Ne pas reconnaître Israël est une preuve d'antisémitisme puisqu'il suppose qu'on ne reconnaît pas au peuple Juif le droit d'avoir un pays . Et oui , même si l'on vous entend souvent brailler sur la soit disant << colonisation >> d'Israël , le peuple Juif est présent sur ces terres depuis des millénaires .
Les basques peuplent les Pyrénées depuis des millénaires eux aussi, cela signifie t-il qu'au nom d'une République une et indivisible on fait preuve de basquophobie aiguë? L'immigration européenne aux état-unis ou en Nouvelle-Zélande étant relativement récente au regard de l'histoire cela signifie t-il qu'ils ne sont pas légitimement chez eux?
On arrive vite à des absurdités avec des raisonnements du dimanche comme ceux-là.
Dans ce cas la , ton raisonnement s'applique aussi aux palestiniens , qui pour la plupart sont des immigrés ( de Syrie , Égypte ... ) venus peupler la région grâce au travail que leur proposait les Juifs .
La présence Juive dans la région est continue depuis des millénaires . En 1947 , ce ne sont pas les leaders Juifs ( bien que défavorisés par le plan de partage ) qui se sont lancés en guerre mais bien les dirigeants arabes . Chaque pays s'est étendu grâce à des guerres mais cela ne vous choque dès lors qu'il s'agit d'Israël . Drôle de conception qui n'est pas la mienne ...
Tu as bien appris ta leçon.
Cette citation de Ben gourion date de 1937, avant la création d'Israël, s'il dit que le juifs volent la terre aux arabes c'est qu'il est bien conscient qu'elle le leur appartenait avant l'arrivée en masse des juifs. Ben gourion en était conscient à l'époque, tu va le nier toi aujourd'hui ?
voici la citation complète :
« « Je ne comprends pas ton optimisme », me déclara Ben Gourion. « Pourquoi les Arabes feraient-ils la paix? Si j’étais, moi, un leader arabe, jamais je ne signerais avec Israël. C’est normal : nous avons pris leur pays. Certes, Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela peut-il les intéresser ? Notre Dieu n’est pas le leur. Nous sommes originaires d’Israël, c’est vrai, mais il y a de cela deux mille ans : en quoi cela les concerne-t-il ? Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute? Ils ne voient qu’une chose : nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ? Ils oublieront peut-être dans une ou deux générations, mais, pour l’instant, il n’y a aucune chance. Alors, c’est simple : nous devons rester forts, avoir une armée puissante. Toute la politique est là. Autrement, les Arabes nous détruiront. » J’étais bouleversé par ce pessimisme, mais il poursuivit : « J’aurai bientôt soixante-dix ans. Eh bien, Nahum, me demanderais-tu si je mourrai et si je serai enterré dans un État juif que je te répondrais oui : dans dix ans, dans quinze ans, je crois qu’il y aura encore un État juif. Mais si tu me demandes si mon fils Amos, qui aura cinquante ans à la fin de l’année, a des chances de mourir et d’être enterré dans un Etat juif, je te répondrais : cinquante pour cent. » Mais enfin, l’interrompis-je, comment peux-tu dormir avec l’idée d’une telle perspective tout en étant Premier ministre d’Israël ? « Qui te dit que je dors ? » répondit-il simplement. »
— Cité par Nahum Goldman dans Le Paradoxe juif9