c'est normal puisque cette valeur ne touche que des baptisés.
c'est pour ça que je ne parle pas de sa valeur, mais de savoir si l'Eglise reconnait le contrat civil.
je commence à me demander si vous avez bien saisi la particularité du mariage. :?
Dites, les paiens, sont mariés ou pas pour vous ?
La réponse est dans la question.
Savoir si l'Eglise accorde une valeur ou non, et dans quelle mesure répond à:
- Reconnait elle le contrat civil ?
De fait la réponse étant (répétons puisqu'il le faut) que le contrat civil n'est reconnu que comme la partie purement "administrative", la formalité civile du mariage/sacrement. Mais pas comme un mariage en tant que tel quand il est contracté seul. Cela répond à MIKA qui pense que je rejette l'idée du contrat civil.
De fait NON les païens ne sont PAS MARRIES devant Dieu.
Puisque justement deux musulmans (ou mêmes deux athées, deux juifs, deux protestants, voir les uns et les autres mélangés) qui s'étaient unis, lorsqu'ils se convertissent à la Foi Catholique, doivent:
- "Régulariser" leur situation et passer devant le prêtre pour se marier.
Ou
- Se séparer s'il s'avère que au regard de la théologie sur le mariage, sur les conditions et empêchement, ils n'ont pas vocation à vivre ensemble.
Car il est bien évident que si des Catholiques souhaitant se marier doivent s'assurer d'être fait l'un pour l'autre, cela touche aussi les convertis déjà unis et qui fort logiquement, dans leur ancienne religion, n'ont pas tenus compte des principes Chrétiens permettant la validité du mariage.
Alors
- Un contrat civil qui, contracté seul n'a pour l'Eglise pas valeur de mariage.
- Une union d'une autre religion, de nos jours, n'a pas valeur de Mariage puisqu'elle n'est pas faite devant Dieu.
: Comment imaginer un seul instant que ce qui serait une règle pour deux baptisés ne le soit pas pour deux non baptisés ?
: Comment ce qui n'est pas possible pour deux baptisés pourrait l'être pour deux non baptisés ?
Elle vous explique également pourquoi deux personnes paumées sur une île déserte, peuvent, sans prêtre ni contrat civil, se trouver être mariées validement.
En vertu du fait que ce sont les époux qui s'unissent et que le prêtre est un simple "témoin" il est effectivement possible de ne pas en avoir. Cela étant:
- Cela n'empêche en rien que le mode ordinaire (quand cela est possible) est de passer par le prêtre après avoir rempli les formalités civiles
- Que cette situation "mariage sans prêtre" ne vaut que dans les cas où il n'y a ... pas d'autres moyens
- Que ces cas là concernent donc les Catholiques,
cf Léon XIII, qui évoque les non-baptisés en leur reconnaissant le mariage. c'est écrit en toute lettres.
inutile d'en mettre 50 lignes, vous n'aurez jamais raison contre une encyclique