Tout cela pour dire que les "philosophes" n'ont fait que refléter des changements dans l’Église

Je vois pas quoi dire d'autre que "lol", là.

Tu te rappelles un peu la vie des Voltaire, Diderot, Rousseau et cie ainsi que la réception de leurs œuvres ?

Tout cela pour dire que les "philosophes" n'ont fait que refléter des changements dans l’Église

Je vois pas quoi dire d'autre que "lol", là.

Tu te rappelles un peu la vie des Voltaire, Diderot, Rousseau et cie ainsi que la réception de leurs œuvres ?

C'est pas un peu simpliste ? crois-tu vraiment que ces gens ont réellement influencé l'ensemble de la société de l'époque, l'Eglise y compris ?

Il faut sortir un peu du catéchisme socialiste qui en a fait des saints laïcs...

crois-tu vraiment que ces gens ont réellement influencé l'ensemble de la société de l'époque, l'Eglise y compris ?

Ils ont influencé les cours, la noblesse et la bourgeoisie, ce qui était suffisant pour produire une révolution.

Je n'ai pas dit que l’Église a été influencée par les Lumières, j'ai dit que les puissances politiques issues de ces nouvelles philosophies antichrétiennes l'ont matée. L'inertie sociale a fait le reste, il ne reste plus qu'une poignée de catholiques au sens traditionnel/intégral en France.

C'est l'histoire de l'oeuf et de la poule.

Tu intervertis les causes et les effets. Les philosophies antichrétiennes et maçonniques n'ont pu émerger que parce que l'évolution de la société l'avait permis.

L'évolution intellectuelle oui (héliocentrisme, développement de la physique mécaniste, guerres de religion, affirmation des nations, etc.) mais on cherche encore la supposée évolution préalable de l’Église.

Au contraire elle n'a fait que s'opposer de plus en plus vainement à la révolution philosophique qui a précédé la révolution politique.

Les philosophies antichrétiennes ont été réprimées et persécutées, pas encouragées par le clergé.

Le clergé a dû lâcher prise peu à peu, au fur et à mesure que la monarchie affirmait son pouvoir. C'est avec l'affirmation de la monarchie absolue que le clergé a perdu son influence, à la même époque que les grands seigneurs perdaient peu à peu prise face au pouvoir royal.

Il faut se souvenir de plus que le clergé n'était pas si intégriste que cela. Le haut clergé était composé de nobles qui vivaient comme des seigneurs, se mêlaient des affaires du monde, et ne se privaient de rien.

A se demander même s'ils avaient la foi, comme pouvaient encore l'avoir le bas peuple et ses curés. Les philosophies nouvelles ont surtout été combattues - au début - parce qu'elles remettaient en cause l'ordre établi, la pyramide sociale, bien plus que pour des raisons de foi.

Du 16e s. au 18e s. l'évolution de l'Eglise a accompagné les mutations sociales et politiques.

Du 16e s. au 18e s. l'évolution de l'Eglise a accompagné les mutations sociales et politiques.

On parle bien de la période tridentine, particulièrement réactionnaire et reléguant dans le camp réformé la plupart des innovations intellectuelles ?