mais le jour où ils bossaient, ils faisaient 24h de boulot
Kthar ... les serfs
: Oups, celle-là j'l'ai loupée. Merci. ;)
Ignorance quand tu nous tiens .... la ripoublic des démocrasseux vous ont appris de belles âneries ... quelle misère
Sa différence avec l'esclavage provient du statut juridique du serf, qui jouit d'une personnalité juridique. De ce fait, le serf n'est juridiquement pas considéré comme une « chose », un « bien meuble », mais comme une « personne », liée par un contrat (obligation) à une autre personne. Ainsi, le serf n'appartient pas à son seigneur, mais est attaché à la terre (souvent un fief, dont le propriétaire ultime est plus haut dans la chaîne de vassalité), la contrepartie étant qu'il ne peut être chassé de cette terre, puisqu'il ne fait qu'un avec elle ; en outre, il possède des biens, peut exercer une action et témoigner en justice, peut contracter (mariages, contrats de vente) plus ou moins librement (le plus souvent entre eux). Sa condition de servage pouvait elle-même faire l'objet d'un contrat1. Mais s'il n'est pas nécessairement complètement dénué de droit d'héritage, celui-ci est dans tous les cas fortement limité, en particulier par l'échute : en l'absence d'héritier direct, ses biens reviennent à son seigneur lors de son décès. Ce qui lie le serf à son seigneur est un contrat analogue du contrat de vassalité : il lui doit fidélité, et se trouve à la base de la pyramide féodale. Cette fidélité, comme tout lien féodal, a une contrepartie : le seigneur lui doit protection.