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instruisons-nous avec le calendrier

aujourd'hui, dimanche 20 septembre, nous fêtons la saint Davy.

:?:

Saint Davy ou Davy de Londres était un chartreux anglais, martyrisé avec huit autres moines à Londres, en 1537, pour avoir refusé de reconnaître Henri VIII comme le seul chef spirituel de l’église d’Angleterre.

Il fut condamné à l'exécution la plus longue "drawn-hanged-drawn-quatered". Etre traîné sur une claie à travers la ville de la prison à la potence (drawn), puis pendu (hanged), et descendu de la potence à moitié étranglé mais respirant encore pour être à nouveau traîné sur une claie de la potence au billot (drawn). Enfin avoir la tête coupée et être équarri comme un boeuf à l'abattoir (quartered) :

Source des commentaires pour tous les Saints :

http://hodiemecum.hautetfort.com/

http://nominis.cef.fr/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ ... atholiques

    • [supprimé]

    aujourd'hui, lundi 21 septembre, c'est la Saint Matthieu

    Matthieu, ou Matthieu-Lévi ou saint Matthieu est l'un des douze apôtres cités par les Évangiles. Dans la tradition chrétienne, il est souvent symbolisé par un homme (souvent ailé) parce que son évangile commence par la généalogie du Christ. Les chrétiens le fêtent le 21 septembre en Occident et le 16 novembre en Orient. C'est à lui qu'est attribué traditionnellement le premier évangile canonique, bien que le texte ne l'affirme pas. L'exégèse moderne est divisée sur cette question.

    • [supprimé]

    22 septembre, Saint Maurice.

    Maurice d'Agaune ou Saint Maurice et ses compagnons soldats thébéens, martyrs du Valais, sont morts pour leur foi vers la fin du IIIe siècle. Dès que Maximien devint empereur d'Occident (286), il décida d'y exterminer les chrétiens. Pour cela il fit venir de Thèbes en Egypte la légion qui s'y trouvait cantonnée. Il n'aurait pu tomber plus mal. Les six mille soldats qui la composaient étaient chrétiens. Ils refusèrent d'exécuter les ordres impériaux. Sur quoi ils furent massacrés jusqu'au dernier.

    « Il y avait à cette époque une légion de soldats, de 6 500 hommes, qu'on appelait les Thébains. Ces guerriers, valeureux au combat, mais plus valeureux encore dans leur foi, étaient arrivés des provinces orientales pour venir en aide à Maximien. Comme bien d'autres soldats, ils reçurent l'ordre d'arrêter des chrétiens. Il furent toutefois les seuls qui osèrent refuser d'obéir. Lorsque cela fut rapporté à Maximien, qui se trouvait alors dans la région d'Octodurum (Martigny aujourd'hui), il entra dans une terrible colère. Il donna l'ordre de passer au fil de l'épée un homme sur dix de la légion, afin d'inculquer aux autres le respect de ses ordres.

    Les survivants, contraints de poursuivre la persécution des chrétiens, persistèrent dans leur refus. Maximien entra dans une colère plus grande encore et fit à nouveau exécuter un homme sur dix. Ceux qui restaient devaient encore accomplir l'odieux travail de persécution. Mais les soldats s'encouragèrent mutuellement à demeurer inflexibles. Celui qui incitait le plus à rester fidèle à sa foi, c'était Saint Maurice qui, d'après la tradition, commandait la légion. Secondé par deux officiers, Exupère et Candide, il encourageait chacun de ses exhortations. Maximien comprit que leur cœur resterait fermement attaché à la foi du Christ, il abandonna tout espoir de les faire changer d'avis. Il donna alors l'ordre de les exécuter tous. Ainsi furent-ils tous ensemble passés au fil de l'épée. Ils déposèrent les armes sans discussion ni résistance, se livrèrent aux persécuteurs et tendirent le cou aux bourreaux. »

    Actes des Martyrs de saint Maurice:

