france2100 Vous reconnaissez donc les faits démographiques mais vous affirmez que ce n'est pas grave car vous les "acculturerez". La France pourrait donc devenir noire et musulmane sans remplacement et pour le plus grand intérêt de mon peuple, c'est magique.
25 à 40% c'est déjà exagéré On est à 16%
Et de plus Vous continuez de nier l’existence et l'impact du phénomène d'acculturation, au bou de la seconde génération le taux de natalité des population immigré commence à correspondre à peu près à celui des français ici depuis plus de 4 génération.
france2100 Les deux tiers des subsahariens francophones sont quant à eux musulmans.
Notons bien qu'il y a des enjeux politiques qui dépassent de loin les enjeux culturels dans l'existance de cette foi sur le territoire donc il est question.
france2100 Il n'y aura pas de place pour mon peuple dans un pays noir, et ses habitants ne s'identifieront pas aux blancs de nos tableaux.

Vous êtes profondément débile. Les roux ne se sente donc pas français selon vous? Car on a pas beaucoup de roux dans nos tableau non plus. Un Français est Français, car il est Français dans l'âme pas par sa couleur de peau ou son facies.
france2100 C'est du délire paranoïaque que de penser qu'une minorité ne peut rester indéfiniment à la tête du pays sans s'exposer à un massacre ? Regardez ce qui est arrivé aux Tutsis au Rwanda, ou aux juifs en Europe centrale.
L'argument typique de l'ethno nationalisme, c'est sur de genre de conneries que certains veulent des états blancs et des états noirs aux états-unis d’Amérique, cela vient de la théorie raciste de Samuel Hungtington, qui vit dans un pays profondément multi-culturel.
Les Tutsi et les Uttus, on fait des match retours.....Les Uttu ont remplacé les tutsi et ces dernier on lancé un match retour.
Mais ces massacres on été le résultats de manipulations.... C'est à ça que vous ignorez, moi je ne cède pas à ces manipulation, des manipulateurs manipulés comme vous qui m'accuse d'être collabo manque de peur irrationelles, doivent être envoyé dans certains de rééducation par le travail, ça forge les liens, c'est comme ça que les romains les grecque et les zulus ont érigé leur empire, en envoyant des gens galérer ensemble. (Bon dans le cas des romains t'avais jsute des légions auxiliaires rarement mixte.)
C’est ainsi et seulement ainsi qu'on changera vos priorités, et que vous abandonnerez vos peurs irrationnelles qui menace l'unité nationale.
De plus nous somme l'occident la terre de la monogamie exogamique, où aucune tradition n'est gardé sans être questionnée à chaque génération. qu'elle soit originaire d'ici ou importé !
http://clouscard-alerte.org/index.php/2016/12/13/le-meme-et-lautre-de-lendogamie-tribale-a-lexogamie-monogamique-1994/
_ “Comment un mythe qui porte sur « les temps obscurs », la pré-féodalité – vers le VI° siècle? – pourrait-il révéler un progrès capital pour l’humanité? ” demande Clouscard dans cet extrait. De même, lorsque Clouscard évoque l’exogamie monogamique comme une clé de l’histoire dans “L’Être, la Praxis, le Sujet”; une telle expression peur dérouter. Par ailleurs, lorsque le mythe de Tristan et Yseult fait l’objet d’une attention très particulière pour l’anthropologie historique et l’articulation de la praxis et de la psyché, pourquoi ?
On le sait, la “genèse de la praxis” ( livre 1 à 7 ) débouche sur une “genèse de la psyché” (livre 8 et 9). Malgré l’évolution évidente depuis l’évolutionnisme, l’antéprédicatif, la survie, …. le genre humain suit un parcours dialectique qui l’a conduit à la coexistence du mode de production esclavagiste et de l’endogamie tribale.
Pour le tribalisme clanique, L’Autre ne peut être l’objet d’une relation d’alliance avec le Même. De même qu’on passe de la prédation à la domestication au cours de la phylogenèse, on passe de la guerre tribale exterminatrice à la mise en esclavage des autres populations.
