Framato Je pense que la rupture entre l'Europe et la Russie est définitive.
Je ne crois pas. Poutine n'est pas éternel et, quel que soit son successeur, la démocratie finira par triompher.
D'autre part, tous les pays européens ont subi des guerres à l'une ou l'autre période de leur histoire contemporaine.
Framato les USA ont essayé de la démanteler.
C'est vraiment une légende répandue par les dirigeants russes, adeptes de la victimisation. Comme l'a montré l'attitude des USA pendant la guerre en Ukraine, ils n'ont jamais voulu que l'Ukraine gagne cette guerre; ils se sont contentés de les aider à ne pas la perdre. L'interdiction de l'usage de certaines armes cotre la Russie en est un exemple flagrant.
Les USA pensent, à tort ou à raison d'ailleurs, que la perte de la guerre aurait fragilisé le régime de Poutine et l'existence même de La Russie dont les USA redoutent par-dessus tout l'explosion et la dissémination des armes nucléaires.
Framato L'avenir de la fédération de Russie est à l'est en Asie, où se trouve la majorité de son territoire.
D'accord la-dessus; qu'elle cesse donc d'interférer dans les affaires des pays européens, à commencer par l'Ukraine!
Framato l'Occident a gâché sa dernière chance avec la Russie,
On devrait dire, a contrario, que Poutine a gâché sa chance de garder avec l'Occident, et plus particulièrement avec l'Europe, des relations qui furent au début de son "règne", sinon franchement amicales, plutôt pacifiques avec ses voisins bienveillants.
Cela a duré jusqu'au jour où il a été repris par le prurit de la puissance et de la domination impérialiste.
Ce fut d'abord son discours agressif de Munich en 2007, suivi de ses interventions encGéorgie et en Moldavie, puis l'invasion de la Crimée et du Donbass, se poursuivant par sa tentative de renversert le gouvernement légitime de l'Ukraine en février 2022, pour y placer une marionnette du style Loukachenko. (Pourquoi se serait-il gêné vu que l'Occident n'avait pas réagi jusque là?)
Le tout enrobé d'une victimisation bien rôdée destinée à troubler la conscience de ses victimes et, plus encore sans doute, à s'assurer l'adhésion d'un peuple réceptif à la propagande, surtout lorsqu'elle s'appuie sur ses sentiments patriotiques.
Je ne crois pas beaucoup à la paranoïa de Poutine, qui sait pertinemment bien que personne ne veut envahir la Russie.
Je crois par contre qu'il a sciemment et habilement instillé cette paranoïa à la population russe car, comme tous les autocrates, il a besoin, pour commettre ses méfaits en toute liberté et en toute discrétion, de détourner l'attention de son bon peuple vers un ennemi extérieur, qu'il soit réel ou imaginaire
Biberonné jadis aux méthodes du KGB, il sait y faire car il en a gardé le caractère retors dépourvu du moindre scrupule.