    Empereur, nous sommes tes soldats, mais aussi les serviteurs de Dieu. A toi, nous devons le service militaire, à Lui une conscience pure. Nous sommes prêts à porter les mains contre n’importe quel ennemi, mais nous estimons que c’est un crime que de les ensanglanter en massacrant des innocents. Nous avons d’abord prêté serment envers Dieu, ensuite nous avons prêté serment envers le souverain. Sois persuadé que le second n’a plus aucune valeur pour nous si nous avons rompu avec le premier

    Le martyre de saint Maurice par Le Greco

    • [supprimé]

    ah, aujourd'hui 24 septembre ça se complique :

    yen a plein* (*voir en bas du post)

    bon,je choisis arbitrairement SAINTE THÈCLE, Vierge et Première Martyre (Ier siècle), j'aime bien l'histoire

    Selon les Actes de Paul et Thècle, Thècle d'Iconium est une jeune vierge, disciple de Paul. L'apôtre qui était de passage dans la ville, enseignait la foi chrétienne dans une maison voisine. Thècle, cachée derrière une fenêtre, écoutait ses paroles. Après trois jours, elle fut convaincue par le discours de Paul sur la virginité et désira, elle aussi devenir chrétienne. Elle provoque la colère de sa mère et de son fiancé qui la dénoncent au gouverneur. Paul est chassé de la ville et Thècle condamnée au bûcher.

    Condamnée au feu, dans l'amphithéâtre, à la demande de sa mère, elle vit Notre-Seigneur lui apparaître sous les traits de saint Paul, puis remonter au Ciel comme pour lui en tracer le chemin. Pleine alors d'un courage tout nouveau, elle s'arme du signe de la Croix et monte, rayonnante de joie et de beauté, sur le bûcher; bientôt les flammes l'entourent de toutes parts, mais sans la toucher, et la foule étonnée aperçoit la victime pleine de vie et priant Dieu; nouveau miracle: un nuage s'abat sur le bûcher et en éteint les flammes.

    Bientôt Thècle put revoir l'apôtre saint Paul et être confirmée par lui dans la foi. L'ayant suivi à Antioche, elle fut bientôt accusée de nouveau et condamnée aux bêtes. On lâcha contre elle, dans l'amphithéâtre, une lionne furieuse et affamée; mais celle-ci, loin de dévorer sa victime, vint lui lécher les pieds; ni la rage de la faim, ni les excitations des bourreaux, ni les clameurs du peuple ne purent réveiller son instinct carnassier. "La lionne, dit saint Ambroise, vénéra sa proie et fut pénétrée d'une compassion dont les hommes s'étaient dépouillés."

    Peu de jours après, la jeune martyre fut exposée au même supplice; on lança sur elle des lions et des ours; aussitôt la lionne qui l'avait épargnée une première fois courut vers elle et lui lécha les pieds. Un ours s'avança, mais la lionne le mit en pièces; un lion, voulut aussi se précipiter sur la victime; mais une lutte acharnée se livra entre la lionne et lui, et il périrent tous les deux. Le préfet la fit alors jeter dans une fosse remplie de serpents. A peine y fut-elle précipitée, qu'un globe de feu consuma tous les reptiles, et la Sainte fut délivrée. L'ordre fut donné d'attacher chacun de ses pieds à des taureaux furieux, pour l'écarteler; les bêtes, excitées par des aiguillons rougis au feu, bondirent en mugissant; mais les liens de la vierge se brisèrent, et elle resta sans blessure. Le préfet étonné, lui demanda l'explication de ces prodiges: "Je suis, dit-elle, la servante de Dieu, Maître de l'univers." Thècle, rendue à la liberté, revint dans sa patrie pour y prêcher la foi, et y mourut à l'âge de quatre-vingts ans.

    Elle fut considérée comme première femme martyre et même comme l'égale des apôtres. Son culte se répandit des le IVe siècle en Occident.

    On l'invoque pour les paralysés et les enfants qui marchent tardivement.

    Une légende raconte que Thècle aurait traversé les mers pour fuir les persécutions. Arrivée en Gaule, elle aurait franchi les Cévennes pour s'installer dans ces montagnes. Elle serait morte à Saint-Bonnet-de-Chirac , en Gévaudan et enterrée près de la fontaine qui porte son nom.