Clouscard explique que ” Avant, avant ce qui va devenir le mode de production féodal (de l’homo-érectus, premier moment de la praxis – la main comme outil – au mode de production esclavagiste -l’Autre comme outil, c’est-à-dire comme non Autre) tous les systèmes de la parenté, aussi différents qu’ils puissent paraître, contradictoires même (le patrilinéaire et le matrilinéaire), ont mission de produire le Même et de le reproduire ” (… ) ” l’endogamie est le grand renfermement, le plus grand blocage de l’histoire et la fameuse « circulation des femmes» n’est alors que la manifestation de leur « cloîtrage » tribal “
Pour le mode de production féodal et l’exogamie monogamique, toute la logique change radicalement : l’Autre et le Même se mettent en relation via un nouveau “système de parenté” :
Il est évident que le passage du “Vieux Monde” (tribalisme clanique ) à la “Genèse de l’Occident” ( exogamie monogamique ) ne révèle pas immédiatement sa signification historique. Pourtant, c’est au travers de l’invention de la relation vassal-suzerain que s’accomplit un moment progressiste de l’histoire du genre humain. Le nouveau relation qui permet la féodalité va conquérir l’Occident car il instaure une généralisation de l’intégration de l’Autre au Même.
Cela passe par la définition d’un nouveau système pour la relation entre le couple et le groupe : celui de l’exogamie monogamique. Exogamie :« Règle interdisant de choisir son conjoint à l’intérieur d’un groupe auquel on appartient soi-même. » Monogamie: « Système dans lequel l’homme ne peut épouser à la fois qu’une seule femme, et la femme un seul homme. »
En quoi, est-ce une médiation fondamentale pour établir les conditions d’une relation politique universelle pour le genre humain ? C’est la fin du “modèle anthropologique” de l’endogamie tribale qui caractérise la pré-féodalité. Un statut historique inédit pour la femme émerge et fonde la reconnaissance sociale de la femme en Occident ( et non le féminisme)
Enfin, dans cet extrait de “Traité de l’Amour Fou”, le lecteur pourra mieux comprendre dans quel sens les termes de “Même” et d’ “Autre” vont apparaître dans “L’Être, la Praxis, le Sujet” que ce soit dans les moments de “l’homme naturel” ou plus tard, lors de “l’homme synthétique”, celui de l’ontogenèse, au moment où le pouvoir de création de la subjectivité commence à être identifiée par le genre.
S.B.
Le sens de l’histoire
Michel Clouscard
extrait de
” Traité de l’Amour Fou ”
1994.
a La dimension progressiste du mythe
La famille à l’envers et la causalité superstructurale révèlent parfaitement la double composante, la double vocation du mythe féodal Nous avons déjà (IA2b) fait le constat, banal, que tout mythe exprime à la fois l’universel et l’historique, la signification spirituelle et la dimension politique (au sens large du terme) La famille à l’envers témoigne, au mieux, de l’universel et du spirituel La causalité superstructurale a montré toute l’importance de l’historique et du politique.
Mais ce qui fait la particularité du mythe féodal- son unicité, son génie – c’est qu’il montre que l’universel-le but – se réalise par le moyen historique, politique En effet, si la famille à l’envers peut s’accomplir, quitter le domaine du rêve, c’est par la surdétermination politique, l’engendrement de la superstructure féodale.
Mais ainsi le mythe, en faisant du politique le moyen de réaliser l’universel, ne devient-il pas un mythe progressiste? S’il peut y avoir un progrès spirituel – et de quelle immense portée – c’est dans la mesure où le politique le permet, l’engendre même N’est-ce pas l’essentiel de la définition du progressisme ?
Certes, proposer le mythe de Tristan et Yseult comme étant un mythe progressiste peut paraître bien paradoxal ! Comment un mythe qui porte sur « les temps obscurs », la pré-féodalité – vers le VIè siècle? – pourrait-il révéler un progrès capital pour l’humanité? Et surtout: que vient faire le progrès dans l’histoire de l’amour ?
Pour montrer que ce progrès est bien constitutif du mythe – comme il est constitutif du commencement de l’amour – nous allons reprendre les deux systèmes de déterminations que nous venons d’établir pour les situer dans l’histoire universelle Celle-ci va les sur-déterminer en proposant une causalité dont la famille à l’envers et la superstructure féodale ne seront que des effets Ainsi nous disposerons de trois stratifications et conditionnements – assez inédits – du commencement de l’amour-fou.
