ultravires

  • Inscrit 11 avr. 2007
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    L'école n'est pas là pour protéger les enfants de leurs parents.
    Que la société fasse plutôt son examen de conscience. Expédier à l'école des gamins rendus tarés par des modes éducatifs de dégénérés (démission parentale, familles redécomposées, extinction de l'autorité, image dégradée de l'adulte en proximité, j'en passe et des meilleures...) pour que leurs parents puissent reprendre leur vie nombrilesque, et en espérer autre chose qu'une calamiteuse issue est insensé.

    La génération de parents crétins, incultes, à moitié illettrés qui passe sa vie sur un smartphone à se frictionner le grand mât sur des réseaux sociaux ne doit pas compter sur l'école pour amortir la catastrophe qu'est sa descendance.

    • Retour aux sources.
      L'Odyssée.
      Deux vers m'émeuvent incroyablement à chaque fois, quand Ulysse, à table chez Alkinoos, pleure et déclare enfin qui il est:

      Εἴμ᾽ Ὀδυσεὺς Λαερτιάδης, ὃς πᾶσι δόλοισιν
      ἀνθρώποισι μέλω, καί μευ κλέος οὐρανὸν ἵκει.

      Je suis Ulysse, fils de Laërte, je me suis fait connaître à tous les hommes grâce à mes ruses, et ma gloire est montée jusqu'au ciel.

      Il s'agit d'une oeuvre fort mal lue. On en garde l'aspect légendaire, une succession d'épisodes empreints de magie, de bestioles fabuleuses mais c'est beaucoup plus profond que ça. C'est l'histoire d'un héros qui devient un homme. Et pas l'inverse. C'est l'histoire d'un type astucieux, rusé (Μῆτις / Mètis) abandonné de tous, seul au monde, qui n'est plus rien, qui n'est plus personne (Μῆ τις/ Mè tis signifie "personne". Ce jeu de mot ne peut pas être rendu en français). Il doit re-devenir quelqu'un, re-conquérir son identité, être re-connu. Le véritable périple commence après l'anéantissement: il s'agit de re-devenir père, puis roi, puis époux. L'Odyssée, c'est le mythe qui traite de la lutte contre l'oubli.

    • t'façon matriarcale ou patriarcale la société elle est ce qu'elle est, on a pas à faire de ingénierie sociale et décider ça d'en haut.
      C'est pourtant ce qui est fait depuis des décennies par les progressistes et on en entrevois les résultats: une catastrophe. Difficile de prouver la part dut au matriarcat, ou plutôt un manque de patriarcat, mais elle n'est pas négligeable.
      Quand les femmes se font emmerder c'est parce que d'un coté il y a des emmerdeurs et que de l'autre personne pour les défendre et châtier les malotrus.
      J'ai un pote qui était parti habiter quelques années en Corse, j'avais été le voir hors saison et avait été étonné que là bas des jeunes filles sortaient seules le soir sans crainte. Ben c'est parce que celui qui s'aviserait de leur manquer de respect aurait de graves problemes. C'est comme ça que s'impose la civilisation.

      • C'est une gouine qui va au bout de sa logique : la haine de l'homme, du mâle, lui fait dire n'importe quoi.

        A ce niveau, elle ne raisonne même plus.

      • corsica dire qu'il y'a 70 ans ils combattaient aux côtés des nazis .

        Ne répétez JAMAIS ça en Alsace, vous pourriez goûter au lynchage alsacien !!!
        Vous n'avez jamais entendu parler des "malgré-nous" ?
        Il y avait largement plus de nazis en Corse et à Paris que dans toute l'Alsace à cette époque !!

        • Le déplacement du débat du communautarisme vers le séparatisme est la légitimation du premier.

          Après vingt ans où l'on opposait un assimilationnisme théorisé et un multiculturalisme de fait, les élites ont mangé leur pain blanc et accepté le second. Le prochain acte consistera à défendre la société multiculturelle et à rejeter la paritition déjà actée en certains endroits.

        • charles-darwin
          Ceinturer les quartiers est évidemment la bonne solution, mais seulement pour en faire des centres de rétention à grande échelle le temps de décoloniser.