    Cette légende expliquerait pourquoi Thècle d'Iconium est si présente dans les vénérations du sud du Massif Central. On retrouve en effet sa présence en Lozère (crypte Sainte-Thècle à Mende, fontaine à Saint-Bonnet-de-Chirac, patronne de Rocles,...) et en Auvergne (elle est vénérée à Chamalières : où ses reliques furent conduites au VIIe siècle). En Suisse, une chapelle romane lui est dédiée à Donatyre.

    Sainte Thècle est également la patrone de Tarragone en Espagne. La cathédrale lui est dédiée. A Sitges, une rue porte son nom.

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    Saint Adamnan

    abbé d'Iona (+ 704)

    Saint André de Syracuse

    martyr (+ v. 881)

    Bienheureuse Bernardine Marie Jablonska

    (+ 1940)

    Bienheureuse Émilie Tavernier-Gamelin

    (+ 1851)

    Bienheureux Guy de Durnes

    Disciple de saint Bernard de Clairvaux (+ 1157)

    Bienheureuse Hélène Duglioli

    (+ v. 1523)

    Saint Jean de Konitsa

    (+ 1814)

    Bienheureux Joseph Stanek

    prêtre et martyr (+ 1944)

    Libère

    Pape (36 ème) de 352 à 366 (+ 366)

    Saint Lin

    Pape (2 ème) de 67? à 76? (1er s.)

    Saint Nicolas l'Epicier

    (+ 1672)

    Bienheureux Pierre Acotanto

    (+ v. 1187)

    Saint Pio de Pietrelcina

    prêtre capucin (+ 1968)

    Saint Sossus

    Diacre et martyr en Campanie (+ 305)

    Sainte Thècle

    Vierge et martyre (1er s.)

    Saints Zacharie et Elisabeth

    parents de saint Jean-Baptiste (1er s.)

    • [supprimé]

    25 Septembre, nous fêtons les Hermann (au féminin Hermance)

    Herman ou Hermann de Reichenau (18 juillet 1013 - 24 septembre 1054), surnommé Hermann le Contrefait est l'un des plus grands savants du XIe siècle. Fils du comte d'Altshausen, paralysé depuis son enfance (d'où son surnom latin de Contractus), il n'apprit jamais à marcher et avait beaucoup de peine à parler d'une façon compréhensible.

    Hermann a passé sa vie entière dans le monastère de Reichenau comme enseignant, chercheur et aussi musicien. Il serait le compositeur de l'Alma Redemptoris Mater, du Salve Regina et peut-être de l'Ave Regina.

    Il a développé sa propre notation de musique, a traité d'astronomie et de chronométrage et écrit une chronique excellente et de grande précision.

    C'est sans doute à lui qu'on doit la répartition des heures en minutes (probablement pour ses observations astronomiques). Il joua de son temps un rôle fondamental dans la transmission des connaissances mathématiques et astronomiques qui jusque là venaient exclusivement des Arabes ; c'est ainsi qu'il inventa le terme astronomique « Almicantarat » pour désigner un cercle parallèle à l'horizon sur la sphère céleste.

    Hermann de Reichenau avec un astrolabe:

    • [supprimé]

    26 septembre, nous fêtons Côme et Damien.

    Saint Côme (ou à l'ancienne Cosme), patron des chirurgiens, né en Arabie, pratiquait la médecine à Eges en Cilicie, ainsi que son frère, Damien. Ils souffrirent ensemble le martyre sous Dioclétien, en 303 ou 310. On les appelle anargyres parce qu'ils soignaient « sans accepter d'argent ».

    Ils naquirent en Cilicie ou en Arabie et pratiquèrent la médecine dans le port maritime d'Égée (aujourd'hui Ayash) dans le golfe d'Iskenderun, puis dans la province romaine de Syrie. Si l'on en croit la Catholic Encyclopedia ils n'acceptaient aucun paiement pour leurs services, ce qui leur valut le surnom d'anargyroi c'est-à-dire sans argent et attira un grand nombre de gens à la foi chrétienne.

