- Bon, c'est dimanche, je vous fais une petite gâterie. Orthographe d'usage : - "braquignole", un mot qui n'existe pas, car le vrai mot est "branquignole", mais on dit bien "braque" au sens de "fou", - "pied d'estale", ben non, c'est "piédestal", et je confirme avec un accent aigu, - "détrousseur de jupons", eh non aussi, il faut dire "trousseur de jupons", le détrousseur étant un voleur (il détrousse les voyageurs). à suivre...

Casse-couille , ben non, faut dire plus simplement "mamie liloune" : Je te taquinarade ....... en bon françois ;)

-Bon, c'est dimanche, je vous fais une petite gâterie. Preums' !! Purée.. La semaine va être longue..

Mais non, mais non. Voici la suite. - on n'écrit pas "tu as tord" mais "tu as tort". Aucun rapport avec le mot "tordu", - quand on écrit "soi-disant", "soi" est invariable et veut simplement dire que c'est ce que dit la personne, c'est sa version et l'expression n'a rien de péjoratif, - dans toutes les expressions du genre "ceux qui", le verbe qui suit est à mettre au pluriel : "ceux qui disent cela...", - un verbe précédé d'un pronom (du genre la ou les) s'accorde avec le sujet : "je les laisse" (et non "je les laissent"), - ne pas écrire "les biens faits", mais "les bienfaits", et un bienfait n'est jamais perdu, comme le dit le proverbe. à suivre...

Ne pas écrire "jeunôt", mais jeunot. Ne pas écrire "le général De Gaulle", mais le général de Gaulle. Ne pas confondre quoi que et quoique. Exemple : Quoiqu'elle soit assez ignare, elle donne des leçons. Quoi qu'elle fasse, c'est toujours pathétique . A suivre...

Espérons que ce topic fasse quelques centaines de pages, voire plus, fopo servira enfin à quelque chose.

Ne pas écrire "jeunôt", mais jeunot. Ne pas écrire "le général De Gaulle", mais le général de Gaulle. Ne pas confondre quoi que et quoique. Exemple : . A suivre... C'est vrai, je fais parfois des fautes, mais quand je me relis et que j'en trouve, je les corrige. De plus, ce sont souvent des fautes d'inattention car ce n'est pas faute de connaître les usages et les règles, tout au moins ce qui est d'usage courant. - "jeunôt", accent de trop certes, - "De Gaulle", je l'avoue, c'est un usage propre à ma famille qui a toujours contesté sa pseudo particule nobiliaire, - "quoique" au lieu de "quoi que", c'était une faute d'inattention car je connais très bien la différence. Désolée d'avoir été "n" fois 1er prix de français de ma classe durant mes études secondaires. Je reste courtoise et ne livre pas le fond de ma pensée, si ce n'est que vous êtes un vilain jaloux !

Espérons que ce topic fasse quelques centaines de pages, voire plus, fopo servira enfin à quelque chose. Tiens, je vais plussoyer/plussoir sur le coup.

tout dépend de la place du msg sur le subjonctif. 8) héhé...

Je reste courtoise et ne livre pas le fond de ma pensée, si ce n'est que vous êtes un vilain jaloux ! On se demande bien de quoi il serait jaloux. Vous croyez pas que le forum est responsable de la laisser manifester ici tout son trouble ***taratata***cemab ?

j'ai bien apprécié la hardiesse du double emploi de "faute"

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Français : quelques erreurs et bêtises.

thomas

Pour remonter une remarque de KKA sur la particule, Morokon a raison (même s'il y a des subtilités).

Ainsi dit-on Louis de Bourbon ou le général de Gaulle. La particule pour le général de Gaulle n'a pas de majuscule car il s'agit d'une "appellation" (valable, bien sûr, pour les titres), et la particule ne prend pas non plus la majuscule lorsqu'elle est précédée du prénom. Par contre écrira "le livre de De Gaulle".

