Pour résumer, il prétend qu'une objection à un article scientifique n'est considéré sérieusement que si cette objection est publiée. Ce qui est faux.
Ouaip, le seul problème c'est qu'une étude aurait pu démontrer l'absence de nano-thermite, ou de tout autre explosif, c'est celle du NIST, ou de la première commission d'enquête. Seulement, apparemment, ils n'ont même pas pris la peine de faire une recherche d'explosifs, sans compter que les débris ont été très vite déblayés.
Mais, il est bien évident, que suite à une attaque terroriste, seul un cerveau dérangé pourrait chercher une quelconque trace d'explosifs dans les débris.
Sinon, il est bien évident que si le protocole de cette étude était validé, il serait encore possible de remettre en cause la valeur des échantillons utilisés par l'équipe d'Herrit. D'où proviennent ils, dans quelles mains sont ils passés ? Ont ils subi une contamination ?
Vu l'enjeu, et les risques pour les carrières des scientifiques, il est bien évident que des scientifiques indépendants ne vont pas être nombreux à prendre le risque d'une publication officielle, qui pourrait confirmer ou infirmer les résultats de l'équipe d'Herrit. Même la rédactrice en chef, Marie-Paule PILENI, a pris ses distances avec cette publication, en arguant qu'elle ne souhaitait pas se déclarer sur le fond, car selon elle il s'agissait davantage d'une publication politique et que ce n'était pas dans son domaine de compétence. Argument tout de même étrange, sachant qu'elle dirige le laboratoire des matériaux mésoscopiques et nanométriques, à l’Université Pierre et Marie Curie, Paris VI.
Etrange de laisser publier un article dans une revue dont elle est la directrice, pour ensuite se rétracter sous des prétextes pour le moins fallacieux, sachant ses qualifications dans le domaine.
OTHER ACTIVITIES
1990-1992: Chairperson on workshops related to the French Defense research.
1989-1992: Consultant at the Minister of Recherche concerning the National Defense 1989: Member of the “Institut des Hautes Etudes de Défense Européenne”.
1987-1988: Member of the ’“Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale” (IHEDN)1984-1986: Member of National exam in Chemistry
EDITORIAL BOARD MEMBERSHIP
2006: Accounts of Chemical Research, American Chemical Society.
Journal of experimental nanosciences, Publisher Taylor&Francis.
2002: Journal of Physical Chemistry, Board member, American Chemical Society.
CONSULTING EXPERIENCE
1990-1994: Société Nationale des Poudres et Explosifs, SNPE, France (Literally translated: National Society of Powders and Explosives)
LABORATORY MANAGEMENT
2001: Laboratoire des matériaux mésoscopiques et nanomètriques, LM2N.
1992-2000: Structure et réactivité des systèmes interfaciaux, SRI.
http://www.nowpublic.com/health/editor- ... c-material
Il est donc préférable, de pratiquer le dénigrement systématique ou le circulez, y'a rien à voir.
Quant à votre remarque sur le graphe du DSC elle est pertinente. Et il serait, en effet, intéressant que les auteurs y répondent. Mais il me semblent que c'est justement le processus normal pour une publication dans une revue internationalement reconnue. Différents aller-retour entre l'équipe de relecture et l'équipe de recherche.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89valu ... _les_pairs
Dans le cas de la publication de l'étude, il semble qu'il s'agisse d'un système ouvert.
Certaines revues scientifiques ont poussé le système du comité de lecture jusqu'à inviter un très grand nombre voire l'ensemble des chercheurs du domaine à critiquer les articles qu'elles publient : c'est le commentaire ouvert aux pairs. Seules les critiques jugées les plus intéressantes sont finalement publiées avec l'article original ainsi que, souvent, une réponse des auteurs à leurs critiques. C'est, par exemple, le cas de la revue Behavioral and Brain Sciences.
L'apparition des systèmes de publications à accès ouvert a légèrement changé la donne en matière de diffusion scientifique. En effet, selon ce système, les articles soumis sont directement publiés et sont librement accessibles aux autres chercheurs sans avoir au préalable été évalués par un comité de lecture. Toutefois, ce système est parfois associé à un système de commentaires ouverts. Voir par exemple le site arXiv (prononcer archive). Dans le cas de l'arXiv cependant il existe quelques règles restreignant légèrement la soumission: en effet un article doit être soumis depuis une adresse électronique hébergée par une institution scientifique et un auteur publiant pour la première fois doit voir sa soumission endossée par une personne ayant déjà soumis avec succès un article.