candidus Je prends l'exemple de la cuboméduse qui a des organes de vision complexes et un système nerveux rayonné, sans cerveau principal. Il est clair que cet animal a des capacités de décision.
D'accord candidus mais là nous ne sommes plus dans le domaine des plantes mais des animaux. Des êtres vivants qui, tout comme l'homme possède un cerveau. C'est-à-dire les vertébrés. Tous les animaux semblent posséder une mémoire. Entre les vertébrés les mieux pourvus, comme par exemple les singes, il existe une différence de nature. Les fonctions propres à l'homme sont l'intelligence et la volonté libre. C'est par un abus de langage que l'on parle de l'intelligence des animaux. Certaines personnes vont jusqu'à attribuer une intelligence humaine à des animaux comme le chimpanzé, le dauphin ou même la pieuvre.
L'animal possède dans son code génétique toutes les informations qui détermineront sa croissance, la formation de ses organes et le développement de ses sens. Il possède ce qui appartient à son espèce. L'animal est entièrement déterminé dès sa naissance. Mais il en est différemment pour l'homme. Des observations scientifiques d'enfants élevés par des animaux à l'écart de toute société humaine.
On a constaté que si ces enfants adoptent les habitudes de leurs parents nourriciers, ils ne trouvent jamais spontanément un comportement humain. De plus, les essais d'éducation que l'on tente ensuite demeurent à peu près infructueux et l'intelligence de ces enfants ne se développe pas. Cela montre clairement que, si le développement de son corps est, comme pour les animaux, déterminé par le code génétique constitué lors de la fécondation, l'homme ne possède, contrairement à eux, qu'un capital très réduit d'instincts que pourront compléter, comme chez eux, des réflexes acquis. L'essentiel des actes humains dépend de fonctions développées par l'éducation. Les personnes qui s'amusent à élever des chimpanzés comme des enfants n'obtiennent que des chimpanzés singeant quelques gestes humains.