On ne peut pas demander à un aristocrate du nucléaire de devenir aristocrate de l'énergie et de l'économie.
Même avec les chiffres sous les yeux, il y en a encore qui ressasse les mêmes non-arguments, relevant de la pensée magique: les "zéconomies".
Les chiffres, ils disent que même sans augmentation de la consommation, pour faire disparaître là, maintenant, tout de suite, la dépendance au fossile de la France, il faut presque doubler les capacités de production électrique de la France. Doubler ça veut dire augmenter de 100%.
Ce qui veut dire que, pour donner une idée de l'impact possible des "zéconomies", pour abandonner notre dépendance au fossile maintenant juste avec des "zéconomies", il faudrait que que les "zéconomies" sur notre consommation électrique non consacrée au remplacement du fossile soient égales à... 100%. Soit une consommation de... ZERO.
Et pour ceux qui ne pinent pas grand chose en maths, cela implique que si nous réussissons à "zéconomizer" 50% de notre consommation actuelle, il faudra encore augmenter de 50% les capacités de production électrique pour atteindre l'objectif de zéro fossile.
Autrement dit, il faudra OBLIGATOIREMENT augmenter de manière extrêmement significative nos capacités de production électrique, même si les économies seront aussi un facteur d'ajustement pour contenir notre consommation (je rappelle au passage que les économies ne se font pas par magie et ne sont pas gratuites: l'isolation, faut la payer).
Bref, dédé s'illustre encore en sortant un argument non quantifié, donc qui ne veut rien dire.
Donc, direction :
Grosse critique à la fin du 2ème lien : on se demande comment sont calculés ses cout de l'énergie sur tout le 21 ème siècle, je déteste prendre tout pour argent comptant.
Je rectifie: tu détestes penser. Les coûts sont les actuels, ce qui veut dire qu'à long terme ils seront forcément plus élevés au vu de la conjoncture.
Changer les nacelles des éoliennes au bout de 20 ans...
Tu détestes penser, mais lire aussi.
On s'en fout du coût de remplacement des nacelles, c'est du folklore que d'en parler. C'est comme parler du coût du chien qui remue la tête sur la plage arrière du voiture en voulant causer prix de vente d'une voiture. Et pour deux raisons.
1) Parce que ce qui est installé à l'heure actuelle en éolien, aussi bien à l'échelle française qu'à l'échelle mondiale, représente QUE DALLE (ce n'est pas comme si tous les chiffres étaient disponibles sur le web hein... et qu'ils n'avaient pas déjà été sortis sur fopo). Si il y a volonté d'avoir une part significative d'éolien, TOUT est à construire. Ce qui implique que le remplacement des écrous des éoliennes déjà présentes, on s'en tape légèrement le cul par terre puisque ne représentant rien dans cette histoire.
2) Quand on fait de l'éolien, il faut surtout payer le stockage. Nonobstant qu'avec nos moyens techniques actuels, on ne voit même pas d'où on pourrait sortir le stockage nécessaire pour faire du 500 TWh d'éolien par an. Et la cerise sur le gâteau, c'est que le stockage implique dans le meilleur des cas, . Vive les "zéconomies" donc.
La réalité de l'éolien, à l'échelle européenne (la vraie, pas celle fantasmée par le type qui pense comprendre les problématiques énergétiques du sommet de son tracteur), c'est ça:
On constate tout de suite l'efficacité du machin.
Il faudrait créer un sous-forum pour déficitaires, où ils pourraient poster leurs petits smileys, photos et autres animations gifs, dans la mesure où ils pensent que ce sont des arguments. Ils pourraient ainsi tranquillement démontrer que la Terre est plate puisque c'est ce qu'ils voient du sommet de leur tracteur.