Kaizer a écrit : "Continues à être d'accord avec cette hystérique de Delcambre qui traite les musulmans modérés de menteurs et perfides"
Voici ce qu'écrit Soheib Bencheikh, dans son livre Marianne et le Prophète ( Éditions Grasset et Fasquelle, 1998, p. 146. 137) « Les intellectuels se réclamant de la confession musulmane répètent sans cesse que l'Islam est fraternité, paix et tolérance. Ils ont certainement raison, mais ils n'ont aucun soutien théorique qui permette d'appuyer la plupart de leurs affirmations. Les modérés veulent embellir l'image de leur religion mais ce qu'ils disent de l'Islam ne traduit qu'un souhait. Seule la version archaïque du droit musulman demeure sur le terrain... offrant une vision globale des choses. Cependant son application dans le domaine relationnel relève de la folie. »
Voici ce qu'écrit AM. delcambre, ce qui n'est pas la même chose que votre raccourci grottesque. " Dire que l’islamisme n’est pas l’islam, qu’il n’a rien à voir avec l’islam, est faux. Pour le musulman d’hier et d’aujourd’hui il n’y a qu’un seul Coran comme il n’y a qu’un seul prophète. L’islamiste est autant musulman que le mystique car il s’appuie sur ces deux fondements. Et dans ces deux fondements il y a l’appel au combat. Ici-bas la guerre pour la victoire de l’islam doit être poursuivie tant que l’islam n’est pas entièrement victorieux. La paix n’est envisageable que si la victoire paraît, pour le moment, impossible ou douteuse (sourate 47, verset 35/37). Mais la paix sera plutôt une récompense du paradis, quand toute la terre aura été pacifiée. Comment passer sous silence que pour les musulmans le monde se partage entre le territoire de l’islam (dâr al-Islam) et le territoire non musulman, qualifié de territoire de la guerre (dâr al-harb)
Entre l’islam et l’islamisme, il n’y a pas de différence de nature mais de degré. L’islamisme est présent dans l’islam comme le poussin l’est dans l’oeuf. Il n’y a pas de bon ou mauvais islam, pas plus qu’il n’y a d’islam modéré. En revanche il y a des musulmans modérés, ceux qui n’appliquent que partiellement l’islam.
Là où l’islam est particulièrement dangereux, c’est qu’il englobe toute la vie du croyant, du berceau jusqu’à la tombe, dans tous les domaines et qu’il n’y a pas de séparation entre le public et le privé, pas plus qu’il n’y a de séparation entre le politique et le religieux. L’islam est total, global, il englobe la totalité car tout comportement obéit à une règle. Mais en même temps chaque règle est une règle de comportement religieux, que cette règle soit dans le domaine juridique, politique ou intime. C’est le religieux qui recouvre tout. Le système pleinement réalisé devrait s’appeler théocratie et jamais «démocratie». On nous ment quand on nous affirme que l’islam serait une foi qui se pratique dans la sphère privée, comme le christianisme. L’islam est à la fois une foi, une loi, un droit (fiqh), lequel est l’application de la Loi qu’est la charî’a. Et cette charî’a a prescrit de combattre l’infidèle (jihâd ou qitâl), de lui réserver un traitement inégalitaire (dhimmî), d’appliquer aux musulmans des peines fixes (hudûd) pour des crimes bien définis (adultère (zinâ), apostasie (ridda), blasphème(tajdîf), vol (sariqah), brigandage (qat’ al-tarîq), meurtre (qatl) et bien sûr consommation d’alcool.
Pour expliquer les attentats, il suffit de se reporter à la vie du prophète, lequel a justifié l’assassinat politique pour le bien de l’islam. De même, faire peur, inspirer la terreur (rahbat) -dont on a tiré le mot moderne “terrorisme” (irhâb)- était la méthode que le noble modèle préconisait pour semer la panique chez les ennemis de l’islam."