          Car inutile d'attendre une "intégration" qui n'a aucun sens : un pays à majorité afro-arabo-musulmane ne pourrait être qu'afro-arabo-musulman. C'est leur nombre le problème.

        • katou Le problème est ce qui se passe après un blasphème. Jésus a été condamné à mort pour blasphème

          Les institutions religieuses de l'époque, qui lui reprochaient ses blasphèmes, l'ont balancé aux Romains, Pilate n'en ayant rien à cirer du blasphème, mais n'aimant pas les fouteurs de merde, dans une région du monde, la Palestine, qui était déjà à l'époque, un vrai pot de pus et où un procurateur romain ne pouvait être nommé que par punition.

          Mais s'il faut chercher le grand inventeur de la pose victimaire, Jésus est la référence. Ni Moïse ni Josué ne sont des victimes, et dans les religions en général, on trouve surtout des winners, des gros costauds. Dire que le Messie, ce n'est pas un gros dur qui arrive avec ses myriades d'anges pour péter la gueule aux Romains (ou autres adversaires), c'est la grande nouveauté, c'est la révolution et le génie du christianisme. Le Messie n'est pas un gros dur mais un petit agneau destiné à l'abattoir. Un innocent. Mais est-ce que Moïse ou Mahommet sont des innocents ? Jamais de la life.

          Il y a d'ailleurs un masochisme assumé dans le christianisme, un plaisir manifeste à décrire Jésus en train de se faire tabasser, insulter, épiner la gueule, punaiser sur une croix, de montrer les organes qui saignent (dans la peinture religieuse, les vitraux, etc.), une délectation un peu dégueulasse, il faut l'avouer et malgré le respect.
          Il faut prendre la mesure de cette révolution, ce renversement inoui : avant les Chrétiens, on n'avait pas pensé à faire du fondateur (d'une religion, ou d'une entité politique) un louzeur, une victime qui non seulement encaisse les injustices, les mauvais traitements, les insultes, le martyre, mais qui en plus les appelle.

          • Ce n'est pas un fait divers mais comme tout le monde s'en moque sur le forum, à part @wolfy, je le place ici. L'équipe de rugby française a battu l'Angleterre "proprement"! Les anglais ont fini par une pénalité, plutôt qu'aller tenter un essai en passant par la touche, pour assurer un point de bonus défensif. Tout un symbole de leur "petit jeu".

            Allez les Bleus , nom de Dieu!

          • Je suis gêné que l'on fasse une loi pour cela.

            Je trouve que ça a un effet pervers. Ce n'est pas à la Loi de fixer de genre de durée.
            Cela participe à la déshumanisation des relations entre les gens, entre les salariés et leurs employeurs, entre les salariés entre eux.

            Par contre faire intervenir un critère économique dans ce débat est immonde.

            • La loi n'a pas à fourrer son nez partout. Bien sur qu'un chef digne de ce nom compatira et donnera le nombre de jour que le parent malheureux voudra.
              Mais ça n'a pas a être fixé dans la loi.
              Les lois socialistes salissent tout: elles transforment les gestes généreux et humains qui remontent le moral en un dut.

              • Pour le reste, on entend parler des bons chiffres du chômage comme s'il s'agissait de l'alpha et l'omega du bonheur en France.

                Un peu comme quand on célébrait les 40 heures en 36 au moment où les allemands envahissaient la Rhénanie.

                • On oublie toujours que la grippe saisonnière fait des milliers de morts dans l'indifférence la plus totale en France

                  • 690 Pas d’indépendance militaire ni diplomatique

                    Et l'Auld Alliance entre le royaume de France et le royaume d’Écosse, qui date du XIIIème siècle, c'est de la bouse ?

                    • SI l'impact sur la croissance du pays est nul alors que la population augmente, c'est que l'impact sur la croissance par habitant est négatif.

                      Bon, de toute manière, il est impossible de répondre à la question du coût de l'immigration (comment chiffrer le délitement de la nation - ignoré par toutes les études ?), par ailleurs il n'est pas identique pour toutes les classes sociales, et de toute façon la question économique n'est pas le problème de fond.