Framato Il y a eu aussi des référendums dans le Donbass, où la population s'est rendue en masse pour voter leur séparation d'avec le reste de l'Ukraine (je me rappelle avoir vu des vidéos sur le sujet en 2014
Ah bon ? Je n'ai pas le souvenir de ces référendums en 2014 dans le Donbass. Pour la Crimée oui. Mais pour le Donbass (et les deux pays de Zaporojié et de Kherson), je ne connais que les fameux quatre référendums de 2022.
Ce dit, si les référendums de 2014 dont vous parlez ont été faits par les russophones locaux, ils n'avaient pas de valeur juridique, il me semble... puisque, dans ce cas, ils n'ont pas été faits par une autorité souveraine.
Tandis que les quatre référendums de 2022, comme vous le savez, l'ont été à l'initiative d'une autorité souveraine, celle de la Russie, puisque venant légitimement à la rescousse de populations persécutées, selon le droit international définissant
le devoir d'ingérence en cas de persécution (pour l'ethnie, la langue et/ou la religion).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ing%C3%A9rence_humanitaire
Notez bien la première phrase de "Wikipédia" :
"Le droit d'ingérence humanitaire concerne une intervention humanitaire ou militaire, faite au nom de la protection des droits humains, en dépit de la souveraineté territoriale d'un État.
D'autant plus quand l'État qui est sur place est le persécuteur.
Dans ce cas, la logique et le bon sens impliquent évidemment qu'il ne faut pas s'attendre à ce qu'un État persécuteur
se décide à organiser lui-même des référendums libératoires permettant de fuir sa tyrannie.
La même évidence implique donc que ces référendums libératoires soient pris en charge par une puissance voisine, souveraine, venant à la sauvegarde des populations persécutées.