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Et pour prouver ce que j'avance, à savoir que ce qu'elle écrit et dit n'est pas une analyse isolée et qu'elle est partagée d'une certaine manière et inscrite historiquement par des musulmans "savants" et des orientalistes/historiens ou islamologues :
Timan Nagel, islamologue mondialement réputé a soutennu que "la distinction entre l'islam et l'islamisme est «sans valeur scientifique»."
Il écrit "l'islam est par nature - à l'exception des Muʿtazilites- fondamentaliste". "L'utilisation de la force d'affirmation de soi et la soumission des autres communautés non musulmanes, est un élément essentiel, sinon la caractéristique essentielle de l'histoire de l'œuvre de Mahomet à Médine ».
L'islamisme (islam +-isme; arabe: إسلام سياسي Islam siyāsī est dans son acceptation actuelle après révision récente assimilé à «l'islam politique», ou الإسلامية al-Islamiyah) qui regrouperait pour faire simple l'ensemble des idéologies et thèses affirmant que l'islam est «autant une idéologie politique qu'une religion» . Or un historien ne peut soutenir cette distinction entre islam et islamisme. Les musulmans pointés du doigt et soupçonnés d'islamisme répondent ceci : "nous nous opposons à l'utilisation de ce terme , les convictions politiques et ses buts sont simplement l'expression de la croyance religieuse islamique." ( Ref. l'Ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, le mentor spirituel du Hezbollah)
Qui peut sérieusement soutenir que les figures centrales, pionnières et emblématiques de l'islamisme moderne, à savoir Sayyid Qutb, Hassan al-Banna, Abul Ala Maududi, Taqiuddin al-Nabhani, l'ayatollah Ruhollah Khomeini, et Navvab Safavi soient des musulmans hérétiques, mal renseignés, déviants et ignorants de l'islam historique, de l'islam théologique et juridique, qui peut les réduire à de simples fanatiques, qui peut leur contester la qualification de pieux croyants soumis a l'orthopraxie musulmane qui prétend englober le spirituel et le temporel/civil ?
"Lesdits islamistes" (dont Abid Ullah Jan se fait le relait ici) ont posé la question suivante : «Si l'islam est un mode de vie, comment pouvons-nous dire que ceux qui veulent vivre selon ses principes dans les domaines juridique, social, politique, économique ne sont pas des musulmans, mais des islamistes fidèles aux préceptes et règles d'un "islamisme" qui serait à distinguer de l'islam ? "
Citation:
Selon l'historien orientaliste Bernard Lewis, l'islamisme, (ou comme il le qualifie lui d'«islam activiste») est historique et traditionnel.
La tradition quiétiste repose évidemment sur le Prophète en tant que souverain, juge et homme d'État agissant ua nom de la Parole et des commandements de Dieu. Avant que le Prophète ne devienne un chef d’État (seigneur des tribus comme l'écrit Jacqueline Chabbi, une historienne spécialisée dans l'islam des premiers temps), il était un rebelle. Avant son voyage de la Mecque à Médine, où il est devenu souverain, il était un adversaire de l'ordre existant contre lequel il a mené le djihad sous ses différentes formes. Il a mené une opposition contre l'oligarchie païenne de La Mecque lors de l'hègire vers Médine a organisé et fondé un «gouvernement en exil», avec lequel il a pu finalement revenir en triomphe dans sa ville natale et d'établir l'Etat islamique à La Mecque.
Le prophète en tant que rebelle a fourni une sorte de paradigme (modèle montré à titre d’exemple) de la révolution d'opposition et de rejet, de retrait et de départ, de l'exil et du retour.
Maintes et maintes fois les mouvements d'opposition dans l'histoire islamique essayé de répéter ce schéma, quelques-uns d'entre eux avec succès.
-Bernard Lewis, la révolution islamique
Le terme "islamisme" est considéré comme ayant d'abord commencé à acquérir ses connotations contemporaines, politiques, dans le monde universitaire français des années (19)70 et la fin des années 80.. L'ISLAMISME est donc une sorte de néologisme si il s'agit de parler de l'utilisation de l'islam à des fins politiques, ou de l'utilisation de la politique à des fins islamiques.
