de l'Homme qu'ils sont des élucubrations de ratés en manque de reconnaissance, ni une mode.
donc à votre question, je réponds non. vous croyez aux valeurs éducatives des châtiments corporels, ok. c'est pas mon cas. rien ne prouve que les châtiments corporels soient bénéfiques aux gamins.
Et si : dans leur grande majorité, les gosses qui en ont bénéficié n'en sont ni morts ni devenus des délinquants, bien au contraire.
et ce, sur une période bien plus longue que les quelques pauvres années depuis lesquelles on expérimente la discussion (quand ce n'est pas la négociation) sans aucun succès, et qui ont vu fleurir des bouquins d' "aide" aux parents dépassés par leur progéniture.
PS : les drouadlhom sont une aberration à l'usage --entre autre-- d'une masse plus ou moins abêtie qui croit --parmi d'autre inepties d'inégale puissance-- que coller une baffe à un gosse, c'est parce qu'on ne l'aime pas, et qu'on veut lui faire du mal, quand ça ne relève pas de la tentative de meurtre, chez les plus déglingués.
une bande de cons quoi.
je n'ai pas dit qu'une fessée ou une gifle tuait et que les gamins devenaient plus délinquants. pas plus que la non-pratique de la fessée. rien ne prouve qu'il y a plus ou moins de délinquants d'un côté comme de l'autre.
je ne pense pas que la déresponsabilisation et l'irresponsabilité des parents soient liées au fait que les gamins se prennent moins de gifle. en aucun cas je suis pour la négociation. du moins on ne négocie pas les limites. mais rentrer un soir crevée du boulot, retrouver son môme surexcité par sa journée d'école, lui laisser le choix exceptionnellement de son repas (dans la limite du réalisable évidemment !), s'installer dans le salon pour profiter d'une pause familiale sans stress, c'est pas pire qu'un parent qui rentre crevé du boulot, qui retrouve son môme surexcité par sa journée d'école, qui s'impatiente pour x raison, parce que tout le monde est crevé et qu'une fessée part sur le cul de la petite dernière. l'un comme l'autre, y a pas mort d'homme.
rien compris...
Pourquoi un gamin qui s'impatiente aurait de fait le droit de choisir sa bouffe, et (dans l'autre hypothèse) le droit de récolter une fessée ?
c'est normal un gamin qui s'impatiente.
c'est le parent qui s'impatiente pour x raison, pas le gosse (dans mon exemple). même si ouais les gosses s'impatientent aussi.
toutefois je disais : éviter de se prendre la tête avec son gamin parce qu'on est crevé, que lui aussi et que lui demander ce qu'il veut manger ça apaise les tensions. plutôt que de toujours s'efforcer à s'imposer et à imposer tout et n'importe quoi.
évidemment il y a des limites à cette liberté. les devoirs, la douche, l'heure du couché (par exemple) sont non-négociables. et encore en principe. on peut dire à notre gamin qu'à 21h max c'est au lit. mais on peut pas le forcer à dormir non plus.