Cette surdétermination – par l’histoire universelle – va permettre de synthétiser, d’unifier les deux mouvements de l’édification mythique Celle-ci, rappelons-le, doit, d’une part, proposer la promulgation de l’universel et d’autre part reconstituer la réalisation historique (famille à l’envers et causalité superstructurale) Entre les deux, révélé par les différentes versions du mythe, un écart tend à se manifester Cette distance peut même être considérée comme étant constitutive de l’architecture du mythe Il y a ambiguïté, ambivalence, contradiction parfois.
C’est que le mythe est partagé entre deux tendances: l’angélisme de la famille à l’envers et le réalisme de la causalité historique. Tantôt celle-ci, force, soumet l’édification spirituelle, tantôt la famille à l’envers, de par son autonomie relative, s’étale dans les espaces laissés vacants par cette causalité historique (Tout le mythe témoigne de cette dispute de l’universel et de l’historique)
Cette contradiction intime, « structurale », de l’édification – ce qui fait sa complexité et sa fécondité – va être recouverte, dépassée par la logique de l’histoire universelle Cette logique va recouvrir aussi tout le dubitatif et l’hypothétique qui a pu apparaître dans la généalogie de la superstructure.
Cette histoire universelle sera définie selon une logique qui prétend conclure (sur les conditions du commencement) en écartant tout empirisme, que ce soit celui (naïf) de l’historicisme, que ce soit celui (caché) du structuralisme, que ce soit celui du constructivisme idéaliste (l’histoire des civilisations, par exemple), que ce soit celui du mécanicisme matérialiste (l’histoire des formations sociales particulières, par exemple).
L’histoire universelle sera reconstituée selon la plus pure logique (de l’histoire), selon le jeu de ses deux principes constitutifs, c’est-à-dire selon la dialectique du Même – ce qui est pareil, qui se répète, qui imite – et de l’Autre – ce qui est différent, qui est nouveau, qui change.
Nous voulons montrer comment le progrès – exprimé par le mythe – permet la naissance de l’Autre – sa création, son invention – puis sa reconnaissance par le Même C’est tout le jeu de l’être social, subsumé selon ses deux composantes, de l’être en tant qu’histoire et logique
b La dialectique du Même et de l’Autre
i) La négation de l’Autre.
Avant, avant ce qui va devenir le mode de production féodal (de l’homo-érectus, premier moment de la praxis – la main comme outil – au mode de production esclavagiste -l’Autre comme outil, c’est-à-dire comme non Autre) tous les systèmes de la parenté, aussi différents qu’ils puissent paraître, contradictoires même (le patrilinéaire et le matrilinéaire), ont mission de produire le Même et de le reproduire
L’Autre est alors la négation absolue, ce qui est non intégrable, à écarter par définition, le danger en soi, une constante menace L’Autre ne peut être que l’ennemi, potentiel ou réel L’esclavagisme est la méthode de sa négation radicale.
Pour empêcher toute intrusion, insidieuse ou violente, le Même doit veiller à ce que sa reproduction soit la plus identique, la plus répétitive, quasi mécanique De là le fixisme et la rigidité des appareils de gestion: totems, tabous, systèmes de la parenté, etc Le Même, pour être, doit implacablement et inexorablement se répéter.
Mais à quel prix: celui d’une nécessaire, fatale entropie. Plus l’Autre tend à se manifester – en tant que quelconque expression du développement, de la croissance, du changement – plus le Même doit se renforcer, se réifier, se mécaniser pour l’écarter Ne pouvant aménager aucune modalité d’accueil, superstructurale, fonctionnelle, du changement, le Même ne peut que réagir par des réponses pulsionnelles et provisoires surajoutées aux mécanismes sociaux originels Cette société bloquée, close, réifiée, se caractérise alors par la mécanisation et l’arbitraire Leur engendrement réciproque débouche sur la Barbarie (Morholt) Nous avons désigné sous le terme de « Vieux Monde» l’univers clanique et tribal au moment ultime de sa fatale entropie, moment de dégénérescence logique, qui ne fait intervenir aucune cause extérieure.
Cette définition est tout à l’opposé donc, de la perfection (constructiviste) insufflée au clan et à la tribu par des méthodes comme le structuralisme et le fonctionnalisme Le «Vieux Monde» recouvre tout le contraire de ces idéalités idéologiques pour proposer une situation de dégénérescence dont le principe est contenu dans l’être même du clan et de la tribu: la répétition Il s’agit alors de l’état du monde à un moment « logique» de l’histoire universelle: le post-primitif, la pré-féodalité.