-Rached Ghannouchi ( professeur de philosophie adhérent au mouvement spirituel et politique des Frères musulmans, aujourd'hui home politique influent en Tunisie ) : "Islam et politique sont indissociables" " Les musulmans savent bien que l'islam est éminemment politique, mais il faut distinguer le culte de l'action partisane. Au bout du compte, l'islam, c'est la vie."
-La charî'a, et les juristes musulmans le savent et le disent, est "la substantifique moëlle de l'islam". Le Fiqh
-" L'islam est politique ou n'est rien" Ayatollah Khomeyni . (Les ayatollahs en sont les chefs et les docteurs et ils sont considérés comme des experts de l'islam dans les domaines de la jurisprudence, de l'éthique, de la philosophie ou du mysticisme. Ils enseignent la plupart du temps dans les écoles (hawza) islamiques. Les ayatollahs qui portent des turbans noirs, seraient des descendants du prophète Mohammed par son gendre Ali.)
Sheikh Hazem Shuman, un imam, juriste et télé prédicateur égyptien salafiste, a émis une fatwa déclarant que le vote pour les candidats islamistes est un djihad et que le martyre durant la campagne électorale ouvre les portes du paradis.
Yusuf al-Qaradawi, l’une des plus hautes autorités religieuses du monde islamique (sunnite), sinon la plus haute, « a appelé tous les Égyptiens à voter pour l’un des candidats islamistes », nommant spécifiquement les trois candidats islamistes. Qaradawi les a décrits comme « les meilleurs pour l’Égypte » parce qu’ils « appliqueront la charia et réaliseront la justice ». En outre, dans son sermon du vendredi, Qaradawi a déclaré qu’il « est obligatoire pour tous les Égyptiens d’aller voter lors de la présidentielle », qualifiant le vote de « témoignage obligatoire » au nom de l’islam, en s’appuyant sur le verset 2 du coran : « Et ne cachez pas le témoignage : quiconque le cache a, certes, un cœur pécheur. Allah, de ce que vous faites, est Omniscient».
-L’Islam, écrit Hani Ramadan (Docteur ès lettres à l'université de Genève, en Suisse et Directeur du centre islamique de Genève et employé des écoles du canton de Genève), dans le Bulletin du centre islamique de Genève, « est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie... il nous enseigne un monothéisme authentique, évident, et aussi une loi qui constitue désormais un système complet reposant sur des sources authentiques applicables en tout lieu et en tout temps»
-"Le Coran est notre constitution", déclaration de Lhaj Thami Breze dans Le Parisien du 12 février 2003. Lhaj Thami Breze était le président de l'Union des Organisations Islamiques de France. (UOIF)
Abdullah al-Qasimi, Saoudien Wahabite, puis intellectuel devenu athée critique de l'islam parlait de « l’illusion d’une différence intrinsèque entre un islam soft et un islam hard »
Alija Izetbegovic ( homme politique et un philosophe bosnien), publiait en 1970 la Déclaration islamique (Islamska deklaracija) dans laquelle il exprime ses vues concernant la relation entre l'État, la religion et la société.
