la libéralité et la générosité ne sont d'ailleurs pas du à l'influence chrétienne mais au mode d'organisation tribale celte & germanique ou le chef se devait d'être généreux et prodigue auprès des affidés, des guerriers qui le suivaient.
lol Bakou, tu sors ça d'où ?
T'as un influencomètre ?
Non.
Mais la libéralité et la générosité sont les qualités nécessaires, tant chez les vikings, les germains - dont les francs font partie - que les celtes pour être reconnu comme chef respectable et d'influence. C'est assez largement recensé, si tu t'intéresses a ces cultures, tu verras quels images positives et négatives des chefs sont véhiculés dans les mythes, légendes et récits. Les récits de source extérieurs notent souvent l'ostentation des "barbares", ou, plus tardivement blâme cette prodigalité confinant au gaspillages chez les chroniqueurs chrétiens.
Ce pour des raisons d'organisations très simple, ce statut de chef n'est pas hérité et pour être conservé le chef doit pourvoir aux besoins de ses guerriers qui ont toute latitude de la quitter.
L'organisation féodale procède a la fois des barbares et à la fois de la romanité, à travers ce qui survécu à la chute de l'empire, grossièrement, la religion, la propriété, le droit écrit ( je schématise, évidemment).
Entre le soldat, soldé, de l'empire romain et le guerrier "barbare", dut se constituer une nouvelle race de combattant, dont le point de départ serait, disons, les cavaliers de Charlemagne.
Durant le haut moyen âge, l'attachement au chef, au seigneur, héritier et possesseur de la terre, se fonda sur l'intérêt réciproque. D'un côté, je devient ton homme, ton affidé et te défend, toi, ta famille et tes biens, de l'autre, moi, seigneur, je subvient a tes besoins en t'armant, te nourrissant, te vêtant.
Cette générosité et prodigalité du seigneur procède, culturellement et socialement, des cultures tribales pré cités et non d'une religion chrétienne dont les textes vantaient la pauvreté, le pacifisme et la tempérance. Que cette dernière religion, comme en toute chose ait ensuite voulut plier ces hommes à la religion, soit en créant du rites, soit en interprétant les écritures ou ne jouant de logique spécieuse, on en doute pas, qu'elle fut à l'origine des comportements de libéralités et de prodigalité, c'est faux, ces valeurs ne sont pas l'apanage du christianisme encore moins dans l'organisation d'une caste militaire dont les structures fondamentales (guerrier d'une bande attaché à un chef) sont à l'exact opposé de la structure fondamentale romaine et grecque (celle du soldat de la cité).
Wisidok :
Parler de droite et gauche, c'est se référer à des oppositions artificielles et manichéenne, tout autant que se référer au Bien et au Mal. On clive pour être sûr d'être un gentil et d'être dans le bon camp, c'est facile mais absurde.
Quand a rejeter une figure historique c'est, simplement, hors de propos, on ne peut que l'étudier dans son contexte, le comprendre, c'est tout.