    Pendant les persécutions de Dioclétien, Côme et Damien furent arrêtés sur l'ordre du Préfet de Cilicie, un certain Lysias dont c'est le seul titre de gloire. Il leur ordonna d'abjurer sous la torture. Selon la légende ils restèrent fidèles à leur foi en dépit de toute une série de tortures affreuses auxquelles ils restèrent insensibles ; finalement ils furent décapités. Leurs frères cadets Antime, Léonce et Euprepius, qui les suivaient partout, partagèrent leur martyre.

    Dès le IVe siècle, on a consacré aux saints jumeaux des églises dans toute la chrétienté.

    Saint Côme et saint Damien exerçant leur art. Fra Angelico. XIVe.

    • [supprimé]

    27 septembre, on fête Saint Vincent de Paul.

    Vincent de Paul ou Vincent Depaul, né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581 - mort le 27 septembre 1660, est un prêtre catholique français renommé pour sa charité, qu'il exerça notamment auprès des galériens - dont il était aumônier -, des enfants trouvés et des populations rurales. Aumônier de la reine Marguerite, épouse de Henri IV, puis curé de campagne à Clichy, précepteur des enfants de Philippe de Gondi.

    Grâce au soutien financier de madame de Gondi, il fonda, en 1625, la Congrégation de la Mission. Vouée à l'évangélisation des pauvres des campagnes, la congrégation prendra le nom de Lazaristes lorsqu'elle s'installera dans l'ancien prieuré Saint-Lazare à Paris, en 1632. Vincent Depaul, qui formera de nombreux prêtres, crée un séminaire de la Mission. Les premiers Lazaristes seront envoyés à Madagascar dès 1648.

    Le 29 novembre 1633, il fonde la Compagnie des Filles de la Charité. Les Filles de la Charité, aussi appelées Sœurs de saint Vincent de Paul, sont vouées au service des malades et au service corporel et spirituel des pauvres. Cette institution est à l'origine de l'hôpital des Enfants-Trouvés de Paris.

    Vincent organise également des collectes à Paris pour porter secours aux victimes des guerres de Religion. Bien que membre de la compagnie du Saint-Sacrement, il prêche pour la modération à l'égard des protestants, puis s'oppose au jansénisme.

    En 1635, il envoie des secours aux populations du Duché de Lorraine et de Bar, pays ennemis mais ravagés par les troupes Françaises et Suédoises.

    Il fonde encore un hospice pour les personnes âgées, qui deviendra l'hôpital de la Salpêtrière en 1657.

    Louis XIII voulut être assisté par lui dans ses derniers moments et mourir dans ses bras le 14 mai 1643.

    Décédé le 27 septembre 1660, Vincent est proclamé saint par le pape Clément XII, dès le 16 juin 1737.

    Plus que l'importance de ses fondations, c'est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains. Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie :"Confiance ! Jésus !".

    • [supprimé]

    28 septembre, c'est la Saint Venceslas

    Duc de Bohême et martyr (+ 929)

    Vratislas, duc de Bohème, laissait deux fils en mourant: Venceslas, l'héritier âgé de treize ans, et Boleslas, de deux années plus jeune. Après une enfance très chrétienne, notamment sous l'influence de sa grand-mère Ludmila, il est envoyé à l'école de l'église Saint-Pierre à Budeč où l'on enseignait le latin. À la mort accidentelle de son père en 921, Drahomira prend le pouvoir et voit d'un mauvais œil l'appartenance religieuse du jeune Venceslas. Il doit se réfugier chez sa grand-mère, sainte Ludmila de Bohême qui est étranglée le 15 septembre 921 sur ordre de sa belle-fille Drahomira. Le chaos règne au duché de Bohême et le duc Arnulf de Bavière en profite pour envahir le pays au printemps 922. Venceslas accède au trône deux ans plus tard. Henri Ier l'Oiseleur menace alors d'envahir la Bohême mais Venceslav lui propose de signer un pacte de non-agression et achète cette paix pour 129 bœufs et 500 talents d'argent par an, chose tout à fait inhabituelle à l'époque : Venceslav préfère la paix à la guerre. Beaucoup de compagnons du souverain, y compris Boleslav son propre frère, acceptent mal ce procédé.

