ah, vous devenez plus précis, c'est mieux.
bon, se bercer de douces illusions, vous déconnez plein tubes.
les seuls chiffres vraiment parlant, sur lesquelles le ministère travaille, sont ceux des scolarisations allant vers le privé.
là, ça veut dire quelque chose..;
deuxième point : les retours vers le public... c'est loin d'être négligeable : tous les ans, pleins de famille re demandent une inscription dans le public parce qu'après un ptit tour (bien payant) dans le privé, elles se rendent compte que bof, c'est pareil.
ces flux d'élèves là font l'objet de statistiques parce que ça impacte les structures en terme de moyens alloués, déployés, etc...
les scolarisations à domicile, c'est peanuts en comparaison, et pour le coup, c'est vous qui vous bercez d'illusions en prenant ça comme indicateur.
pour ce qui est de votre analyse sur la partie GRH de l'educ nat'...
comment dire...
la hiérarchie de ce ministère est merdique, à pleurer, héritée de Bonaparte, c'est vous dire si ça nécessiterait un méga lifting, en effet, allant de l'administration centrale jusqu'aux circonscriptions, voire établissements scolaires.
Paradoxe : les vieux machins énormes, croulants et désuets, bah ça fonctionne quand même à peu près, presque tout seul, certes sans panache, mais bon...
cas précis de ghr :
un prof violent, déplacé, passible de poursuites pénales, c'est direct suspension en attendant le jugement, et après si coupable : radié des cadres, paf!
toujours...
un prof "faiblard" (pour pas dire mauvais) : inspection, accompagnement par le chef d'établissement (parce que lui, il reçoit en direct les plaintes des parents, qui n'oublient JAMAIS de couiner), signalement à la hiérarchie... Souvent, mise en place d'un accompagnement par un IPR (inspecteur pédagogique)... si pas titulaire, une deuxième année de stage pour voir, pas de troisième tour possible. En parallèle, neuf fois sur dix, l'administration déclenche un suivi médical et/ou social : pas mal de "mauvais" profs sont (cause ou effet?) en souffrance personnelle.
ça c'est factuel.
dans les chiffres, ce type de procédure, c'est à l'échelle d'un département de province standard, 0.05% des enseignants.
et en gros, quand vraiment on a des "épaves pédagogiques" pour lesquelles il n'y a ni faute professionnelle, ni issue médicale ou de formation professionnelle, on bricole : remplacements courte durée, missions à la con auprès d'un recteur, etc...
mais la priorité, c'est de laisser devant élèves des profs les plus "vaillants" possibles.