Poufpouf
Poufpouf, nulle part la pédophilie n’est approuvée par le Coran. Une nuance doit être apportée à ce principe. Durant le Hadj, le voyage à la Mecque, le musulman doit s’abstenir de tout « commerce charnel » avec une femme. Sauf avec une femme morte, un animal ou un enfant. À ma connaissance, il n’y a pas dans le Coran d’autres mentions explicites de contacts sexuels entre des enfants et des musulmans.
Tout relève de la coutume. Mais la même coutume veut que chaque musulman mâle, du moins au Moyen ou au Proche Orient, et encore en ce moment dans certains secteurs musulmans islamistes, à Gaza par exemple, ou dans les campagnes iraniennes depuis Khomeini, se baladait toujours avec dans sa poche un canif a la lame très aiguisée, destinée à sectionner la muqueuses vaginales et les muscles superficiels du périnée des fillettes. Ce que l’on nomme couramment en obstétrique une épistémologie. Mais ici « sauvage », sans aucune anesthésie même locale, ou préparation, brutale et très douloureuse. Et ce évidemment afin d’agrandir l’orifice de la vulve et de permettre l’intromission dans le vagin de la fillette d’une verge de taille normale. Cette mesure étant nécessitée par les très jeunes filles dont la vulve ne serait pas encore d’une taille suffisante pour permettre le coït. Avec la recommandation pour l’homme de renouveler l’acte le lendemain et plusieurs jours suivants, pour éviter un début de cicatrisation. Ce qui rendrait nécessaire une nouvelle intervention « coutelière ».
Par contre tu commets une erreur en pensant qu’il y a un lien entre d’une part l’excision et d’autre part l’islam ou le Coran. Les spécialistes pensent que l’excision est originaire d’Afrique noire et non de régions arabes. L’islam n’avait pas besoin de l’excision pour dissuader les femmes de l’adultère. Le sort quotidien réservé aux femmes par les islamistes de jadis, ou ceux d’aujourd’hui dans nombre de contrées musulmanes, souligné par la lapidation de celles qui se laisseraient aller, suffit largement à freiner les femmes en cette matière. D’autant que chaque lapidation est publique et parfaitement mise en scène par les rigoristes. Et les musulmanes, en principe, ne pouvant pas se déplacer seules, sans mâles de surveillance.
Mais l’excision se pratiquait en Afrique noire bien avant l’Hégire et l’introduction de l’islam en Afrique Centrale et en Afrique Noire en général. Chaque petit roitelet « confisquait » à son seul usage, et épousait selon les codes locaux, une jeune femme de chacune des tribus ou collectivités qui figurait dans sa sphère d’influence, et dont il était le « roi » ou du moins le véritable chef. Et régulièrement il renvoyait ces femmes et en faisait venir de beaucoup plus jeunes. Nombre de ces petits et grands chefs se retrouvaient ainsi avec plusieurs dizaines de « femmes », le plus souvent relativement jeunes. Les spécialistes pensent que ces monarques, en moyenne pour l’Afrique Noire, disposaient chacun d’une trentaine de femmes. Plus jeunes qu’eux, et frustrées par les manquements « physiologiques bandatoires » matrimoniaux que le temps imposait à leur mari. Plus le chef vieillissait et plus ses femmes se sentaient privées des plaisirs « clitoridiens » dus aux contacts masculins, qui leur étaient en général interdits en dehors de la personne du roi local.
Et pour que les chefs et les rois de brousse pensent que leurs femmes seraient fidèles, ils avaient au fil des siècles imposé l’excision. Afin que leurs femmes n’aient plus aucun désir d’aller se faire tirlipoter la mirabelle par d’autres que leur seigneur et maître, et uniquement selon son bon plaisir. Ce n’est qu’avec l’expansion de l’Islam, après le VIII° siècle, que les musulmans auraient trouvé l’excision chez les africains et l’auraient imposée à leurs femmes.
Il en va différemment de l’infibulation, conséquence vraisemblable depuis la plus haute antiquité, de l’attrait pour l’homme de la virginité féminine. Simplement parce qu’elle est liée à la « propriété » physique du corps de la femme par l’homme. Mais il s’agit là de réactions biologiques et d’origine génétique primitive. C’est une histoire différente.