Parfois la particule "de" est suivie de "la". L'usage veut que le "la" prenne la majuscule si la particule est précédée d'un prénom ou d'un titre. On écrira "Jean de La Fontaine", mais par contre on écrira "Lorsque la Fontaine est venu chez moi" suivant l'usage ancien (sans la particule, on écrit donc "la" tout en minuscule) et, suivant l'usage moderne on écrit systématiquement le "la" avec une majuscule; cependant, en l'absence de règle confirmée à propos de la majuscule sur le "l", je ne saurais dire si le premier est désormais considéré comme une faute.

mamie-liloune

Ne pas confondre "être féru de" avec "être ferré en (ou sur)", "ferré" signifiant ici "calé", "compétent".

Cf. 8)

mamie-liloune

J'ai réfléchi et fait ma petite enquête.

L'erreur qui consiste à dire "je suis fondue de jazz", pour prendre un exemple musical, pourrait provenir d'une confusion avec l'anglais : "I'm fond of jazz" (j'aime le jazz).

"Fondue", au sens premier, veut dire "liquéfiée".

nimzegin

être fondue ... être passionnée

mamie-liloune

être fondue ... être passionnée

C'est un adjectif du langage populaire qui signifie cinglé, maboul, zinzin, etc.

fondu

adjectif

Populaire. Qui est un peu fou.

bizarre, fou -familier: braque, cinglé, dérangé, détraqué, dingue, fada, fêlé, frappé, loufoque, maboul, marteau, piqué, ravagé, sonné, tapé, timbré, toc-toc, toqué, zinzin -populaire: allumé, azimuté, barge, barjo, branque, brindezingue, cinoque, cintré, déjanté, dingo, folingue, givré, jeté, louf, louftingue, sinoc, sinoque, siphonné, tordu.

;)

zdwarf

pourrait provenir d'une confusion avec l'anglais

C'est le cas de nombreux glissements sémantiques contemporains.

gth

Les prescriptions de la doctoresse Olympe

Beaucoup d’entre nous ont déjà reçu la fameuse prescription de la doctoresse Olympe : un suppositoire, une camomille et au lit.

Mais n’aurais-je pas dû écrire : Beaucoup d’entre nous avons déjà reçu la fameuse prescription de la doctoresse Olympe : un suppositoire, une camomille et au lit.

zdwarf

gth

Accords du verbe après un collectif

Il est désormais très facile d’être très savant avec Google et Internet. J’ai trouvé cette règle, comme je fais partie de l’ensemble, j’aurais pu accorder le verbe à la première personne du pluriel.

Quand la plupart de, un grand nombre de, beaucoup de, plusieurs de et d'autres adverbes de quantité sont complétés par les pronoms nous et vous, le verbe est conjugué à la troisième personne du pluriel.

Plusieurs d'entre vous ont été présentés au jury.

Un grand nombre d'entre nous se verront félicités.

Cependant, si la personne qui écrit (le « je ») insiste sur sa présence dans l'ensemble, le verbe est alors conjugué à la première personne du pluriel.

Un grand nombre d'entre nous sommes intéressés par ce projet.

mamie-liloune

J'ai relevé une petite faute amusante : "les mittes ont la vie dure" !

L'écriture correcte est bien évidemment "mythe", dans ce contexte. Sinon, il y a aussi des mites, mais on en vient à bout avec du naphtalène.

;)

gth

Je ne suis pas de taille à soutenir une querelle sur l’art du tricot chez Pénélope.

Vous auriez dû écrire : "Je ne suis pas de maille".

;)

Avoir maille à partir.

L’expression avoir maille à partir, qui signifie avoir une querelle avec quelqu’un, conviendrait bien mieux. A l’origine, cette expression signifie partager la plus petite des monnaies. Mais rassure-toi je ne veux pas partager tes maigres émoluments pour tes leçons de tricot.

mamie-liloune

Je ne suis pas de taille à soutenir une querelle sur l’art du tricot chez Pénélope.