Nous pouvons en venir, maintenant, au fond du débat, à une fondamentale polémique aux enjeux gnoséolgiques et idéologiques immenses Nous prétendons que ce Même, en son principe et en sa dégénérescence, en sa nécessité et en son entropie, est essentiellement fondé sur la relation dialectique de la tribu et du clan, de l’exogamie clanique et de l’endogamie tribale Cette relation a fonction ontologique de tout figer, de tout bloquer pour empêcher l’intruision de l’Autre, pour garantir sa dénégation.
Expliciter cette dialectique va nous permettre de proposer la seule définition qui soit valable des notions de clan et de tribu Jusqu’à maintenant, elles ne nous ont servi que de repères historiques qui ne nécessitaient pas de différentiation, le clan et la tribu étant les deux expressions de la même origine, celle du primitif et du sauvage Cette origine peut être désignée soit par le clan soit par la tribu.
De plus, nous n’avons pas voulu nous référer aux définitions « traditionnelles» qui s’avèrent de plus en plus en crise, à cause de leur formalisme et empirisme, même et surtout lorsqu’elles se proposent comme structuralistes.
Cette relation dialectique permet de définir le Même, l’absolu du Même, comme étant la surdétermination de l’exogamie clanique par l’endogamie tribale C’est la loi du Même – de sa production historique, celle de l’ontologie sociale – en tant qu’interdiction de l’Autre.
Il faut bien comprendre le jeu de l’ensemble, ne pas isoler, empiriquement et idéologiquement, ses deux composantes pour ensuite juxtaposer les interprétations ou même, tout bonnement, ignorer le problème de leur relation.
Le clanique n’est qu’un effet du tribal; son exogamie n’est qu’une conséquence, celle de la « politique extérieure » de ce tribal Étant donné la fermeture à l’extérieur il doit y avoir ouverture, échange à l’intérieur Dans la mesure où la « circulation des femmes» est interdite à l’extérieur, elle doit être imposée à l’intérieur Étant donné le non-renouvellement par l’extérieur, il faut un « brassage» systématisé à l’intérieur, codifié et impératif (C’est un problème de dosage de la consanguinité, problème posé de par le non-renouvellement à l’extérieur).
L’endogamie tribale a soulevé un problème que l’exogamie clanique a résolu Cette dernière n’est alors que l’effet de la cause qu’est l’endogamie Elle n’est qu’une conséquence de la nécessité de répéter le Même. Il n’y a donc aucune originalité «créatrice» de cette exogamie Elle ne s’ouvre pas sur l’Autre; elle n’est pas créatrice d’altérité, de nouveauté, de renouvellement. Elle n’est qu’un jeu dans le Même, le tribal. Le Même retrouve le Même, un clan « échange» avec un autre clan et cette relation constitue la tribu et son endogamie.
C’est bien l’endogamie tribale qui caractérise la pré-féodalité que nous cherchons à définir. Elle est le grand renfermement, le plus grand blocage de l’histoire et la fameuse « circulation des femmes» n’est alors que la manifestation de leur « cloîtrage » tribal.
ii) La naissance de l’Autre – Le jeu de traître de Tristan
L’humanité n’a pu échapper à ce grand renfermement, de la répétition du Même, et à sa fatale entropie que par une véritable métamorphose, un moment unique de l’histoire universelle: l’exogamie monogamique de la féodalité.
Le mythe de Tristan et Yseult révèle comment cela a pu s’accomplir. Il montre la naissance de l’Autre, sa création, comment le Même non seulement reconnaît l’Autre mais encore et surtout l’engendre.
Pour ce faire, le Même doit d’abord se dédoubler. Le mythe montre ce dédoublement (celui du mode de production) : la contradiction interne du Même, celle du roi Marc et de Tristan, du suzerain et du vassal, les deux lions. Alors le Même peut échapper au répétitif entropique dans la mesure où il a suscité en lui-même une différence, un jeu, une ouverture.
Une nouvelle relation, dialectique et historique, est apparue, et dans le Même, en tant que dédoublement contradiction interne.
Tristan, qui appartient à ce Même, mais aussi à l’Autre, à l’Autre dans le Même, contenu par le Même, peut alors s’ouvrir à l’Autre, à cet Autre qui est extérieur au Même, c’est-à-dire à l’étranger, à l’inconnu Tristan est en quête, dialectique et historique de l’Autre, qui est son Même, mais extérieur, encore étranger Et ce désir de l’Autre, de « complétude» vient du Même, celui originel de l’ensemble suzerain-vassal.