    Venceslav transforme la société tchèque dans les domaines religieux et institutionnels : il modifie le système judiciaire en réduisant le recours à la peine capitale ou à la torture. il construisit des églises, ouvrit des monastères, rappela les prêtres exilés. Il fut assassiné par son frère qui convoitait le trône. Boleslas l'attaqua par surprise devant l'église où il se rendait à la messe. Venceslas ne tira pas son épée: "Je ne serai pas fratricide. Je te pardonne." Il avait vingt-trois ans.

    Saint Venceslas est le patron de la République tchèque et le 28 septembre y est fête nationale.

    Statue du roi Wenceslas à Wenceslas square, Rep. Tcheque

    • [supprimé]

    29 septembre, on fête:

    Saint Michel (et aussi Saint Gabriel et saint Raphaël).

    Michel, Raphaël et Gabriel sont les seuls saints anges que la Bible désigne par leur nom, mais seul Michel est appelé archange par la Bible (Jude 9), ou ange en chef dans la bible canonique. Il est aussi appelé : Prince des Archanges, Archange du Premier Rayon, Défenseur de la Foi.

    Il est le prince de tous les bons anges, le chef des forces du ciel, des armées célestes, le Champion du Bien.

    C'est saint Michel qui pèsera les âmes lors du Jugement dernier et qui emmènera les âmes des élus au Paradis.

    Il apparaît de nombreuses fois dans la Bible. Dans l'Ancien Testament, il est vu quand Dieu s'adresse aux hommes et est envoyé, messager, porteur de la Nouvelle.

    Bien que son nom ne soit pas cité explicitement, on reconnait parfois que c'est lui qui retint la main d'Abraham qui s'apprêtait à immoler son fils Isaac, lui qui apparut à Josué à Jéricho et le fit vainqueur, lui qui aida David à combattre Goliath.

    Saint Michel apparaît au voyant prophète Daniel (Dan 10,13-21 ; 12,1).

    Il entre en conteste avec Satan dans l'épître de Jude (v. 9).

    Dans les visions grandioses de saint Jean au livre de l'Apocalypse (Ap 12,7ss), il terrasse le dragon (Satan) et l'expulse du Paradis, en lui disant « Quis ut deus », c'est-à-dire en latin , « Qui est Dieu ? » (en référence à l'orgueil de Satan qui voulait monter au plus haut des montagnes et se montrer ainsi semblable au Très-Haut).

    Pour les catholiques, l'archange saint Michel est donc l'une des premières personnes à invoquer pour obtenir une protection contre les Démons.

    C'est lui, dit-on, qui frappa l’Égypte des sept plaies, qui partagea les eaux de la mer rouge, qui dirigea le peuple hébreu dans le désert, et qui l’introduisit dans la terre promise.

    Ili porte l’étendard de Jésus au milieu des bataillons angéliques.

    • [supprimé]

    30 septembre, nous fêtons Saint Jérôme.

    Saint Jérôme de Stridon (vers 340 - 30 septembre 420) est surtout connu pour ses traductions en latin de la Bible à partir du grec et de l'hébreu (la Vulgate). Les catholiques romains le considèrent comme un des Pères de l'Église et, avec les orthodoxes, le vénèrent comme saint. Depuis Boniface VIII, en 1298, il est qualifié de docteur de l'Église.

    Jérôme de Stridon fait des études à Rome, se convertit à l'âge de 25 ans suite à un rêve mystérieux lors d'une maladie, puis, après un séjour en Gaule, part pour la Terre Sainte en 373 où il vit en ermite à Chalcis de Syrie, au sud-ouest d'Antioche. Il est ensuite fait prêtre à Antioche (Asie Mineure). En 383, le pape Damase Ier le choisit comme secrétaire et lui demande de traduire la Bible en latin. Durant les 34 dernières années de sa vie, Jérôme se consacre à l'écriture de l'Ancien Testament en latin à partir de sa propre traduction de l'hébreu et à rédiger ses commentaires sur la Bible. Ses restes sont d'abord enterrés à Jérusalem puis transférés à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, une des quatre grandes basiliques de Rome. Sa traduction constitue la pièce maîtresse de la Vulgate, traduction de la Bible officiellement reconnue par l'Église catholique.