Vous auriez dû écrire : "Je ne suis pas de maille". ;)Avoir maille à partir. L’expression avoir maille à partir, qui signifie avoir une querelle avec quelqu’un, conviendrait bien mieux. A l’origine, cette expression signifie partager la plus petite des monnaies. Mais rassure-toi je ne veux pas partager tes maigres émoluments pour tes leçons de tricot.

Ce n'est qu'un jeu de mots : maille (de tricot).

gth

Pas forcément. Jusqu'à une période récente, en milieu rural, des nouveaux nés étaient donnés aux cochons. Plus écolo, certes, mais pas forcément plus moral

Une boutade .

Certes, les infanticides sont de tous les temps. Les infanticides les plus horribles ont été perpétrés par les Colonnes infernales, vêtues de cruauté morbide et de lin rouge sang, pendant le génocide vendéen, sous la Révolution.

J’ai entendu cette réflexion en forme de boutade : Mais une boutade ne constitue n’est pas une volonté d’infanticide.

gth

Impératif et adjectif invariable.

Je filtre la soupe : seuls les gens biens s'intéressent à la souillon, ici, ailleurs. Et les gens biens n'existent pas.

Pas du tout ! Retournes dans l’ergastule dont tu n’aurais jamais dû sortir.

Retourne. L'impératif a ses impératifs.

Il est impératif de ne pas accorder les adjectifs invariables, il faut écrire les gens bien.

La plus élémentaire courtoisie veut qu’on ne traite pas une personne de souillon, ça fait bourgeois arriviste, et les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient con !

[supprimé]

J'en connais qui digèrent mal la vache enragée.

Et moi qui pensais qu'on trouvait encore des filles biennes.

zdwarf

La plus élémentaire courtoisie veut qu’on ne traite pas une personne de souillon, ça fait bourgeois arriviste, et les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient con !

Léon Bloy

zicmu

La plus élémentaire courtoisie veut qu’on ne traite pas une personne de souillon, ça fait bourgeois arriviste, et les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient con !

Léon Bloy

Parait que dans le cochon tout est bon. J'ai des doutes 8)

gth

C'est une idée ou ce topic tombe en quenouille et devient chiant?

Tomber en quenouille.

L’expression se disait à l’origine quand une affaire, un domaine tombait par héritage aux mains d’une gente dame. Depuis l’expression a pris un sens péjoratif, ce qui est fort regrettable pour les dames.

mamie-liloune

L'aurais-je enfreinte ? Par ailleurs, je souligne qu'en parlant de logique, j'ai sous-entendu que les Français qui écrivent mal le français, ont des problèmes de logique, c'est-à-dire qu'ils raisonnent mal, qu'ils manquent d'intelligence. Je ne parle pas des fautes d'inattention qui, elles, peuvent se produire pour chacun d'entre nous.

le subjonctif dans les principales. 8)

Il n'y a pas de subjonctif dans les propositions principales. Il s'agit en fait de propositions indépendantes (sans principale, sans subordonnée). C'est le cas de "Vive la France !". Mais le "que" introduisant une subordonnée est sous-entendu : "Que vive la France !".

cemab

L'aurais-je enfreinte ? Par ailleurs, je souligne qu'en parlant de logique, j'ai sous-entendu que les Français qui écrivent mal le français, ont des problèmes de logique, c'est-à-dire qu'ils raisonnent mal, qu'ils manquent d'intelligence. Je ne parle pas des fautes d'inattention qui, elles, peuvent se produire pour chacun d'entre nous.

le subjonctif dans les principales. 8)

que dalle. Vous êtes certainement (et de loin) meilleure que moi en ortoggraf, mais vous êtes particulièrement inconsistante en syntaxe.

l'ortaugraph', c'est l'intelligence du mot ; la syntaxe c'est l'intelligence de la langue. Mettez-vous au latin ou au grec.

si vous voulez vous retrouver une nouvelle fois à poil, je suis votre homme.

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