"Babeuf"
Sinon, j'ai acheté sur ebay la comédie humaine de Balzac en 24 volumes 8)
non, je ne te crois pas, sinon tu t'es trompé : Balzac, c'est de la rata pour le mess, un peu ça va, après ça bourre.moi pas comprendre ton français
je décode : sérieusement, tu vas vraiment lire 24 volumes de Balzac ?
Moi, j'ai lu quatre ou cinq Balzac et j'ai pas eu le besoin de lire toute la Comédie. La littérature est bien évidemment rendue ailleurs. L'intérêt pour Balzac, de nos jours, c'est, il me semble, davantage pour se donner une vernis de culture que pour se tenir à jour des tendances actuelles.
Lire Balzac, c'est comme lire Proust, sauf que ce dernier veut encore dire quelque chose de nos jours, ne serait-ce que pour son côté introspectif, franchement nouveau à l'époque et encore d'actualité aujourd'hui.
En effet, j'ai déjà cédé à la tentation de pourvoir dire: "Oui, j'ai lu !" :
Je crois au contraire que Balzac est indémodable, il a écrit sur toutes les passions humaines universelles en voulant montrer qu'elles pervertissent l'homme. Son rôle de médecin de l'âme est encore d'actualité.
C'est du moins la lecture que j'en ai.
Tu as tout à fait raison sur le fond (l'homme restera toujours l'homme, malgré la technologie), mais je vous suis moins sur la forme, à mon humble avis. Remarque, cela ne m'a pas empêché d'aimer lire (même si le titre est génial).
Balzac est un incontournable mais pas au point de se taper son oeuvre entière. Idem pour Stendhal. OK pour .
Comme je l'ai mentionné dans mon post précédent, Proust et Joyce, à eux deux au début du XXe siècle, ont amorcé un nouveau cycle dans la littérature mondiale. Chaque pas en avant, c'est quelques livres du passé qui y perdent. Il y a une sorte d'érosion lente dans le corpus littéraire - au niveau de la lecture, j'entends -, cela, si on veut suivre en même temps l'actualité.
Certaines oeuvres passent toutefois l'épreuve du temps: de Virgile et bien d'autres encore. Ce n'est pas leur âge qui leur donne ce prestige, mais bien leur originalité et leur apport au corpus littéraire.