    Saint Jérôme écrivant la Bible, Paris, XIIIe s.

    Jan van Eyck, Saint Jérôme, 1442

    ***topic nettoyé des HS divers et variés. Précisions et autres éléments positifs sont les bienvenus***cemab

    Merci à sarkonaute pour ce topic.

    1er Octobre : Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus (Thérèse de Lisieux, carmélite) (+ 1897)

    Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit "entourée d'amour." Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.

    Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant : sa soeur Pauline puis sa soeur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme "petite mère" entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l'a saisie. Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.

    Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d'abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'amour miséricordieux de Dieu.

    Durant sa longue maladie; la tuberculose, elle est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui n'ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.

    Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un "ouragan de gloire". Proclamée patronne des missions de l'Eglise universelle et docteur de l'Eglise en 1997.

    • [supprimé]

    2 Octobre, on fête Saint Léger, évêque martyr du VIIe siècle.

    Issu d'une vieille famille franque de la région de Poitiers, apparenté aux nobles burgondes, bon évêque d'Autun à partir de 663, il est mêlé de très près aux luttes entre la Burgondie (Centre et Est de la France) et la Neustrie (Nord de la France). Contre la tendance centralisatrice de la Neustrie, il défend les usages et l'autonomie de la Bourgogne. Mais Ebroïn, le maître du palais de Neustrie assiègera Autun. Pour épargner la famine à sa ville, saint Léger se livre.

    Ebroïn fait arracher les yeux, puis les lèvres et la langue de son prisonnier qui n'oppose que la prière à la barbarie ; il fait aussi lapider son frère Guérin.

    Selon la tradition, Léger survit miraculeusement neuf jours dans la forêt à proximité d'Autun, près de la Pierre de Couhard (l'église de Couhard est dédiée à saint Léger) avant d'être retrouvé par ses proches. Il est ensuite recueilli dans l'abbaye de femmes de Fécamp pendant deux ans où il retrouve miraculeusement la parole.

    Ebroïn, décide finalement de faire mettre à mort celui qui est redevenu dangereux pour le pouvoir en représentant les libertés burgondes. Il ordonne de faire disparaître son corps après décapitation : ses sbires agissent le 2 octobre 678 (?) et ce jour est depuis la fête de saint Léger. Son corps est enterré en pleine forêt entre Arras et Amiens par une dame pieuse : une chapelle a été érigée sur l'emplacement prétendu du martyre, sur la commune de Lucheux (Somme) non loin de Sus-Saint-Léger (Pas-de-Calais), et bientôt des miracles se produisent sur sa tombe. Un concile d'évêques proclame la sainteté du martyr, bien que sa mise à mort soit politique et non religieuse, mais son refus de la violence en faisait un exemple de chrétienté et sa défense des droits de l'Église comptait dans les luttes de pouvoir en cette époque aux pouvoirs instables.

    Martyre de saint Léger dont on crève les yeux, vers 1200

    Tiens, c'est drôle je viens de voir que le 2 octobre c'est aussi l'anniversaire de la reprise de Jérusalem aux croisés par Saladin (1187) et aussi la fête des Anges Gardiens :

    Saints Anges gardiens

    Fête en l'honneur des anges gardiens

    Saint Bernard avait une grande dévotion "pour ces princes du Royaume de Dieu qui sont assidûment autour de nous. Nous leur devons beaucoup d'affection pour leur bienveillance et les faveurs que nous recevons de leur charité. Nous leur devons aussi beaucoup de docilité à mettre en pratique les avis qu'ils nous donnent." (Sermon XI sur les psaumes)

    Le pape Paul V, en 1608, établira cette fête en leur honneur.

    "Leur présence invisible nous aide et nous réconforte car ils sont à nos côtés pour nous protéger en toute circonstance, pour nous défendre des dangers. A tout instant nous pouvons recourir à eux"

    "De nombreux saints ont été dans l'amitié des anges, ce dont témoignent les nombreuses situations où ils ont reçu leur aide. Ces esprits bienheureux sont envoyés par Dieu pour servir qui héritera du salut, ainsi que le rappelle l'épître aux Hébreux. Leur aide est donc précieuse tout au long de notre pèlerinage terrestre vers la patrie céleste".

