Selon ta propre source : "La cons�quence en a �t� l'expulsion du fermier palestinien,mais concernant la question stricte de "vol ou pas vol",il n'y a pas eu "vol" ."
Par la suite il s'agir d'annexions ou pour les particuliers d'expropriation savamment mises en place légalement. Donc le terme "vol" est toujours inapproprié, ce qui a été fait n'a jamais été qualifié de vol par la loi en vigueur.
Concernant les "résolutions que tu cites, tu as essayé de m'enfumer (je prends la liberté du tutoiement, si ça te déplait, n'hésita pas à me le signaler). ton premier lien dirige vers "La Cour internationale de Justice (CIJ), organe judiciaire principal de l'Organisation des Nations Unies, a donné aujourd'hui son avis consultatif en l'affaire des Conséquences juridiques de l'édification d'un mur dans le territoire palestinien occupé"
Le second "Devant le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, le Secrétaire général de l’ONU a jugé bon de rappeler que l’annexion de Jérusalem-Est par Israël n’est pas reconnue par la communauté internationale. Le Comité qui tenait ce matin la première réunion de sa session 2010, a aussi entendu M. Ban Ki-moon exhorter Israël à lever le blocus « inacceptable et contreproductif » de Gaza." Ce comité, pas plus que le secrétariat général ou l'assemblée générale ne peut prendre de résolution contraignante, en clair Israël se doit d'entendre ces avis, pas de les respecter.
Les troisième pointe sur un rapport conduisant à penser qu'Israël aurait effectivement pu violer la charte des nations unies. C'est tout.
Votre lien du MD recense effectivement des résolutions non-tenues (encore quelques actes présentés comme des viols soient très discutables et que quelques uns soient carrément de la mauvaise foi, en même temps quand un journal est détenu par ses lecteurs, on ne peut guère s'attendre à ce qu'il soit objectif).
Concernant la CPI, Israël n'en est pas membre, comme vous le soulignez, je vois donc mal ce qu'elle vient faire ici.
Le fait qu'il s'agisse d'un conflit armée non-international (et donc soumis à l'article trois des Conventions de Genève, je suppose que c'est là que vous voulez en venir) est en effet indiscutable, mais je vous rappelle que cet article concerne "chacune des Parties au conflit". Donc le Hamas en les violant est aussi criminel qu'Israël (ce qui ne justifie en aucun cas ces actes, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit). On ne peut donc pas se baser sur cette article pour donner plus de légitimité au Hamas.
Le droit des palestiniens à l'auto-détermination a été voté par l'Assemblée générale, ça ne vaut donc pas grand chose.
Concernant le parallèle avec les nazis il ne tient pas : les nazis ont été scandaleusement jugés par des lois inventées a posteriori en violation de tous les principes du droit, c'est un scandale sans nom qui me reste en travers de la gorge (qu'on les flingue d'accord, mais ne maquillons pas ça en jugement, j'ai toujours été partisan de la solution de Churchill de les mettre hors la li pour pouvoir les tuer tranquillement.
La R2R justement, de deux choses l'une : soit la communauté internationale reconnait qu'elle faillit délibérément à son devoir (et donc tout le monde viole le droit international), soit Israël ne commet pas les crimes suscités, c'est de deux choses l'une.
Effectivement lors qu’Israël a été crée (selon les frontières de la résolution) et que les Arabes après avoir craché à la gueule de la résolution de l'Onu en la refusant, l'ont attaqué et se sont pris une raclée, Israël en a profité pour récupérer des morceaux, j'ai envie de dire, c'est de bonne guerre (sans mauvais jeu de mots). Idem en 67, si ils ne voulaient pas perdre du territoire, il fallait peut-être éviter d'attaquer un État sans raison valable, que celui-ci procède à des annexions par la suite est prévisible.
Il n'y a pas eu vol mais abus, ce qui revient au même, précise l'article. La notion de vol juridiquement parlant est certes malvenues, mais au sens réel le vol a bien eu lieu (les milices terristes sionistes ont terrorisés des paysans, ont détruit leur récolte pour les pousser à partir.... Je ne crois pas que ce soit moins grave que le vol). C'est de toute façon illégal dans un état de droit.
Ce n'est pas parce qu'une résolution n'est pas contraignante qu'elle ne doit pas être respectée. Toute violation du droit international public est en soit une illicéité. Que le DIP ne soit pas efefctif au sens où il n'use pas souvent de la force armée pour imposer ses décisions est une réalité déplorable, mais cela ne remet nullement en cause la validité des décisions prises par les organes de l'ONU.
Un avis consultatif a la même valeur qu'une résolution de l'Assemblée générale. La seule différence, c'est qu'il intervient à la suite d'une consultation. C'est tout. L'avis est rendue par une juridiction dont Israel reconnait la compétence et qui se fonde sur le droit international, sur des traités et coutumes précises, pour fonder sa décision. Il a donc pleine valeur juridique et doit être appliqué. Ce n'est pas la coercition qui fonde la valeur d'une norme internationale, mais son existence même.