« Il n’y a pas de paix, ni de coexistence entre la religion islamique et les institutions sociales non-islamiques . Le mouvement islamique doit et peut prendre le pouvoir dès qu’il est normalement et numériquement fort, à tel point qu’il puisse non seulement détruire le pouvoir non-islamique, mais qu’il soit en mesure d’être le nouveau pouvoir islamique »
Alija Izetbegović précisa plus tard que sa Déclaration était « un traité général sur la politique et l'Islam, adressé à l'ensemble du monde musulman"
il ajouta quand il du s'expliquer face à ses contradicteurs« les communautés musulmanes incluses dans des communautés non musulmanes, aussi longtemps qu'il existe une garantie de liberté religieuse, de vie et de développement normaux, sont loyales et ont l'obligation d'exécuter toutes leurs obligations à l'égard de ces communautés, à l'exception de celles qui portent atteinte à l'islam et aux musulmans. »
-Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans qui a toute sa vie étudié l'islam : ’L’islam est à la fois religion et pouvoir, adoration et commandement. Coran et épée unis de manière indéfectible’ ; ’Dire que la religion est une chose et la politique en est une autre, ... est une prétention que nous combattons par tous les moyens’ ; ’L’islam auquel croient les Frères musulmans fait du pouvoir politique l’un de ses piliers... Dans nos livres de droit musulman, le pouvoir politique est un article de foi et un tronc et non une élaboration juridique et une branche’ ; ’Pensez-vous que le musulman qui accepte la situation présente, qui se consacre à l’adoration, et laisse le monde et la politique aux impuissants, aux criminels, aux étrangers et aux impérialistes peut être considéré comme musulman ? Non, il ne le peut pas. Il n’est pas musulman. Car l’islam authentique est à la fois djihad et action, religion et État’, cité par l’intellectuel égyptien Rifaat el-Saïd, in Contre l’intégrisme islamiste, Maisonneuve et Larose, 1994, p. 42.
-« Allah est notre objectif. Le prophète Muhammad est notre chef. Le Coran est notre loi. Le djihad -guerre 'juste' est notre voie. Mourir dans les voies d’Allah est notre plus grand espoir » tel est le mot d'ordre de l’organisation des frères musulmans. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8res_musulmans)
-Mohamed Ibn Guadi est islamologue à l'Université de Strasbourg, et il est chercheur en philologie sémitique : " l'islam a toujours été politique !" . (http://marie-masson-gaechter.over-blog. ... 93253.html)
« Que l’on soit choqué ou non, le fait que des musulmans puissent déclarer que le Coran passe avant les lois de la République est parfaitement juste en Islam. », « Or, un musulman ne peut se trouver en terre non musulmane sans l’appréhender comme un territoire où les lois islamiques doivent prévaloir », « Les efforts des musulmans qui souhaitent concilier islam et laïcité sont vains. »
"Par ailleurs, la notion propre à la réforme chrétienne de la séparation de l’Église et de l’État est totalement inconnue en Islam. Les institutions religieuses ne sont pas séparées des institutions civiles. Le spirituel est indissociable du temporel. C'est encore pour cette raison que calquer l'expérience de la réforme chrétienne sur l'islam serait illogique et inapproprié."
"On s'offusque aujourd'hui de la politisation de l'islam. Ce terme lui-même est également un non-sens. L'islam a toujours été politique. Mais il ne faut nullement lui prêter une connotation péjorative. La seule forme d'organisation politique que connurent les musulmans à travers leur histoire, depuis les origines de l'islam, fut l’État islamique. Le nationalisme arabe a été la seule idéologie étrangère aux musulmans, car importée d'Europe. Le nationalisme n'a été qu'un épisode court et superficiel de l'histoire des Arabes. Durant quatorze siècles, l’État islamique resta la norme et la référence."
"objectif est également non de dominer, mais de faire adhérer le plus grand nombre au message de Mahomet à travers la soumission à l'islam. Il n'y a rien de choquant à ce que les musulmans souhaitent être représentés par les dirigeants de l'UOIF. C'est une réaction normale puisque l'UOIF représente un islam expurgé d'artifices considérés comme propres à l'Occident (réforme, laïcité, intégration, etc.). Il est d'autant plus illusoire de penser que les musulmans dits «réactionnaires» forment la minorité en France. L'Etat le sait, et le nier est précisément offenser les musulmans."
