depuis juillet a lieu le procès du "personnel au sol" des attentats du 119.....
Cinq des présumés instigateurs comparaissent aujourd’hui, pour la première fois, devant une cour militaire d’exception sur la base américaine de Guantánamo Bay, sur l’île de Cuba. Une audience qui relance le débat sur les aveux faits sous la torture.
Près de sept ans après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, cinq des présumés instigateurs vont comparaître aujourd’hui, pour la première fois, devant une cour militaire d’exception sur la base américaine de Guantánamo Bay, sur l’île de Cuba. Tous avaient disparu dans les prisons secrètes de la CIA et du Pentagone immédiatement après leurs arrestations, survenues en 2002 et 2003. Ils ont été transférés à Guantánamo en 2006. Parmi eux, Khaled Cheikh Mohammed, considéré comme le principal cerveau des attentats (lire ci-dessous).
Ils comparaîtront dans un bâtiment construit spécialement, au bout d’une piste d’atterrissage désaffectée. Le public est représenté par une soixantaine de journalistes transportés à Cuba pour l’occasion. Mais le procès pourrait ne commencer que l’an prochain. La cour devrait se contenter de leur demander s’ils plaident coupable ou non coupable et les inculper formellement de «complot, meurtre, attentat, dommages corporels graves, destruction de propriété, terrorisme et soutien matériel à des actes terroristes». Ils encourent la peine de mort.
«Illégale». Etablis en 2001, invalidés par la Cour suprême, puis rétablis par un vote du Congrès, ces tribunaux militaires sont désapprouvés par l’Union américaine des libertés civiques et les associations de défense des droits de l’homme, comme Amnesty International, qui les jugent «contraires aux principes des droits de l’homme». Des aveux sous la torture, le simple ouï-dire et des preuves secrètes peuvent en effet être présentés à charge dans ces commissions militaires. «Cette pratique est illégale, contraire à la Constitution et constitue une perversion de la justice», proteste le Centre américain pour les droits constitutionnels. Les autorités américaines ont reconnu que Khaled Cheikh Mohammed a été soumis au supplice de la baignoire. Les quatre autres accusés ont probablement, eux aussi, été torturés à des degrés divers. Conscients des problèmes juridiques que cela pose, les militaires ont récemment réinterrogés les suspects dans des conditions «normales» afin qu’on ne puisse pas dire que leurs aveux ont été soutirés sous la torture.
C'est drôle comme tous nos défenseurs des droits de l'homme sont prêts à avaler des couleuvres, dès qu'il s'agit de défendre l'empire.
Et bien sûr, Nim'z va tout gober des conclusions du procès !!!