Tout le monde doit savoir aussi que chez les chrétiens l’union de l’homme et de la femme, contractée en dehors du sacrement, n’a ni la validité, ni la nature d’un vrai mariage. Fût-elle conforme aux lois civiles, elle n’a cependant d’autre valeur que celle d’une formalité ou d’un usage introduit par le droit civil.
En effet, le mariage a Dieu pour auteur. Il a été dès le principe comme une figure de l’incarnation du Verbe de Dieu. Il y a par cela même en lui quelque chose de sacré et de religieux, qui n’est pas surajouté, mais inné, qu’il ne doit pas aux hommes, mais qu’il tient de la nature. C’est pourquoi Innocent III et Honorius III, Nos prédécesseurs ont pu, avec raison et sans témérité, affirmer que le sacrement de mariage existe chez les fidèles et chez les infidèles. Ainsi l’attestent les témoignages mêmes de l’antiquité, les mœurs et les institutions des peuples qui ont été les plus civilisés et se sont distingués par une connaissance plus parfaite du droit et de l’équité. Il est certain que chez tous ces peuples, par l’effet d’une perception innée et habituelle, l’idée du mariage éveillait spontanément dans l’esprit la notion d’une chose associée à la religion et à la sainteté. Aussi était-il d’usage chez eux de ne point célébrer de mariage sans les cérémonies du culte, l’autorité des Pontifes et le ministère des prêtres ; tant avaient de force, même dans les âmes privées de la doctrine céleste, la nature des choses, le souvenir des origines et la conscience du genre humain ! Le mariage étant donc, de lui-même, par essence et par nature, une chose sacrée, doit être réglé et régi, non par le pouvoir des princes, mais par la divine autorité de l’Église, seule maîtresse des choses sacrées.
arcanum, Léon XIII
Justement le catéchisme du Concile de Trente:
Il est aisé de juger maintenant combien le Mariage chrétien l’emporte sur ces unions qui se faisaient, soit avant, soit après la Loi de Moise. Sans doute les Gentils étaient convaincus qu’il y avait quelque chose de divin dans le Mariage, aussi réprouvaient-ils comme contraires à la nature les unions qui avaient lieu hors du mariage, et même ils jugeaient dignes de châtiment l’adultère, la violence et les autres genres de libertinage, mais néanmoins le Mariage n’eut jamais chez eux le caractère du Sacrement.
Les Juifs, il est vrai, observaient les lois du Mariage avec un respect vraiment religieux, et il n’est pas douteux que leurs alliances eussent un degré de sainteté beaucoup plus élevé. Comme ils avaient reçu de Dieu la promesse « qu’un jour toutes les nations seraient bénies dans la race d’Abraham », ils considéraient avec raison comme un devoir de haute piété d’avoir des enfants et de contribuer à l’accroissement du peuple choisi d’où Jésus-Christ notre Sauveur, dans sa nature humaine, devait tirer son origine. Mais ces unions-là même ne renfermaient point la véritable essence du Sacrement,
Sauf que dans les deux cas il est question de ce qui se faisait dans l'Ancienne Loi.
: D'une part, que ce soit les Juifs qui portaient la promesse du Salut, et donc la vraie religion (qu'ils ont reniés en même temps qu'ils ont reniés Jésus Christ), ou les gentils qui eux étaient dans les "ténébres" avec leurs idoles, ces deux catégories donnaient à ce mariage un caractère religieux, l'associant à Dieu ou à ceux qu'ils pensaient, de bonne foi être leur Dieu.
Nous ne sommes donc pas dans le cadre de personnes qui réduisent le mariage à l'état de simple formalité administrative comme c'est le cas avec la république qui ramène cela à un simple contrat civil qui de lui même aurait la prétention d'être un mariage.
: D'autre part l'Ancienne Loi comme son nom l'indique est ... passée de mode aujourd'hui il n'y a plus ceux (les juifs) qui croyaient au Vrai Dieu, et ceux (les nations) qui croyaient au faux Dieu.
Nous sommes aujord'hui tous dans la même situation où il n'existe qu'un seul VRAI Mariage, le mariage Catholique. La Vérité est dans l'Eglise Catholique, pas ailleurs. Et tous, Catholiques comme non Catholiques avons pour notre Salut l'obligation de nous en remettre aux Lois de l'Eglise:
L'excellent sermon, sujet de ce fil le rappelle:
Les catholiques bien sûr, sont soumis à Dieu, mais pas simplement les catholiques ; les hérétiques, les musulmans, les juifs, les protestants, ceux qui ne croient à rien du tout, sont également soumis à Dieu, parce que Notre Seigneur Jésus-Christ est Roi de Sa Création.
Il est Roi par nature puisqu’Il est le Créateur de toutes Ses créatures. Étant créés par Notre Seigneur Jésus-Christ, nous avons donc un devoir grave de reconnaître comme Créateur Celui qui nous a créés, et donc Notre Seigneur Jésus-Christ. Notre Seigneur Jésus-Christ possède, à ce titre, des droits sur chacun d’entre nous, alors que nous avons des devoirs.
J'ose espérer que devant une telle évidence vous n'allez pas "réclamer le texte du magistère" argument bien pratique pour botter en touche face aux évidences.
De fait il n'y a aucune raison qu'il n'y ait des Lois pour les Catholiques, afin de permettre la validité de leur mariage et que ces Lois ne soient pas les mêmes pour les non catholiques.
Rendre valide pour les uns ce qui ne l'est pas pour les autres ... absurde, impensable.