Tristan est en quête d’Yseult qui est la plus parfaite expression de l’altérité absolue: l’ailleurs, l’inconnu, un être non su mais pressenti, à découvrir, à révéler, à conquérir.
Tristan désire son Même ailleurs que dans le Même originel, ailleurs que dans l’ensemble où on lui fait éprouver qu’il est Autre, désir né du manque (manque du Même), désir de l’Autre, donc, à partir de l’expérience originelle du Même.
Nous venons de proposer le commencement de la quête de Tristan, la naissance de l’Autre en tant que jeu de traître – demi-traître – de Tristan, traître au Même parce que vassal Tristan éprouve sa différence dans le Même: c’est alors le désir de l’Autre, déjà….
ii) La reconnaissance de l’Autre – Le jeu de dupe de Tristan
La dialectique du Même et de l’Autre se continue et s’achève – en termes institutionnels – par la reconnaissance de l’Autre Cet accomplissement objectif est une synthèse, une unification, un nouvel ensemble C’est l’accès, essentiellement, à l’unification territoriale et à l’unification de la classe sociale C’est aussi, et surtout, la fondation du couple de l’exogamie monogamique Mais cette reconnaissance va cheminer d’une manière complexe et contradictoire, tortueuse même Si tout a pu commencer grâce à Tristan, par le surgissement et la création de l’Autre, il apparaît aussi que l’ironie de l’histoire récupère et dévie le processus et que la reconnaissance ne sera que le moyen de réaliser la nécessité historique. aussi, tout un négatif va se mettre en place.
La naissance de l’Autre, c’est la sortie de Tristan – du Même – et la quête d’Yseult – de l’Autre La reconnaissance, sera le retour de Tristan, avec l’Autre, pour l’offrir au Même (celui qui est plus lui-même que lui).
Tristan mène alors un jeu de dupe On pourrait dire qu’il tire les marrons du feu pour son Autre lui-même: le roi Marc Tout se passe comme si tout le « travail» antérieur de Tristan ne servait qu’au roi Marc et comme si le rôle de traître ne faisait que préparer le rôle de dupe, comme si le Même se servait du traître pour mieux le duper.
Tristan vient donc d’accomplir un acte d’une portée immense (du point de vue historique comme du point de vue existentiel) : il a pu sortir du Même et il a su trouver l’Autre Il reste le retour, au Même Le départ (pour ce retour), avec l’Autre, est le commencement de la reconnaissance.
En effet, si Yseult suit Tristan c’est parce que l’Autre, qu’elle est, a reconnu le Même, son Même Tristan et Yseult ont le même statut mais chacun dans son Même originel Ils représentent la contradiction interne (le levier de l’histoire) : Tristan n’est qu’un vassal, Yseult n’est qu’une femme (soumise, nous l’avons vu (A3b iii) à toutes les vicissitudes du Vieux Monde, du clan, de la tribu, du royaume) Cette analogie de situation porte en elle une réciprocité, une « entente» qui autorise toute une nouvelle dynamique, d’échange, de circulation L’Autre de chaque Même rencontrant son homologue tend à reconstituer un autre Même fait de la commune contradiction.
Le processus de la reconnaissance s’achève avec la fin du voyage, le retour de Tristan dans le Même (originel), avec l’Autre, mais au profit du Même (originel).
Parce qu’il est l’Autre de ce Même – qu’il ne peut être que par ce Même -, Tristan, qui est allé chercher l’Autre (d’ailleurs) doit le ramener dans le Même et en service.
La dialectique du Même et de l’Autre en tant que logique de l’histoire est implacable: elle veut l’union du Même le plus Même – celui du roi, du suzerain – et de l’Autre le plus Autre – celui d’Y seult, l’étrangère, la femme Ce mariage sera celui de deux inconnus: le Même et l’Autre, chacun en son absolu (la plus parfaite exogamie).
Alors l’histoire a forcé le destin, réalisé l’impossible, l’union des contraires. Tristan n’a été que le médiateur C’est lui qui a fait tout le travail Mais l’ironie de l’histoire fait de son jeu de traître un jeu de dupe Tout est surdéterminé par la nécessité historique.
