Pas difficile à comprendre :
- plus ça chauffe, plus les océans et les terres évaporent,
- plus ça évapore, plus l'air est humide,
- plus l'air est humide, plus il se forme de nuages,
- plus il se forme de nuages, plus il pleut,
- plus il pleut, plus ça rafraîchit !
Vous raisonnez toujours en seuls termes de température, or, en fait, le facteur température est couplé au facteur eau, et pour celui-ci, vu l'immensité des océans (70 % de la surface du globe), ce sont eux qui régulent la température. Le sol défriché ne reste pas nu, il se repeuple de plantes, par semis naturel ou par l'agriculture.
Vous devriez quitter votre écran d'ordinateur et votre littoral méditerranéen pour aller vivre 2 ou 3 ans dans un pays tropical humide, voire dans une île tropicale humide. Cela vous ferait changer de discours !
Les océans s'évaporent, mais ou tombe les pluies, sur les océans, et en partie sur les terres en fonctions des directions prisent par les masses d'airs océaniques ... sinon, au vu de la taille des océans, les pluies sur les terres seraient diluviennes, catastrophiques, les masses d'airs circulent de façon "intelligentes", jamais au hasard, apportant les pluies là ou l'eau est un besoin, quand le besoin disparait, c'est a dire quand les masses d'airs ne sont plus chargées en eau par les plantes et les évaporations diverses, parce que les flux ascendants ont étés modifiés par la modification de la configuration des sols, l'eau tombe ailleurs, généralement, sur les océans ... sinon, c'est une catastrophe pour nous, comme c'est le cas parfois.
Les masses d'airs ne se modifient pas toutes seules, il faut des incidences, des causes, qui produisent des effets, la première cause, la modification des flux ascendants, qui entraine une modification des flux descendant, qui entraine une modification des masses d'airs, les déplacement de l'air sont issus de mécanismes tout simples, liés à la chaleur et au froid, si les températures changent, les flux changent, les masses d'airs changent, si le pourcentage en eau change, l'air circule plus vite, modifiant les flux, les masses, pour que le pourcentage en eau de l'air change, il faut raser des forets.
Il y a déjà des changements pour les pluies là ou les déboisements Amazoniens sont importants, car les plantes n'évaporent plus d'eau, elles n'existent plus.
Si les océans apportaient à eux seuls les pluies sur l'Amazonie, les précipitations seraient toujours identiques, le cas ne se présente pas, puisque les plantes évaporent l'eau qui retombe sur l'immense foret Amazonienne, avec une superficie végétale inférieure, les pluies sont inférieures, c'est simple, ou il faudrait une modification des masses d'airs océaniques pour que les pluies soient identiques en terme de hauteur des précipitations ! induisant d'autres modifications plus ou moins agréables, ou catastrophiques, puisque pour des hauteurs de précipitation identiques, il faudrait que les masses d'airs océaniques changent de directions !!!!