    Benoît XVI (source: VIS 080929 (160))

    http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/2/ ... -2009.html

    • [supprimé]

    3 octobre, on fête Saint Gérard de Brogne.

    Fondateur de l'Abbaye de Brogne (+ 959)

    Militaire de carrière, Gérard prend l'habit bénédictin après la mort de son père, le seigneur de Brogne, et fonde une abbaye sur le domaine familial. Il reçut, dans un songe, les indications et les ordres de l'apôtre saint Pierre. La vision est nette. Il lui faut amener ici les reliques de saint Eugène de Tolède, martyr, et ériger aussitôt un temple plus vaste à la gloire de Dieu et de saint Eugène, dans la forme révélée par la vision.

    Peu après, au cours d'un voyage en France, Gérard, de passage à l'abbaye bénédictine de Saint-Denis près de Paris, y apprend la présence des reliques de saint Eugène et est assez heureux pour en obtenir une partie pour le sanctuaire restauré de Brogne.

    L'église paroissiale de Saint-Gérard possède encore aujourd'hui cette insigne relique : l'avant-bras du saint martyr. Elle est exposée à la vénération des fidèles à l'autel latéral de Saint-Pierre.

    Répondant à l'appel divin, Gérard renonce ensuite au monde pour embrasser la vie religieuse des moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Denis. Quelques années plus tard, il revient, moine et prêtre dans sa patrie, à la tête de douze autres religieux pour fonder un modeste monastère auprès du sanctuaire de Brogne. Il a le titre d'abbé en 923 et est canonisé en 1131, lors du concile de Reims.

    2 Octobre, on fête Saint Léger, évêque martyr du VIIe siècle.

    Issu d'une vieille famille franque de la région de Poitiers, apparenté aux nobles burgondes, bon évêque d'Autun à partir de 663, il est mêlé de très près aux luttes entre la Burgondie (Centre et Est de la France) et la Neustrie (Nord de la France). Contre la tendance centralisatrice de la Neustrie, il défend les usages et l'autonomie de la Bourgogne. Mais Ebroïn, le maître du palais de Neustrie assiègera Autun. Pour épargner la famine à sa ville, saint Léger se livre.

    Ebroïn fait arracher les yeux, puis les lèvres et la langue de son prisonnier qui n'oppose que la prière à la barbarie ; il fait aussi lapider son frère Guérin.

    Selon la tradition, Léger survit miraculeusement neuf jours dans la forêt à proximité d'Autun, près de la Pierre de Couhard (l'église de Couhard est dédiée à saint Léger) avant d'être retrouvé par ses proches. Il est ensuite recueilli dans l'abbaye de femmes de Fécamp pendant deux ans où il retrouve miraculeusement la parole.

    Ebroïn, décide finalement de faire mettre à mort celui qui est redevenu dangereux pour le pouvoir en représentant les libertés burgondes. Il ordonne de faire disparaître son corps après décapitation : ses sbires agissent le 2 octobre 678 (?) et ce jour est depuis la fête de saint Léger. Son corps est enterré en pleine forêt entre Arras et Amiens par une dame pieuse : une chapelle a été érigée sur l'emplacement prétendu du martyre, sur la commune de Lucheux (Somme) non loin de Sus-Saint-Léger (Pas-de-Calais), et bientôt des miracles se produisent sur sa tombe. Un concile d'évêques proclame la sainteté du martyr, bien que sa mise à mort soit politique et non religieuse, mais son refus de la violence en faisait un exemple de chrétienté et sa défense des droits de l'Église comptait dans les luttes de pouvoir en cette époque aux pouvoirs instables.

    Martyre de saint Léger dont on crève les yeux, vers 1200

    Religion d'amour et de paix !!

    A coup de marteau...whouaii :

    • [supprimé]

    tu es sur d'avoir bien lu?

    saint léger a subi le martyre pour des raisons politiques, et sa foi lui a d'abord rendu la parole, avant d'accomplir d'autres miracles.