En clair, la CIJ ne peut imposer à Israel le respect du droit international (ce n'est pas une nouvelle, puisque Israel le viole depuis 48) mais elle énonce clairement les violations commises par cet Etat.
C'est un fait, Israel est en infraction depuis tres longtemps.
Israel n'est pas membre de la CPI, mais cela ne change rien. Vous ne m'avez pas bien lu : la CPI est compétente DES LORS qu'un Etat victime la saisi, même si l'Etat accusé n'en est pas membre. La Palestine étant dorénavant un Etat non membre, il peut saisir la CPI sur les crimes israéliens.
En fait , je tiens à rectifier mon propos : la situation israelo palestinienne est juridiquement un conflit armé international, et plus précisément une situation d'occupation (donc soumise au droit humanitaire et aux conventions de geneve, contraignantes pour le coup et signées par Israel).
Oui, le Hamas a commis des crimes à Gaza, cela a été démontré. Mais Israel aussi. Tous deux doivent répondre de leurs actes devant la CPI.
Mais cela ne change rien au droit qu'a le peuple de Palestine à la restitution de leurs terres et à l'autodétermination.
Une résolution de l'Assemblée générale encore une fois est un vote démocratique exprimé par la majorité des Etats de l'ONU et du monde, qui se fonde sur le droit international. Le caractere non contraignant d'une décision ou d'un avis ne remet absolument pas en cause son bien fondé et sa valeur. Je sais bien qu'Israel et ses soutiens ne connaissent que la force comme outil politique, mais l'ONU n'a pas cette conception des choses.
Une violation doit cesser lorsqu'elle émane d'un Etat membre de l'organisation qui la constate. C'est une réalité juridique. Israel devrait prendre conscience de son irrespect constant du droit.
Non. La responsabilité de protéger, ce n'est pas ce que tu décris. La communauté internationale agit a titre subsidiaire lorsque l'Etat, en l'occurence, Israel, refuse de protéger ses populations. C'est le cas. La R2P est donc parfaitement justifiée, en l'espece.
La communauté ne faillit pas à son devoir si elle intervient dans cette optique : c'est justement l'Etat criminel qui faillit au devoir international.
Enfin, les arabes ont refusés le plan de partage en 48 car il était totalement inéquitable. Ils étaient alors majoritaire en Palestine et n'ont eu que 45 % dui territoire. Les juifs étaient 6 % et ont eu 55 % du territoire. Quel imbécile accepterait une telle arnaque ?
Ils venaient de se faire expulser de chez eux, de se faire approprier leur terre par des étrangers racistes, et agresser par des milices sionistes terroristes (comme la Haganah). Un peu normal de ne pas vouloir de ce plan...
La guerre n'autorisait pas Israel a violer les frontieres de 48 et 67, surtout si l'on considere que ces deux conflist ont été causés par les sionistes (en 48 vu qu'ils s'appropriaient des terres et des maisons en toute illicéité, en 67 car ils ont agressés lâchement l'Egypte et déclenché la guerre des six jours).
Jamais ils n'ont été autorisés à violer le droit sur les frontieres.
Effectivement vous avez raison, Israël viole le droit international. Cool, et le Hamas aussi, génial (bon en même temps ça fait tout le monde se fout du droit international, ils n'innovent pas vraiment).
Je voudrais juste revenir sur la R2P, vous semblez avoir mal compris mon propos, la CI n'a rien fait qui ait un quelconque impact sur la situation, si Israël est coupable et que des actes répréhensibles s'y passent, alors la CI est coupable de ne pas avoir respecté sa responsabilité en ne faisant rien (ou rien d'efficace disons, il parait que faire des petits speechs à l'ONU c'est agir de nos jours).
J'aimerais aussi revenir sur votre dernier paragraphe, car j'y vois une ambiguïté. Si j'ai bien compris vous croyez que le droit international devrait être respecté, et vous cautionnez pourtant le rejet du plan de partage avalisé par l'ONU et une foule de déclaration de guerre sans raisons aucune. Si les Palestiniens avaient été malins, ils auraient accepté puis se seraient organisé en vue d'éventuellement massacrer les juifs. Ils ont été cons, ils ont perdu, c'est normal et je dirais même c'est moral, si ils avaient respecté le droit international, ils ne seraient pas dans la merde aujourd'hui (j'ironise mais pour une fois que le cours de ma pensée rejoint la moralité, ça m'amuse beaucoup).
Mais ce qui rend vraiment Israël légitime, c'est qu'ils sont des alliés des occidentaux, nos alliés in fine, tant que les barbus leur frapperont dessus, ils frapperont moins ailleurs et je serais plus tranquille, je suis donc forcé de soutenir Israël, question de rationalisme.
