Bon, je relève deux énormités :
« Tout ce qui est l’objet d’un appétit ou d’un désir d’un homme quelconque est ce que cet homme pour sa part, appelle bon ; et l’objet de sa haine ou de son aversion, il l’appelle mauvais "
Léviathan, I, VI
Hobbes ne dit pas que c'est bon ou mauvais, pire, c'est la première étape de déconstruction de toute morale que de commencer à en faire une simple appréciation subjective. Vous avez même, sur une seule ligne, le "pour sa part" explicite.
Apprenez le français, et la logique.
Si vous aviez pris le temps de vous pencher sur cette période et ce lieu un minimum vous sauriez que discréditer un penseur en le qualifiant d’athée était un sport national .
Je l'écrivais il y a deux jours.
« Dieu parle par ses vices-dieux - ou lieutenants -ici sur terre, c'est-à-dire par les rois souverains »
Sa démarche est celle d'un athée, ses conclusions sont celles d'un athée, et le seul moment où il inclut Dieu dans son système, c'est pour dire qu'il ne s'exprime jamais que par le biais d'hommes prétendant être ses lieutenants. Sa philosophie est athée car Dieu n'y a pas sa place.
Qu'il les qualifie de "vices-dieux", ces souverains de droit divin, montre qu'il est dans une réflexion sociologique (le rôle de la religion et de Dieu dans l'ordre social, Dieu s'incarnant pour le fidèle dans le souverain, et étant sur le plan métaphysique une image de l'idée de Souveraineté que défend Hobbes) et non dans la profession de foi. L'argument revient à dire que la monarchie peut être considérée au second degré comme de droit divin si cela augmente son autorité, mais vous aurez constaté qu'au premier degré elle est pour lui le fruit d'un pacte conclu entre les sujets du Souverain, ce qui suffit à comprendre que pour Hobbes, elle n'est justement pas de droit divin puisque essentiellement contractuelle. Vous auriez aussi pu dire que son Léviathan était une république ecclésiastique et civile, la religion et l'église étant des attributs de sa souveraineté. Bref, il était aussi croyant qu'un Maurras qui reprend grosso modo son analyse (sens figuré, je doute que Maurras lisait beaucoup de rosbifs, et il faut bien tout expliquer avec vous) pour expliquer la nécessité de rétablir le catholicisme comme religion d’État avec un raisonnement athée.
Ce qui est de votre cru étant insipide au possible et ne tenant que de la laborieuse diversion accompagnée d'une ébauche d'éristique reprenant de nombreux éléments de la mienne, et rien ne m'usant plus vite qu'un mec copiant mes trucs en espérant que ça passe pour combler un manque de connaissances et de capacités cognitives, je n'y répondrai pas. Revenez quand votre personnage aura pris du poil au menton.
PS : "animosité", niveau fin de collège.
PPS : "impératif catégorique" étant une simple définition méthodologique posée par Kant, le concept est utilisable n'importe quand sans aucun anachronisme. C'est comme si vous disiez qu'on ne peut pas parler de cycles économiques pour la période moderne parce que les théoriciens ayant développé la notion n'étaient pas encore passés par là.
PPPS : je n'ai heureusement pas attendu que vous me conseilliez Nietzsche en écorchant son nom pour le lire.