Mais ainsi tout un négatif s’est mis en place L’histoire vient de créer les conditions d’une intersubjectivité qui ne peut en rester là, qui ne peut que se continuer selon sa propre logique La dialectique du Même et de l’Autre va déborder, en tant que culture du négatif, ces réalisations objectives (unification territoriale et de classe, couple de l’exogamie monogamique) Elle va se prolonger pour en venir à une autre synthèse, celle de l’ultime fusion du Même et de l’Autre, en tant que création de l’Un, malgré l’histoire et grâce à l’histoire : l’amour-fou ….
MICHEL CLOUSCARD _
france2100 Les allocations ne convaincront jamais les noirs de voir les blancs comme leur peuple, et vice-versa. Que ce soit en France ou aux USA, blancs et noirs vivent de plus en plus séparés, de plus en plus loin les uns des autres. C'est inévitable : nous ne faisons pas et ne ferons jamais partie du même peuple, et il faut bien ma connaître l'humain pour croire le contraire.
Vous êtes comme les néokantistes, vous imputez à la France des problèmes des états-unis d’Amérique lié à la traite des noirs et à la ségrégation...
Vous oubliez qu'ici on est en France :

Et dans ma culture à moi il n'y a pas d'état de providence, seulement des conquêtes acquis au prix de dure luttes et sacrifices.
france2100 Croizat n'a rien révolutionné : la moitié des acquis du CNR avaient été mis en place sous Pétain (caisse maladie, allocations familiales), et les autres acquis étaient à l'époque anecdotiques du fait du petit nombre de bénéficiaires. C'est par la suite que la gauche a bâti une mythologie qui ne m'intéresse pas.
Ce sont les communistes qui ont mis en place le CNR, les autres on quasiment rien branlé, donc tu peut ranger leur action dans la catégorie promesse électorale larmoyante mais bidon. le système pétainiste était le système bismarckien, avec un système de point dégueulasse que certains de pouliticouze macronnistes et collabos essayent de réinstaurer.
Le modèle que croizat a mis en place est anti-capitaliste par nature. C’est pour ça que des millions de français sont descendu dans la rue pour commémorer sa mort.
france2100 Non je me rappelle pas de votre système de comité. N'était-ce pas une arnaque pour priver le peuple de son pouvoir ?
Executif méritocratique pour être éligible et avoir son cul dans n'importe quel poste ministérielle, il faut avoir un certain grade et une certain qualification acquise par le labeur, qu'il soit en tant de service ou en fait exceptionnel.
président toujours élu au suffrage universel direct.
Pour le législatif, on a des système de comité de représentés, on a les gas de l'assemblée nationale élus au suffrage universel directe, et des comités de concerné à usage unique.
Avec une multitude de commités, autant de commité que de différents type concernés, cela inclu aussi des variations géographique une mesure concernant les éleveurs va mobiliser un comité pour les éleveurs du massif central un comité pour ceux de Bretagne etc etc etc...
La définition des concerné est choisi par le conseil constitutionnel (qui en sera pas formé par des pouliticouzes cette fois)
Chaque comité est constitués de tiré au sort parmi la population de concerné, (50% du comité) et des représentants de l'intérêt général ( des gas de l'assemblé nationale.) (l'autre 50%) Ils vont légiférer selon des règles de débat strictes, et à la fin élire un porte parole. Au bout d'un certain temps, chaque commité est réuni dans un un commité suprême pour arriver à un arbitrage, chaque comité se fait représenté par son porte parole révocable à tout moment s'ils dit de la ****
Un fois arrivé à une législation qui convient à la majorité qualifiée, les commités sont dissous...
Celà suppose bien sûr une assemblé plus nombreuse ou bien qui injecte en permanence du sang neuf dans la dîte assemblée.
Ensuite il y a le cas où le concerné c'est le peuple en général, dans ce cas on fait juste un référendum.
france2100 Au passage je n'ai toujours pas compris ce qu'était "l'auto-représentation du souverain". J'ai bien compris que pour vous cela démontrerait que le peuple doit être dominé par un souverain, qui apparemment serait "auto-représenté", sauf que tout ça n'a ni queue ni tête. Comment se fait-il que vous soyez incapable de définir quoi que ce soit ?
Vous n'avez rien compris, le souverain c'est le peuple, l'auto représentation du souverain, ça sous-entends l’auto-représentation directe sans corps intermédiaire. Vous même êtes totalement incapable de m'expliquer comment ça serait possible.