-Ou Yadh Ben Achour, juriste tunisien, spécialiste des théories politiques islamiques et de droit public qui écrit : "La version intégriste représente une interprétation possible du texte fondateur lui-même ainsi que de son expression dans l'histoire. Ce point de vue serait même le plus proche de la vérité du texte. Mais le plus important est de garder à l'esprit qu'entre les salafistes et les autres sont plus apparentes que réelles. C'est précisément de là que provient le malentendu le plus grave. Il convient, par conséquent, de rappeler l'existence d'accords fondamentaux, avec des divergences sur la seule action politique, entre cet islam intégriste et l'islam "de tout le monde". Sur le fond, les deux islams se retrouvent : la cité terrestre doit préparer la cité céleste, la parole incréée de Dieu définit les droits de Dieu et ceux des hommes, pour la restauration de l'ordre divin et naturel le musulman est tenu par un "devoir de violence", qu'on ne peut nommer autrement et qui se manifeste notamment par la loi pénale (hudûd) et la théorie du djihâd. L'existence entière s'articule autour du culte et des prières qui rythment la vie, mais également autour des règles détaillées sur le licite et l'illicite moral et juridique. Le poids des anciens, salaf, pèse également sur les uns et les autres." page 179 La deuxième Fâtiha, l’islam et la pensée des droits de l’homme paru aux Presses universitaires de France, 2011
Tareq Oubrou (imam à Bordeaux et connaisseur du Fiqh (droit musulman) : « L’Islam touche à tous les domaines de la vie. Comme le veut le Coran, C’est un Etat, c’est un pays, dans le sens géographique, c’est à dire qu’il regroupe toute la communauté dans une géographie où il n’y a pas de frontières. La frontière entre deux pays musulmans est une hérésie méprisable par l’Islam…La politique des Musulmans ce n’est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge »
-Henri Boulad conférencier islamologue écrit : " l'islamisme c'est l'islam . Ce n'est ni une caricature , ni une contrefaçon ni une hérésie ni un phénomène marginal par rapport à l'islam classique orthodoxe sunnite . Je pense au contraire que l'islamisme c'est l'islam à découvert sans masque et sans fard , l'islam parfaitement conséquent et fidèle à lui-même , un islam qui a le courage et la lucidité d'aller jusqu'au bout de lui-même , jusqu'à ses dernières implications "
"l'islamisme c'est l'islam dans toute sa logique , dans toute sa rigueur . L'islamisme est présent dans l'islam comme le poussin dans l'oeuf , comme le fruit dans la fleur , comme l'arbre dans la graine ."
- Magdi Allam. (un musulman converti au catholicisme) « l'islamisme est le fruit mûr de l’islam »
-"Soufi ou mufti ? Quel avenir pour l'islam, Anne-Marie Delcambre, éd. Desclée de Brouwer, 2007, p. 141
[...dans la langue française, islam et islamisme étaient synonymes, et cela depuis 1697, quand Barthélémy d'Herbelot de Molainville, professeur au Collège de France, ajouta le suffixe "isme" au mot arabe islam pour en faire un nom désignant une religion. En effet,de tous les noms désignant des religions, "islam" était le seul qui ne fût pas terminé par "isme". Or, dans l'édition de 1992 du Dictionnaire Le petit Larousse,on constate que le mot "islamisme" pour désigner la religion est considéré comme "vieilli". En revanche, la définition de l'islamisme est devenue politique :"Mouvement politico-religieux préconisant l'islamisation complète, radicale, du droit, des institutions, du gouvernement dans les pays islamiques. "
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Mohamed Morsy (5e président de la République arabe d'Égypte et président actuel) : "Le Coran est notre Constitution, il le fut et il le restera, le prophète est notre guide, le jihad est notre voie, la mort pour Allah est le plus sublime de nos désirs, par dessus tout notre vie appartient à Allah et la lui offrir est notre but. Appliquer la charia est notre pacte avec Dieu"
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Kaizer j'attends vos réponses. Pour moi elle réfute l'analyse : modéré = vrai et bon musulman ; radical = faux et mauvais musulman.
Ensuite comme je viens de le montrer elle réfute l'analyse : islam = religion de paix ; islamisme = déviation et instrumentalisation de l'islam à des fins politiques.
Il est vrai qu'elle a écrit que T. Ramadan a surclassé C Fourest lors de leur débat sur France TV, et alors : c'est vrai ! On ne va comparer cette journaliste à cet homme aussi controversé soit-il mais qui dispose d'un vrai savoir en "sciences de l'islam".