    • [supprimé]

    4 octobre, on fête Saint François d'Assise

    (29 avril 1182 – 3 octobre 1226), religieux catholique italien, fondateur de l'ordre des frères mineurs (couramment appelé ordre franciscain) caractérisé par la prière, la pauvreté, l'évangélisation et le respect de la Création.

    Né à Assise, François vit d'abord une jeunesse folle. Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier. Plus tard, parti pour une autre guerre, il entend une voix lui dire :" Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître ?" C'est pour lui le début d'une nouvelle existence. Rentré à Assise, il se tourne vers les pauvres et les lépreux. Il a 24 ans.

    Dans la chapelle de Saint Damien, il entend le grand crucifix lui dire: "Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines." Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l'argent de son père qui l'assigne devant l'évêque. Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux cieux : « Jusqu'ici je t'ai appelé père sur la terre ; désormais je peux dire : Notre Père qui êtes aux cieux, puisque c'est à Lui que j'ai confié mon trésor et donné ma foi ». L'évêque d'Assise le prend alors sous sa protection.

    Un matin, il entend l'évangile de l'envoi en mission des disciples. Appliquant l'Evangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant: "Que le Seigneur vous donne sa paix." Des compagnons lui viennent et Il les envoie de par le monde.

    Lui-même rencontre le sultan à Damiette pour faire cesser la guerre entre chrétiens et musulmans. A son retour, il trouve l'Ordre en grandes difficultés d'unité. Il rédige une nouvelle Règle et se retire, épuisé, sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en croix. Il connaît ainsi dans son coeur l'infini de l'amour du Christ donnant sa vie pour les hommes. En 1226, au milieu de très grandes souffrances, il compose son "Cantique des Créatures" et le 3 octobre, "nu, sur la terre nue", il accueille "notre soeur la mort corporelle."

    François d'Assise recevant les stigmates par Giotto

    Saint François en extase par Giovanni Bellini.

    • [supprimé]

    Aujourd'hui 5 octobre, nous fêtons Sainte Fleur et Sainte Faustine

    Sainte Fleur ou (Flor, Flora) : Fille d'un seigneur d'Auvergne, elle entra très jeune à l'hospice que les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem avaient à Beaulieu dans le Quercy. On y recevait les malades et les pèlerins. Sainte Fleur les soignait avec tendresse. Toute sa vie fut marquée par des extases mystiques qui duraient parfois toute une matinée en action de grâce de la messe. Elle opéra aussi des miracles pendant sa vie et après sa mort en 1347.

    Elle est devenue la patronne des Violette, des Pâquerette, des Hortense et des Pervenche, des Anne-Aymone et de toutes celles qui ont une fleur comme nom et qui, comme sainte Fleur, doivent répandre le parfum de leur vertu.

    Sainte Marie Faustine Kowalska polonaise de la Congrégation Notre-Dame de la Miséricorde (25 août 1905 - 5 octobre 1938). Elle sent un appel à la vie religieuse dès l'âge de 7 ans. Elle entre dans la congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à l'âge de 20 ans, le 1er août 1925, sous le nom de sœur Marie-Faustine.

    Sœur Faustina raconta qu'elle avait vu le Christ dans le Purgatoire, qu'elle avait vu Jésus et Marie à plusieurs reprises et qu'elle leur avait parlé. Par la suite, la future sainte Faustina écrivit dans son journal que Jésus lui avait révélé ce qu'elle devait faire : propager la dévotion envers la Miséricorde de Dieu. À Plock le 22 février 1931, Jésus lui serait apparu, portant un vêtement blanc, comme le « Roi de la Miséricorde divine ». Sa main droite se levait en signe de bénédiction et l'autre touchait le vêtement sur la poitrine. De sous ses vêtements sortaient deux grands rayons, l'un rouge, l'autre blanc. Se conformant aux ordres qu'elle disait avoir reçus du Christ, Faustina peignit une représentation de cette vision. Avec l'aide du Père Michał Sopoćko, elle distribua à Cracovie et à Wilno des images devant lesquelles les gens commencèrent à prier. Elle écrivit un journal intime, malgré son peu d'instruction. Le journal devait ensuite être publié sous le titre Miséricorde divine dans mon âme : le journal de sainte Faustina.