Oui sauf qu'encore une fois, les agissements du Hamas s'ancre dans une stratégie de résistance face à l'oppression d'un Etat colonialiste. On a admis la légitimité de la décolonisation du XX e siècle, la situation palestinienne n'est pas différente de l'Afrique au siècle dernier.
Ce n'est pas la communauté intenationale qui est responsable de l'inaction de l'ONU. Ce sont les Etats unis qui bloquent tout moyen d'envisager l'envoie de la force armée avec leur veto onusien au Conseil de sécurité. La communauté internationale, au contraire, ne demande qu'à agir.
Oui mais les palestiniens n'ont jamais voulu, contrairement aux sionistes, joués les hypocrites. Ils ont réagi spontanément et en toute sincérité par rapport au plan de partage (ce qui ne sera pas le cas des sionistes, qui signent des traités pour mieux les violer apres tout en expliquant qu'ils avaient de toute façon l'intention de les violer DES LE DEPART : Netanyahou l'a admis dans une déclaration).
Israel n'a pas de frontiere clairement établie dans ses lois fondamentales, afin d'étendre toujours plus sa conquete coloniale. En soi, c'est déjà contraire au droit international qui impose le retour aux frontieres de 67.
Les arabes ont refusé le plan de partage et ont effectivement, à ce moment, violés le droit international, je ne le conteste pas. J'explique simplement en quoi c'était totalement légitime de leur part que de refuser de donner la majorité de leur terre a une extreme minorité de juifs immigrés.
Mais comme je l'ai précisé, une guerre n'efface pas le droit international. Une fois les hostilités de 48 finies, Israel, qui avait la maitrise du territoire, aurait du respecté ce partage. Comme il aurait du respecter les frontieres de 67 une fois la guerre des six jours terminée.
La vérité, c'est qu'il n'a jamais fait la guerre "simplement pour se défendre" comme il le prétend. C'est les sionistes qui ont envahis la Palestine, qui ont expulsés des familles entieres, qui ont créé des réfugiés partout dans le monde, qui les ont empechés de revenir chez eux. C'est Israel qui délaissse totalement des villages palestiniens, les privant d'eau, de vivres et d'électricité, alors que les juifs vivent dans le plus grand confort.
L'agresseur, historiquement parlant et toujours actuellement, c'est le sioniste.
Israel a déclenché ces guerres afin d'agrandir sa conquête, dès le départ. C'est une réalité confirmés par les dirigeants israeliens en interne.
C'est donc pour ça qu'on peut affirmer que cet Etat ne cherche pas la paix. Il veut étendre sa domination raciste.
S'il voulait la paix, il ferait maintenant en sorte de se retirer des territoires occupés et de Jerusalem, annexée. Il cesserait le blocus de Gaza et permettrait aux familles gazaouites de pouvoir avoir acces aux soins, à de la nourriture.
Les arabes n'ont violé le droit international qu'en 48, oui, ils refusaient alors l'invasion étrangere et la privation raciste de travail, par le remplacement de tous paysans arabes par des paysans et propriétaires exclusivement juifs.
Israel a violé des centaines de fois les résolutions, avis et déclarations de l'ONU.
Aujourd'hui, c'est Israel qui exerce une souveraineté de fait sur l'ensemble du pays. C'est donc elle qui a le pouvoir de respecter le droit international et de rétablir les frontieres licites. Qu'elle le fasse.
La légitimité d'un Etat ne se fait pas eu égard aux soutiens militaires et financiers de dirigeants influencés par des lobbyes ou considérations géostratégiques. La légitimité s'établie en considération du respect de l'individu, de son integrité physique et morale, du respect de ses biens et de son droit à vivre libre. Israel ne remplit pas ses conditions et , pire, elle les bafoue.
Elle doit donc répondre de ses actes devant la CPI.
Tu me dis que tout le monde bafoue le droit international. Pour commencer, Israel le fait des centaines de fois plus et par des exactions bien supérieures à celles commises par les dirigeants palestiniens.
Ensuite, quand on entre dans une spirale de violence, il est logique que des atrocités soient commises des deux côtés.
Mais s'en arrêter là, c'est faire fi de l'origine du conflit.
Comme je l'ai expliqué, c'est Israel qui est l'agresseur, qui s'est installé sur une terre qui n'était pas la sienne et s'est permis d'en faire dégager les habitants, en les tuant s'ils résistaient.
Ce n'est donc pas au peuple victime de faire des concessions, mais à l'agresseur de montrer sa bonne volonté pour que le conflit cesse.
Depuis quand un criminel est en droit d'exiger de la victime qui se défend des excuses ?
N'abordons donc pas ce débat à l'envers.