C'est une valeur tout court, elle n'a pas de nationalité ni de chapelle.
Et si, on s'en fout dans la mesure où, comme je l'écrivais et qui t'a échappé, la personne en question a fait part de ses volontés par écrit à ce sujet. Et pour cela on se fiche de savoir si la famille est athée ou croyante, c'est le choix du mourant/condamné/incurable qui est le plus important, et le respect de ses volontés.
Et si une famille s'y oppose, pour quelque raison que ce soit, eh bien baste ! ce ne sera pas à elle que reviendra la décision finale, mais au collège de médecins le cas échéant. C'est ce qui devra figurer dans la loi sans qu'il y ait la moindre ambiguïté. Cela évitera qu'un bigot quelconque nous sorte un jour le cinquième commandement alors que ce n'est ni sa vie, ni sa souffrance qui est en jeu.
candidus La loi tranchera, justement. Il n'y a rien de secret dans le fait d'avoir rédigé ses dernières volontés à ce sujet et d'en avoir fait copie à ses descendants.
Après si toi tu veux traîner en longueur avant de partir en souffrant, c'est ton choix, et je le respecte.
[supprimé] Là commencera la difficulté avec certaines équipes de médecins cathos ultras.
Cela s'appelle le droit de conscience. Il y aura bien d'autres médecins qui se préoccuperont plus du malade que de son salut ou du leur dans une autre vie.
candidus Décidément ! Plus qu'hier et moins que demain.